En quête de fraîcheur, Éric se rendit dans la salle de bain, où il prit une douche revigorante pour se préparer à affronter la journée qui l'attendait. Une fois rafraîchi, il s'habilla avec soin, optant pour un costume élégant qui soulignait son professionnalisme. Chaque bouton de sa chemise fut minutieusement ajusté, chaque pli de son pantalon fut soigneusement repassé, témoignant de son souci du détail et de son sens de l'esthétique.
Le pas déterminé, Éric quitta la chambre et se dirigea vers la cuisine, où Lisette était déjà affairée. Elle portait une robe légère et élégante, adaptée à la matinée ensoleillée. Concentrée sur la préparation du petit-déjeuner, elle ne remarqua pas l'approche silencieuse d'Éric.
D'un pas feutré, Éric s'approcha discrètement de Lisette, cherchant à surprendre sa bien-aimée pour égayer sa matinée. Il se faufila derrière elle avec précaution, laissant planer un brin de mystère dans l'air. Lisette, absorbée par ses tâches, fut soudainement prise au dépourvu par l'apparition inattendue d'Éric. Un frisson léger parcourut son échine, mêlant surprise et une légère appréhension.
Lisette s'exclama, le cœur battant : « Oh ! Chéri, arrête de me faire peur comme ça. Tu ne peux pas imaginer à quel point j'ai eu peur ! »
Éric, réalisant qu'il avait effrayé Lisette, s'excusa immédiatement : « Mon amour, excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur. Que fais-tu avec autant de concentration ? On dirait que tu es totalement absorbée par ce que tu fais. »
Lisette prit une profonde inspiration pour se calmer et répondit : « Mon chéri, tu vois bien que je prépare des omelettes, n'est-ce pas ? La dernière fois que j'en ai fait, j'ai mal réglé la cuisinière et tout a fini par brûler. C'est pour ça que je suis si concentrée. »
Éric comprit la situation et se rendit compte qu'il était déjà tard. Il exprima son besoin de partir rapidement : « D'accord, madame, je dois demander la permission de partir alors. »
Lisette réagit immédiatement : « Comment ça, mon amour ? Tu vois bien que je suis en train de préparer le petit-déjeuner et tu n'as même pas encore mangé, et tu veux partir ? »
Éric tenta de justifier sa précipitation : « Mon amour, regarde l'horloge, il est déjà sept heures quinze et tu sais très bien que je dois être au bureau avant huit heures. Avec tous les embouteillages... »
Lisette ne voulait rien entendre et insistait pour qu'il prenne son petit-déjeuner avant de partir : « Non, je ne veux rien entendre. Tu attends de prendre ton petit-déjeuner, point final. »
Éric, résigné, acquiesça : « D'accord, d'accord, c'est compris, madame, ce n'est pas la guerre, d'accord ? Mais s'il te plaît, dépêche-toi. »
Lisette sourit, touchée par son obéissance, et répondit : « D'accord, mon chéri. Mais je voulais te demander quelque chose. »
Curieux, Éric demanda si quelque chose n'allait pas : « Ah bon ? Y a-t-il un problème ? »
Lisette apaisa ses inquiétudes : « Non, il n'y a rien, mon amour. Je voulais simplement te dire que j'ai l'intention de rendre visite à ma mère cet après-midi, et je voulais que tu le saches. »
Éric, comprenant l'importance de la communication, s'excusa : « Mais ma chérie, toi aussi, tu devrais me demander la permission chaque fois que tu veux rendre visite à maman ? Tu oublies que ta mère est aussi ma mère, n'est-ce pas ? Tu n'es pas une esclave ici. »
Lisette expliqua avec douceur : « Je le sais, mais tu es mon mari et c'est une question de respect. Si je ne te le dis pas maintenant et que tu me vois sortir sans t'avoir dit que je vais quelque part... »
Éric, touché par son raisonnement, la rassura : « Je ne dirai rien, tu sais pourquoi ? Parce que j'ai confiance en toi, mon amour. »
Lisette fut émue par cette marque de confiance et lui exprima sa gratitude : « Merci beaucoup, mon chéri, pour cette confiance que tu as en moi. Je t'aime. »
Éric répondit avec sincérité : « Je t'aime aussi, ma reine. Oh là là ! Bébé, je dois partir, regarde l'heure qu'il est, sept heures trente-cinq minutes. Je suis en retard. »
Lisette le laissa partir avec une dernière requête : « Oh, mon chéri, excuse-moi, mais qu'est-ce que tu vas manger là-bas ? Parce que je te connais, tu n'aimes pas acheter à manger. »
Éric répondit avec un sourire : « Ne t'inquiète pas, ma reine, je vais me débrouiller. Si possible, je prendrai des biscuits là-bas. À ce soir. »
Lisette, soucieuse de son bien-être, insista pour lui préparer quelque chose à emporter : « Non, mon chéri, s'il te plaît, attends. Je vais te préparer quelque chose à emporter, tu pourras le manger une fois sur place, s'il te plaît. »
Éric comprit l'importance de son geste et la remercia : « S'il te plaît, ma reine, je suis déjà en retard, s'il te plaît. N'oublie pas que je suis le DGA et qu'un DGA doit donner l'exemple. »
Lisette lui remit un sachet avec le repas préparé et lui fit une dernière recommandation : « Mon amour, c'est déjà prêt, alors ne me fais pas ça. Tiens, c'est prêt, mais fais attention à ta tenue, il y a de l'huile... »
Éric lui exprima sa gratitude en la comparant à une mère attentionnée : « D'accord, ma reine, merci beaucoup pour tout ce que tu fais pour moi. Tu es comme une mère pour moi. »