Real Love

Lundi 26 septembre 2022

Los Angeles, California.

Assis côté passager dans la voiture de ma mère, je regardais par la vitre l'immense bâtiment en brique rouge qui se levait devant moi.

Il y avait le sigle de ma nouvelle université et pas mal de gens regroupé par ci par là souriaient voir même ricanaient ensemble.

Longtemps j'avais espérer avoir des amis comme ça pour pouvoir me changer les idées mais tous me regardaient et me traitaient comme une bête de foire juste à cause de ma différence...

Ma seule différence...

je n'étais pas comme les autres et j'étais bien d'accord que ça ne m'aiderai sûrement pas à me faire des amis mais je n'y pouvais rien.

Ce n'étais pas de ma faute et c'était déjà bien que je veuille entreprendre des études dans une grande université seul,

loin de ma mère qui elle allait repartir immédiatement à Washington...

la où nous habitions et la où j'avais fait toute ma scolarité même si celle ci avait été de loin horrible à cause des insultes et des moqueries que je me prenais tout les jours en pleine figure.

En sentant la voiture s'arrêter, je tourna mon visage vers ma mère qui était près de moi puis en souriant, je l'ecouta parler en essayant de ne pas avoir la larme à l'œil.

Depuis ma naissance ça serai la première fois que je resterai loin de ma mère et je n'y étais pas encore habitué mais je n'avais pas le choix.

Ma mère devait retourner à Washington et moi je devais étudier le droit pour un jour devenir la personne que j'espérais être...

Un avocat!

Un avocat de renommé mondial!

Anna- et voilà mon chéri nous sommes arrivé. Je lui fis un signe de tête et afficha un sourire. tu vas me manquer mon poussin

Même si j'étais fort et que je pleurais rarement, lorsque je sentais ma mère me prendre dans ses bras je ne pus m'empêcher de fermer les yeux et de laisser une petite larme s'échapper.

Ma mère était mes deux yeux, c'était mon petit monde à moi et j'étais près à tout pour la rendre fière et heureuse même si depuis quelques années... je ne lui faisais pas franchement plaisir...

Pas du tout même...

Pourtant...

Je savais que ce n'était pas de ma faute et qu'elle ne m'en voulais pas mais je ne pouvais pas faire autrement que de me torturer l'esprit.

J'étais un garçon comme ça et j'avais beau essayer, j'avais beau me forcer et me faire violence, je n'arrivais pas à retrouver la joie de vivre comme je l'avais à 8 ans...

ma mère le voyait et elle faisait d'ailleur de son mieu pour me la redonner mais rien ne fonctionnait et a vrai dire je me demandais quand est ce que j'allais bien pouvoir retrouver ma joie et vivre ma vie comme un ado normal.

Je respira profondément pour faire passer les petites larmes qui menaçaient de couler puis en me décollant de ses bras, j'attrapa mon carnet noir et ecrivis "t'inquiète pas maman on se verra les week end!"

Je savais que ça lui ferait pas mal d'heure de route à chaque fois mais c'était la condition pour que j'aille à la fac.

Elle voulait à tout pris me voir malgré la distance entre nous et à vrai dire moi aussi je voulais la voir entre deux...

Je ne voulais pas être tout seul ici en sachant que je n'allais pas avoir d'amis... de toute manière je ne voyais pas pourquoi ça allait changer cette année alors que durant toutes les années précédentes j'avais été injurié, frappé, insulté et harcelé...

Ma vie n'avait pas été toute rose et violette et que je le veille ou non, j'étais condamné à vivre ma vie avec ce passé qui me hantait.

Anna- bien Sur que oui! Dit-elle en souriant. Croit pas que tu vas te débarrasser de moi comme ça! Elle rigola ce qui me fit rigoler à mon tour. Tu vas faire comment la bas tu vas prendre ton carnet?

J'hocha la tête en pinçant mes lèvres et sentis dans ln regard une pointe de déception...

Je savais que ma mère voulait entendre à nouveau ma voix mais c'était plus fort que moi,

J'étais incapable de laisser sortir des syllabes de ma bouche et pourtant j'essayais...

J'essayais vraiment...

depuis ce jour ou j'avais perdu l'envie de parler j'essayais nuit et jour de retrouver ma voix et de pouvoir faire plaisir à ma mère.

J'avais même été voir un orthophoniste pour y remédier mais comme toutes les autres stratagèmes pour que je parle, ça n'avait pas fonctionné...

Ma mère commençait à désespérer à l'idée de ne plus entendre ma voix et pourtant je voulais lui dire que je l'aime et qu'elle était la seule personne qui me tenait dans ce monde mais j'en étais incapable.

Je n'arrivais pas à laisser sortir des sons de ma bouche ou alors ceux que j'arrivais à faire étaient uniquement des ricanements ou des rires...

Ridicule pour un garçon de mon âge.

Anna- tu sais chéri ça va pas être facile avec ton carnet les profs vont t'interroger, tu auras des exposés à faire tu devras beaucoup t'exprimer tu vas te faire des amis et peut être une petit amie et avec le carnet c'est pas simple...

Je savais que ma mère avait raison et que j'allais sûrement galerer pendant de longs et longs mois mais je n'arrivais pas à dépasser cette boule au ventre.

Je n'arrivais pas à reparler et ma mère le savait mieux que quiconque

Pourtant...

elle essayait.

elle essayait vraiment de m'aider à retrouver la joie et l'envie mais c'était juste impossible.

mon corp ne répondait pas à ce que je lui demandais et je ne savais plus comment je pouvais lui faire violence.

En respirant profondément, je tourna la page de mon carnet qui était maintenant rempli de phrase et de mot puis, je réecrivis sur celui ci a l'intention de ma mère, "je sais maman mais j'y arrive pas"

La plupart de ceux qui m'insultaient n'étaient pas au courant de ce que j'avais vécu.

Ils se contentaient juste de me traiter différemment parce que j'étais différent mais personne n'essayaient de me parler pour savoir ce qu'il s'était réellement passé...

Ils n'en savaient rien...

ils ne pouvaient pas savoir ce que je ressentais et même ceux qui le savaient, ils ne pouvaient pas ressentir ce que moi je ressentais quand je repensais à ce qui m'était arrivé...

Mais même si ma mère avait raison, le jour où j'aurai des amis et une petite amie ça serai sûrement dans mes rêves.

Helas...

Jamais personne ne s'intéressaient à moi mise à part pour me rabaisser et m'insulter alors je ne pouvais même pas imaginer que quelqu'un vienne me parler si ce n'était uniquement pour se foutre de moi après et pas pour être sincère...

Anna- je sais mon chérie se que tu as vécu est vraiment traumatisant surtout pour un petit garçon... mais ta voix me manque Kio ça va faire 10 ans que tu ne parles plus

"je suis désolé c'est plus fort que moi" écrivis-je dans mon carnet

Anna- je sais chéri... elle me prit dans ses bras pendant que je fermais les yeux pour profiter. Bon aller tu vas être en retard, tu veux que je t'aide?

"t'inquiète pas maman je vais me débrouiller" lui répondis-je en écrivant sur mon carnet.

Anna- mon grand garçon part à l'université... dit elle avec les larmes aux yeux

En entendant ma mère, je me mit à sourire davantage en la reprenant dans mes bras.

ma mère était la seule personne que j'aimais dans ce monde et la laisser repartir à Washington alors que moi j'allais à l'université à Los Angeles ça me faisait vraiment bizzare.

j'avais l'impression de la laisser tomber et de partir pour toute une vie mais ce n'était pas le cas.

J'allais uuste faire des études parce que j'en avais envie et parce que je voulais la rendre fière,

elle savait que tôt ou tard ce jour allait arriver et savait aussi que je n'allais pas l'oublier bien au contraire!

J'allais tellement penser à elle que j'allais attendre chaque week end avec impatience pour retourner la voir et la prendre dans mes bras.

Moi et ma mère étions très fusionnel, tellement fusionnel que notre amour l'un envers l'autre était indescriptible.

Tout le monde aurai détesté avoir un lien comme celui là avec sa mère mais moi...

j'adorais...

ma mère était la personne que je devais le plus respecter,

sans elle je n'étais rien

et surtout...

Sans elle je ne serai pas ici en ce moment même.

elle m'avait mis au monde,

m'avait élevé,

avait toujours veillé à ce que je ne manque de rien...

ma mère était une femme extraordinaire et je lui devais le respect.

je devais la traiter comme une reine et prendre soin d'elle comme elle prenait soin de moi...

Je respira profondément en pinçant quelques secondes mes lèvres puis, je la pris une autre fois dans mes bras en fermant les yeux avant qu'elle ne me regarde et qu'elle ne me dépose un petit bisous sur le front comme quand j'étais petit.

Anna- aller file avant que je t'embarque avec moi!!

Même si l'idée de repartir avec ma mère à Washington était une très bonne idée, je voulais quand même entrer dans cette université de pierre derrière une statue qui la représentait et suivre mon cursus pour être la personne que je rêvais devenir...

J'étais déterminé!

Et...

J'espérais décrocher mon diplôme un jour même si j'allais galérer et rester seul pendant mon cursus.

je voulais rendre fier ma mère et lui montrer mon diplôme de droit signé par cette université qui m'avait fait de l'œil depuis des années déjà.

A mon entrée au lycée j'avais déjà eu des propositions de cette fac.

Elle avait été la première dans ma liste et depuis bien longtemps déjà,

C'était une université tellement prestigieuse que tout le territoire voulait y aller et moi j'avais réussit...

Moi...

C'était une chance inouïe et j'étais tellement heureux d'y rentrer que j'avais de l'espoir cette année.

Nouvelle école,

Nouvelle ville...

peut être que cette année allait changer des autres mais il fallait mieux rester sur ses gardes pour l'instant.

Nous n'étions jamais trop prudents et je préférais rester en retrait et voir ce que l'avenir me preservait plutôt que de me faire des films et finir déçu.

En me détachant à contre cœur de ma mère, je sortis de la voiture en souriant un peu malgré moi et sortis mes bagages du coffres avant de retourner regarder ma mère à travers la vitre de la voiture en essayant de ne pas pleurer.

C'était de petits au revoir mais j'étais tellement émotif quand je parlais ou disais au revoir à ma mère que les larmes étaient presque inévitable et surtout aujourd'hui.

Anna- je t'aime!

Moi aussi maman...

moi aussi je t'aime...

combien de fois j'en avais rêvé de lui dire ça à vif voix...

j'avais tellement voulu lui redire de nombreuses fois comme les joyeux anniversaires ou les tu me manques maman...

J'avais espérer pendant des années et des années mais jamais ça n'avait fonctionné.

Jamais je n'avais su lui dire ce que je voulais réellement et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changé...

J'étais toujours muet,

Incapable de dire quoique se soit mais je regardais quand même ma mère partir au loin dans sa voiture pendant que j'étais devant l'université sans être capable de faire un seul geste,

J'étais comme qui dirai figé par la... peut et par la grandeur de cette université mais en me disant que tout allait bien se passer et que j'avais mérité ma place ici, je respira profondément et me dirigea vers l'entrée de l'université construites de brique avant de rentrer dans celle ci et de lancer un regard autour de moi.

C'était un petit hall d'entrée plutôt sympa, à vrai dire c'était même accueillant et chaleureux et je m'y sentais pas trop mal.

Il y avait deux fauteuils en cuir marron qui avaient l'air très confortables devant un pan des murs de cette pièce séparés d'une petite table ronde en bois alors que le bureau de la réceptionniste était en bois.

Toujours aussi magnifique comme les objets anciens et me laissait le regarder en alternant quelques fois avec les tableaux entouré d'un cadre marron mais aussi la peinture blanche qui réhaussait le ton ancien de cette université.

Rien qu'avec de la peinture blanche et quelques touches moderne par ci par là, le hall ne semblait plus ancien mais il semblait moderne avec quelques touches de rustique qui se mélangeaient très bien ensemble.

En reprenant peu à peu mes esprits, je m'avanca avec mes valises jusqu'au bureau de la réceptionniste et afficha un sourire lorsqu'elle leva son visage chaleureux et amicale vers moi le sourire aux lèvres.

Elle devait avoir certainement la quatentaine puisqu'on voyait si on faisait attention quelques petit cheveux gris qui avaient été soigneusement coloré par une coloration acheté en grande surface.

Sa peau était quelque peu bronzé et ses yeux étaient juste maquillé avec un far à paupière bleu qui ne mettait par forcément en valeur la couleur de son iris.

En plus, ses cheveux relevés en un chignon lui donnait un air sévère qu'elle n'avait pas du tout,

Son sourire la trahissait et son sourire amicale me laissait sourire en retour avant qu'elle ne parle à mon attention.

Réceptionniste- bonjour jeune homme

Bingo!

Cette femme était bien plus gentil qu'elle n'en avait l'air.

Elle était souriante, amicale, et ne cherchait pas à se dépêcher de me donner ma chambre.

Elle prenait le temps de bien faire son boulot et me donnait l'impression que cette année commençait bien enfin...

pour le moment en tout cas.

Je ne savais pas ce qu'il allait se passer dans les jours voir les mois à venir mais je ne voulais pas me faire de faux espoirs et après le regretter,

Je voulais juste m'intégrer...

Comme à chaque fois...

M'intégrer convenablement et faire de cette année un nouveau départ pour oublier tout ces abrutis qui avaient décidé à Washington de me rendre la vie infernal.

En souriant à son égard, je sortis mon carnet que jusqu'à présent j'avais laissé dans ma main le long de mon corps puis, toujours en souriant je pris un stylo et écrivis à son attention

"bonjour!"

Ça se voyait dans son regard qu'elle était surprise que je ne parle pas mais contrairement aux autres, elle n'avait pas changé sa manière de sourire et de me regarder.

Elle était toujours aussi bienveillante et aussi amicale et aussitôt j'eus écris ses quelques mots, elle se mit à double cliquer sur la sourie de son ordinateur à l'aide de son index parfaitement manucuré de rouge et repris la parole à mon intention pendant que je souriais toujours en attendant patiemment qu'elle m'adresse une chambre.

Réceptionniste- oh... en quoi je peux t'aider?

"je me suis inscrit et j'aimerai avoir mon emploi du temps et ma chambre s'il vous plait" lui repondis-je par le biais du carnet.

Réceptionniste- oh oui bien sur, quel est ton nom?

"Kio cyr" écrivis-je à nouveau dans le carnet sous son regard toujours aussi amical et chaleureux.

Réceptionniste- alors Kio cyr.. Kio cyr... elle se mit à chercher sur son ordinateur et afficha un sourire. c'est la! alors se sont des chambres mixtes tu es avec coralie Wilson tu verras elle est très gentilles c'est un amour et tu es dans la même classe qu'elle elle t'aidera si tu as besoin d'elle. Elle afficha un sourire et me tendit une feuille qui semblait être mon emploie du temps. Tient ton emploie du temps

En attrapant cette feuille rectangulaire qui semblait être la moitié d'une feuille A4, je lui fis un signe de tête en souriant pour lui faire comprendre que je voulais la remercier et attrapa ma valise avec toujours le bout de papier dans ma main puis, elle reprit la parole toujours en souriant à mon égard me laissant lui rendre son sourire.

Elle n'était vraiment pas comme les secrétaires de Washington.

A Washington, elles se contentaient juste de me donner ce dont j'avais besoin sans m'adresser un seul regard ou un seul sourire,

C'était toujours à moi de leur mettre mon carnet sous les yeux,

j'avais l'impression de derange à Washington alors qu'ici à Los Angeles, elle me paraissait différente.

Elle ne se contentait pas de me donner mes papiers, elle me renseignait et en plus de ça elle était si gentille et si amicale que je ne pouvais que lui sourire et apprécier sa bienveillance envers moi.

Réceptionniste- c'est au 2 étage chambre 45 dans le hall A

Le sourire aux lèvres et la main sur mes valises prêt à partir, je pris le temps d'écrire dans mon carnet "merci!" A la secrétaire qui avait ete bienveillante et très aimable avanr que je ne commence à me diriger vers l'ascenseur pour chercher ma chambre.

J'étais dans la chambre 45...

la chambre 45 avec une certaine Coralie Wilson qui d'après la secrétaire était très gentille.

Je me mentirai à moi même si je ne me disais pas que je n'avais pas peur d'entrer dans une chambre où il y avait une fille,

j'avais peur de la déranger ou de passer pour le boulet de service mais je crois que ce que j'avais le plus peur c'était qu'elle devienne la fille de mes cauchemards,

qu'elle soit comme toutes les filles à Washington qui passaiant leur temps à me rabaisser et à m'insulter,

J'avais peur qu'elle soit comme elles et qu'elle fasse de mon année un véritable cauchemard mais si je n'essayais pas je ne pouvais pas savoir...

Je repris donc mes esprits et commença à marcher dans les couloir en scrutant chaque portes pour savoir quel était leur numéro et ainsi trouver ma chambre.

Je faisais tout les couloir mais aucune porte n'avait le chiffre 45 alors je continua pendant de longues et longues minutes puis enfin, après un bout de temps à avoir galérer à la trouver,

Je finis par me retrouver devant cette porte et souffla un bon cou avant d'entrer ma clé dans la serrure et d'ouvrir la porte.

j'avais peur d'entrée et de me sentir dévisager mais maintenant c'était trop tard pour faire demi tour,

je devais prendre mon courage à deux main et passer mes années ici pour décrocher mon diplôme et enfin faire ma vie alors je souffla longuement une nouvelle fois puis,

J'entra avec mes valises à la main et vis de suite une jeune demoiselle très... charmante sauter de son lit pour venir m'accueillir à la porte.

Je ne savais comment qualifier mon état mais devant elle j'étais comme... pétrifié.

elle était devant moi, portait un jean avec un t-shirt assez long en blanc et avait les cheveux rassemblés sur un des côtés de son cou.

Jamais de ma vie je n'avais vue une jeune femme aussi belle,

elle devait avoir mon âge et avait de sublime yeux bleus,

ils étaient intenses et la seule chose qui mettait en valeur la couleur de son iris était une pointe de mascara qui était parfaitement posé Sur ses cils.

Elle souriait amicalement et laissait apparaitre toutes ses dents blanche parfaitement aligné alors que des cheveux qui étaient rassemblés sur un seul côté de son cou étaient mi long,

ils étaient plus clair au niveau des points ce qui témoignait sûrement d'un ombré ou de mèches mais elle était tellement belle et semblait tellement être gentille que devant elle ma garde venait de se baisser...

quoi faire je ne savais pas mais...

La seule chose dont j'etais capable c'était de sourire également en attendant qu'elle ne reparle.

C'était juste obligé devant elle.

??- coucou tu dois être Kio c'est ça? Je continua à sourire et hocha la tête pendant qu'elle avançait un peu vers moi. Moi c'est coralie je suis ta coloc, ça va?

"ça va et toi" écrivis-je dans mon carnet de suite après sa question ce qui la fit sourire.

Coralie- très bien! tu veux de l'aide pour tes valises? je t'ai fais de la place et j'ai rangé la chambre parce que je l'avoue c'était le bordel! Dit elle en rigolant

"je veux bien merci" lui repondis-je dans mon carnet en rigolant.

Coralie- oh y'a pas de quoi

Sans faire un geste, je respira profondément une autre fois et la regarda avancer vers moi jusqu'à ce qu'elle prenne une de mes valises et qu'elle ne vienne la poser sur mon nouveau lit qui n'était pas vraiment éloignés du sien

il y avait assez de place dans la chambre pour nous deux,

il y avait deux petit bureau,

deux commode bien sur et il y avait une porte blanche qui devait sûrement mener à la salle de bain car oui,

Cette université donnait accès a des salles de bains privées pour éviter les disputes ou autres sottises qu'aimaient généralement faire les étudiants.

Tout le bois de cette chambre était soit blanc soit clair et la peinture au mur était un petit beige qui donnait un peu de vie à cette pièce.

Il y avait aussi une fenêtre pour donner de la lumière naturel et bien sur il y avait aussi un plafonnier qui nous serai bien utile lorsqu'il ferai sombre,

notamment en hiver.

Après avoir contempler la chambre de fond en comble, je me mis au travail et sortis toute mes affaires avec l'aide de coralie qui souriait toujours et qui m'aidait à m'installer,

Elle avait même mit mes draps sur mon oreiller et sur la couette,

elle avait rangé avec moi mes produits d'hygiène tel que du parfum, ma brosse à dent ou mes shampoing tout en m'expliquant le fonctionnement de l'université alors que moi je m'étais occupé de tout ce qui était mes vêtements.

Nous avions tout fait tout les deux comme si nous étions amis et après un bon moment à ranger mes affaires et à m'installer correctement, je m'asseya sur mon lit, épuisé de cette journée comme coralie qui elle, afficha un autre sourire et s'attacha les cheveux dans un chignon avant de reprendre la parole à mon intention.

Je ne savais pas comment prendre cette journée,

je ne savais pas si je devais me dire que tout allait bien pour le moment où si je devais me dire que coralie avait juste fait ça pour m'aider à m'installer et qu'après ça ne se passerai plus comme ça...

J'étais perdu dans mes pensées mais en même temps je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'elle était sûrement sincère.

Coralie- bon il est 20:30 ça te dis qu'on aille manger? et en même temps je te présente à mes amis

"je préfère pas mais vas-y toi" lui répondis-je par l'intermédiaire de mon carnet. Je ne préférais pas rencontrer ses amis pour l'instant, je voulais juste me reposer et essayer de m'intégrer petit à petit.

Coralie- je vais pas te laisser seul ton premier soir je vais commander à manger et on va rester ensemble ok?

Ne pouvant ma refuser sa proposition, je finis pas afficher moi même un sourire en voyant le sien toujours aussi amical et bienveillant puis, en replaçant mes cheveux d'un geste de la main, j'hocha ma tête de haut en bas et partis m'assoir près d'elle pendant qu'elle commandait le repas de se soir.

Il était vrai que pour l'instant... ma rentrée se passait plutôt bien surtout que ma coloc était vraiment incroyable.

c'était peut être tôt pour le dire j'étais d'accord mais quand je voyais sa sympathie et sa gentillesse dans son regard où dans son sourire je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que ça allait être une...

Bonne année scolaire...?

Je ne savais pas pour l'instant mais en tout cas ça commencait bien.

la secrétaire ne m'avait pas dévisager et m'a coloc ne m'avait fait aucune reparle par rapport à mon manque de parole...

peut être que ça allait venir tout seul dans l'une des conversations ou peut être qu'elle allait finir par ne plus me parler mais pour le moment nous parlions ensemble de tout et de rien et je passais une bonne soirée à parler et à manger une délicieuse pizza qu'elle avait commandé rien que pour nous deux.

Coralie- enfaite ici ils cherchent juste la popularité et ils hésitent pas à te faire vivre un enfer pour que tout le monde ai "peur" et les "respectent"

"ils t'ont déjà fait vivre ça?" Ecrivis-je dans mon carnet à son attention.

Coralie- non mais ils veulent sortir avec moi et des fois ils ont des gestes déplacés

Sans que je ne sache pourquoi, entendre dire que Coralie recevait des demandes mal placés et des gestes malsains laissaient une pointe de jalousie monter en moi.

Comme si je n'avais pas voulu savoir alors que c'était moi qui venait de lui demander...

Je ne savais pas ce qu'il m'arrivait mais je devais être fatiguée surtout avec la route et le décalage horaire entre Los Angeles et Washington...

C'était juste de la fatigue,

je ne voyais aucune autre explication et puis être un peu jaloux ne faisait pas de mal.

Je n'aimais juste pas entendre que certaines personnes avaient des gestes et paroles déplacés...

voilà tout.

Coralie- et toi? Tu viens d'où?

"Du Canada" ecrivis-je dans mon carnet en souriant.

Coralie- c'est vrai!! J'ai toujours rêvé d'aller la bas c'est tellement beau surtout en période d'hiver... ajouta-t-elle toute excitée pendant que je réecrivais dans mon carnet.

"un jour je t'amènerais avec moi"

Coralie- oh ouii! Elle afficha un sourire et regarda rapidement sa montre. Oula il est presque 01:00 déjà et en plus Demain on a cour à 9:00 on ferait mieux d'aller dormir

Étant d'accord avec elle, j'hocha la tête de haut en bas en souriant puis je débarrassa le carton de pizza avant que je m'installe sous mes draps tout comme coralie qui elle était déjà dans son lit prête à dormir.

En souriant à son attention, je lui écrivis "Bonne Nuit" sur mon carnet avant qu'elle ne me dise pareil de vif voix et que l'on s'endorme en souriant tout les deux chacun dans notre lit sous les draps légèrement froid qui me firent légèrement frissonner.

Sur mon corps chaud je sentais la fraicheur du draps,

C'était très agréable et comme à Washington...

en pensant à ce que ma mère faisait pour moi depuis ma naissance,

je parti au pays des rêves et profitais de ma première nuit à Los Angeles même si ma mère n'était pas près de moi.