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Malia : Le prix du bonheur

Malia : Le prix du bonheur

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Résumé

Table des matières

Prologue ************ J'ai toujours cru que l'amour pouvait tout vaincre. Et j'ai toujours pensé que l'amour était éternel. J'ai toujours cru que la seule façon d'être heureuse, était d'être amoureuse. Et j'ai toujours cru que l'amour inconditionnel, était celui d'une mère pour son enfant... Et pourtant... Pourtant... Pourtant, j'étais amoureuse. Pourtant, je suis devenue mère. J'avais tout pour être heureuse. Mais ma vie a basculé! Le ciel m'est tombé sur la tête, et les épreuves ont fait fuir mes certitudes. J'étais perdue, angoissée, stressée. J'ai vraiment beaucoup souffert, mais je me suis enfin réveillée! Je me suis promise que désormais, plus rien ne me ferait de la peine. Plus rien! Maintenant, je garde ma confiance pour moi, et je ne la donne plus à personne. Plus jamais! Comme çà j'éviterai d'être à nouveau déçue. Les gens qu'on aime sont les premiers à nous trahir... C'est toujours comme ça... Pourquoi? Je ne le sais toujours pas. La souffrance et la peine m'avaient condamné à la mort, mais l'espoir et le courage m'ont ressuscité. Ce que j'ai compris, c'est que rien est acquit dans la vie, il faut se battre, encore, et toujours! On ne naît pas heureux, on le devient... Et seulement, si on le veut bien! Une chose est sûre, j'avais perdu ma raison de de vivre, c'est vrai! Mais aujourd'hui, je vis pour une raison, la plus belle des raisons: Mon enfant. J'ai définitivement cessé de regarder le passé, et j'avance vers l'avenir. Moi Malia, j'ai décidé de tout recommencer, ou plutôt de continuer à partir de là où j'avais abandonné. Je reprends maintenant la direction de ma vie. La déprime, c'est TER-MI-NÉ! Tout le monde a le droit à une seconde chance dans la vie! Et aujourd'hui, c'est à mon tour de saisir cette chance! À présent, j'avance. J'avance vers mon bonheur!

Chapitre 1 Chapitre 01

MALIA: Le prix du bonheur - Partie 1

Au Jour du désespoir

-"Mme SOW, je suis désolé. Nous n'avons fait tout ce qui était en notre pouvoir... Mais...Votre enfant n'a pas survécu. Je suis réellement désolée."

Je regardais le médecin, qui était debout devant moi. J'étais abasourdie. Mon regard devenait vaseux. Je ne sentais plus mes jambes. Je ne voulais pas y croire!

(Dr JOUBERT)

-"Mme SOW? Mme SOW ça va aller? Mme SOW?

Le choc avait été si grand, que je ne sentais plus mon corps. J'étais incapable de parler. Je ne pouvais plus réfléchir, j'étais perdue.

J'en avais tellement rêvé de ce bébé!

Je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il c'était passé. Comment avais-je pu perdre mon bébé? C'était irréel!

Sept ans après notre mariage, nous revenions à la case départ. Nous n'avions toujours pas de bébé. Et pourtant on avait presque réussit. Presque!

Rien que d'y penser les larmes me tombe encore des yeux.

Je vous assure que j'en tremble encore aujourd'hui, et pourtant c'était il y a bientôt 4 ans.

À presque 31 ans, j'étais enfin tombée enceinte, et tout se passait bien. Le rêve de ma vie allait enfin se réaliser. J'allais devenir maman.

Un jour, alors que j'étais en visite chez mes parents, j'ai eu un malaise. Papa et Maman m'ont emmené illico à l'hôpital. Vous savez, ici en France dès qu'on a le moindre bobo, on court à l'hôpital.

Comme j'étais enceinte, j'ai été prise en charge par les urgences gynécologiques.

En faisant les examens, ils ont remarqué que mon col était déjà dilaté, j'étais entrain d'accoucher.

J'étais dans mon septième mois donc l'enfant était viable, il n'y avait pas de soucis majeur à se faire pour le bébé, si ce n'est que le petit chou allait certainement être pris en charge en néonat' (un service spécialisé de la maternité, pour les bébés prématurés).

J'ai finalement accouché, et malheureusement, mon petit ange est né avec une grosse insuffisance cardiaque. Ça n'avait pas été détecté pendant la grossesse.

J'ai quand même pu tenir ma fille dans mes bras, quelques minutes seulement car elle était fragile. Il lui fallait des soins immédiatement.

Je l'ai donc remise le cœur serré aux infirmières. Entre temps Khalil était arrivé. Le pauvre n'avait pas pu voir le bébé. Il travaillait à l'autre bout de la ville et avait fait aussi vite qu'il avait pu pour me rejoindre.

Une trentaine de minutes plus tard, le Dr JOUBERT est revenu pour nous annoncer l'affreuse nouvelle.

Le petit cœur de mon bébé n'avait pas tenu. Il avait tout simplement cessé de battre. Les médecins n'étaient pas parvenus à la réanimer.

Aujourd'hui, encore je ne sais pas ce qui m'a fait tenir. Je crois que si je suis restée debout, c'est surtout grâce à Dieu.

Parce que, j'ai tellement souffert de cette perte, que j'avais perdu énormément de poids. J'étais devenue toute maigre, alors que j'étais rondelette. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus. En fait, c'était la grosse déprime!

Dieu merci! Ma Maman était là pour moi. Papa aussi d'ailleurs! Et mes frères ne m'ont pas lâché d'une semelle. Sans ma famille, et sans mes amies, je n'aurais pas eu de courage.

Mes parents ont toujours été d'un grand soutien pour moi. Ils sont vraiment géniaux, je les adore!

Maman s'appelle, Roseline. Roseline ZADIO. Elle est un peu directe, mais elle a le cœur sur la main.

Adolescente j'avais très peur d'elle, mais en devenant adulte, nous nous sommes vraiment rapprochées. Sans elle je n'aurais pas pu...

...Heureusement, que je n'avais pas encore tout acheter pour le bébé! Je voulais vraiment attendre le huitième mois pour faire mes courses.

Parfois je me dis que mon inconscient savait déjà ce qui allait se passer.

Cest quand même injuste!

Le seul bébé qui avait bien voulu rester assez longtemps dans mon ventre, n'avait pas survécu.

Je me sentais nulle et coupable de n'être même pas capable, de mettre au monde un enfant en bonne santé!

Je suis incapable de vous expliquer ce que je ressentais vraiment à ce moment là, mais tout ce que je peux vous dire, c'est que j'avais mal, j'avais le cœur en miette!

J'avais l'impression de ne plus maîtriser ma vie. Mais en plus de tout ça, j'éprouvais une grande honte. Je me sentais très mal vis-à-vis de mon mari, et surtout de sa famille.

J'étais dans l'incapacité de leur donner un enfant et un petit-enfant. C'était dur pour moi.

Les SOW n'attendait que ça: l'enfant de Khalil! Il n'avait que ces mots là à la bouche: " l'enfant de Khalil, l'enfant de Khalil".

Je n'en pouvais plus! C'était mon enfant aussi et en plus c'est moi qui le portait en moi!

Je me demande souvent pourquoi ces gens-là ne m'appréciaient pas?

D'autant plus que Khalil est moi nous nous aimions depuis presque 14 ans, mais rien y faisait. Je n'étais pas celle qu'il voulait pour lui.

Mon beau-père, Mohamed SOW, Le papa de Khalil, n'était ni méchant, ni gentil avec moi. Il m'ignorait la plupart du temps. Mais il était souriant ça me suffisait largement.

Si il n'y avait que lui ça aurait été supportable, mais comme vous le savait les filles ne traînent pas avec leurs beau-pères, mais plutôt avec leurs belle-mères!

Et la mienne me détestait. Alimata SOW me détestait cordialement. Elle n'avait jamais apprécié notre relation. Mais ce cher Khalil savait toujours la remettre à sa place.

C'était son seul fils, alors elle se sentait obligée de le materner et de le chouchouter. Quelle plaie!

À part lui, elle avait deux filles, Zeinab l'aînée, et Diéné la cadette. Khalil était le troisième, le petit dernier, le fils tant attendu, alors vous imaginez...

Alimata aurait souhaité que Khalil épouse une sénégalaise comme lui.

Vous m'excuserez mais impossible de l'appeler Maman Alimata, ni Ma Alimata ou tout ce que vous voulez de maternel, parce que cette femme me sortait par les yeux.

Je la vouvoyez et je l'appeler juste: Mme SOW.

Pour elle, je n'étais qu'une fille de rien du tout. Je n'étais pas sénégalaise, j'étais moitié ivoirienne-moitié guinéenne, alors je n'avais absolument pas le bon sang pour être l'épouse de son fiston chéri.

Mais bon elle n'avait pas le choix, puisque son fils était fou amoureux de moi, et il le lui faisait savoir.

(Khalil)

-"Yaye! Laisses ma femme tranquille. Je t'interdis de mal parler d'elle. Sérieusement! Sinon je ne viendrais plus chez toi. Et puis tu fais ça en ma présence! C'est pas sympa! C'est celle que j'aime et c'est la future mère de mes enfants alors arrêtes s'il te plaît!"

(Alimata)

-"Hmmmm! Ta femme tu dis? Quelle mette au monde d'abord et après on verra. Pour l'instant son ventre est un nid vide!"

Et voilà, ce que je subissais!

Cette femme n'avait aucun tact. Elle disait tout ce qui lui passait par la tête. Il n'y avait aucun filtre!

En gros, son fils était parfait, et moi j'étais une je ne sais trop quoi des rues.

Dieu merci. Nous ne vivions pas sous le même toit. Ni dans la même ville. J'espaçais le plus possible les visites.

Les parents de Khalil avait pris leur retraite et ils passaient beaucoup plus de temps à Dakar au Sénégal. Comme ça ils pouvaient aussi passer du temps avec Zeinab et sa famille (qui vivaient au Sénégal). Ils profitaient bien de leur vie de retraités.

À cette époque, j'étais épuisée psychologiquement, car je savais que désormais, je n'avais plus d'arguments pour justifier ma place d'épouse auprès de la famille de Khalil.

Ça me faisait deux problèmes au lieu d'un! J'étais juste fatiguée de penser et de réfléchir à tout ça. J'avais besoin d'un peu de temps pour me reprendre, mais aussi pour me retrouver avec mon mari. Car cette épreuve avait lourdement impacté note vie de couple.

Khalil avait l'air complètement dépassé par la situation, mais il avait été parfait quand même. Il ne m'a jamais fait sentir que tout était de ma faute. Au contraire, il voulait que je dédramatise. Il était mon premier soutien.

Lui et moi on se connaissait depuis nos 14 ans, et nous étions ensemble depuis nos 17 ans (nous en avions 31 et 32 à l'époque du drame). Alors c'est vous dire... Nous étions très amoureux l'un de l'autre.

Khalil avait même organisé un petit voyage à New-York pour qu'on oublie un peu ce qui nous arrivait. Il fallait qu'on s'aère, ça m'avait fait le plus grand bien.

C'est terrible comme épreuve de perdre son bébé! Même si je sais que ce sont des choses qui arrivent, on ne pense jamais que ça va nous arriver!

Pour moi c'était un échec! Et c'était inadmissible de terminer sur cette vilaine note. Je voulais refaire tout de suite un autre enfant. Je voulais absolument réessayer.

Le médecin m'avait demandé d'attendre au moins six mois avant de retenter ma chance. Simplement pour laisser à mon corps, le temps de se reposer et de se régénérer.

Alors c'est ce que nous avons fait. Nous avons attendu six mois pour tenter à nouveau d'avoir un enfant.

Et une nouvelle fois, la vie n'en a fait qu'à sa tête!

Je me souviendrais toujours de ce jour où Khalil m'a demandé de m'assoir dans le salon. Il s'était assis en face de moi et tenait mes mains dans les siennes.

Il avait quelque chose d'important à me dire. Il avait l'air déboussolé et attristé. Je me demandais bien ce qu'il pouvait se passer.

Et je peux déjà vous dire, que ce jour là, j'ai pleuré! J'ai pleuré toutes les larmes de mon pauvre corps.

Je n'ai rien oublié de ce jour, ni les gestes, ni les mots, aucun détail. Mes larmes ont fixés ma mémoire à jamais.

Ma vie venait de prendre un nouveau détour. C'est impressionnant comme le destin peut nous jouer des tours! Jamais je n'aurais imaginé vivre toutes ces choses en à peine quelques mois.

J'allais devoir être très forte, car ma petite vie tranquille allait être totalement bouleversée !

MALIA: Le prix du bonheur - Partie 2

L'incompréhension

(Khalil)

-" Malia... J'ai...j'ai..."

Ça ne sentait pas bon du tout ça! Cette nouvelle que Khalil voulait m'annonçait ne me disais rien qui vaille!

De un: il m'appelait Malia, en général quand il l'appelait comme ça c'était soit qu'on c'était disputé, soit qu'on était fâché, ou alors on allait devoir faire quelque chose qui ne me plairait pas.

De deux: il bégayait, il n'arrêtait pas de bafouiller: "j'ai...jai..."

(Moi)

- "Mais allé parles! Balances Khalilou que veux-tu me dire à la fin?"

Qu'est-ce qu'il pouvait m'agacer quand il faisait ça!

(Khalil)

-"J'ai fait une énorme bêtise! Et...J'ai... Et..."

(Moi)

-" D'accord? Tu as tué quelqu'un? Tu as volé? Tu as écrasé quelqu'un? T'as une deuxième femme?

Je sais pas moi, c'est quoi ta grosse bêtise?" Disais-je en plaisantant.

Je le taquinais gentiment pour essayer de le détendre, mais c'était pire. Il semblait être très contrarié.

Finalement, c'est dans un torrent de larmes qu'il m'expliqua toute l'histoire.

(Moi)

-"Khalil, j'espère que tu plaisantes? Dis-moi que c'est pas vrai...Mais...Mais Khalil!" Je bégayais à mon tour."

(Khalil)

-"Je suis désolé bébé! Je suis désolé!

Tu ne méritais pas ça, je sais. J'ai mal calculer! Pardon bébé" répétait-il inlassablement.

À cet instant précis, je n'écoutais plus rien. Khalil n'avait pas pu me faire ça? Lui et moi c'était à la vie à la mort, on se disait toujours tout.

Mais qu'est ce qui lui avait pris de me faire un truc pareil?

C'était de la haute trahison! Surtout que jusque là, je n'avais rien vu venir. Je n'avais vraiment pas remarquer de changement!

Nous étions même allés à New-York pour nous changer les idées. Nous venions de passer un petit week-end en Suisse chez des amis, tout allait très bien pour nous deux.

J'étais encore un peu fragile c'est vrai, mais je reprenais enfin goût à la vie. Surtout que le gynécologue venait de donner son feu vert pour un nouvel essai!

La vie reprenait son court et Khalil foutait tout en l'air! J'étais écœurée!

En fait, Khalil venait de m'avouer qu'il avait mis notre maison en hypothèque il y a quelques mois, et que par malchance, il n'était pas parvenu à tout rembourser dans les temps.

Du coup, comme il n'avait pas réussit à rendre l'argent de cet immense emprunt, la maison appartenait maintenant à la banque!

En somme, nous étions à la rue, et sans le sous. Et lui, tout ce qu'il savait me dire c'était : "Je suis désolée bébé!"

(Moi)

-"Expliques-moi au moins pourquoi? Khalil pitié expliques-moi!"

Khalil avait la tête baissé, et ne sortait plus aucun mot. Je ne vous cache pas que j'étais hors de moi, j'étais très en colère. Il aurait mérité une bonne gifle! Non mais sérieusement ...

Mais, par amour pour lui, j'ai préféré ne pas enfoncer le clou. Il fallait assumer les bêtises qu'il avait faites, et rendre la maison. Ce fut grand déchirement! C'était notre première maison quand même!

Nous devions quitter les lieux dans les quinze jours, sous peine d'être expulser manu militari.

Je n'en revenais pas! Je ne savais même pas pourquoi il avait eu besoin de mettre notre maison en gage. On avait travaillé dur pour pouvoir acheter cette maison.

Et puis moi...Comment avais-je pu passer à côté de tout ça?

C'est vrai que je m'occupais rarement des comptes, et je m'en voulais. J'aurais dû y jeter un œil de temps en temps. Je faisais tellement confiance à mon mari. Jamais je n'aurais pensé qu'un jour il aurait pu nous mettre dans cette m----!

Comme le disais toujours mon papa (Ebenezer ZADIO):

-"La confiance n'exclut pas la prudence!".

J'aurais mieux fait de l'écouter...

J'allais devoir reprendre le travail plus tôt que prévu. Je n'étais pas tout à fait remise du décès de mon enfant, que déjà une nouvelle tuile me tomber sur la tête.

Je me disais souvent que si ma fille avait survécu, j'aurais été à la rue avec un bébé d'à peine six mois. Cette situation était très pénible et incompréhensible pour moi. Je ne pouvais rien faire à part subir.

On aurait dit que Khalil avait perdu la tête. C'était fou!

Le pire dans tout ça, c'est qu'au lieu de faire profil bas, Khalil commençait à mal me parler, comme si tout était de ma faute.

Non seulement il était agressif verbalement, mais il était aussi très susceptible. Je pense qu'il s'en voulait, et qu'il n'assumait pas la perte de la maison.

J'ai vécu les quinze jours les plus difficiles de ma vie depuis le décès du bébé.

On arrêtait pas de se disputer. Ce qui nous arrivait assez rarement auparavant! C'était insupportable.

Un jour, j'ai voulu faire quelques courses alimentaires et mon paiement a été refusée à la caisse du supermarché.

Je n'y comprenais rien. Dieu merci ce jour là Khalil était à la maison, et il est venu m'apporter du liquide pour que je puise régler les courses.

En fait, la banque avait bloqué nos cartes bleues et par la suite, nous avions dû rendre notre carnets de chèques aussi. Nous étions désormais interdit bancaire. Nos compte étaient désespérément vides.

C'était la galère!

Puis un soir, en rangeant nos derniers effets, j'ai remarqué des documents intéressants dans mes dossiers administratifs.

Par chance, j'avais conservé les coordonnées d'un compte épargne que mes parents m'avaient ouvert lorsque j'étais adolescente.

Le hasard faisait bien les choses pour une fois!

Il y avait une sacré somme dessus. Peut-être que Dieu ne m'avait pas complètement oublié?

Je soufflais enfin! Mes parents n'avaient pas annulé le prélèvement automatique alors l'argent continuait à y être verser, même après toutes ces années.

Personnellement, c'est ce compte qui m'a en partie sauvé, (Dieu bénisse les parents prévoyants!)

J'avais décidé de ne pas parler de ce compte à Khalil.

Pas parce que je voulais en profitais seule, certainement pas, mais je me disais que si il avait dilapidé tout ce qu'on avait sans me dire quoi que ce soit, alors il ferait pareil avec mes 28500€.

Je ne voulais pas le lui cacher, mais son attitude m'inquiétais.

Alors je ne pouvais pas faire autrement. Donc, j'ai préféré gérer ce compte seule et en toute tranquillité. En plus, ça me donnait un peu de liberté.

Ça m'évitais d'aller réclamer de l'argent à mon mari lorsque j'en avais besoin, mais ça me permettrait aussi de nous donner un peu d'oxygène en cas de coup dur.

Nous avions également vendu ma voiture pour avoir un peu de liquidité, mais ça n'avait pas suffit à nous remettre à flot.

Alors avec toutes ces difficultés, nous n'avions pas eu d'autre choix que d'élire domicile chez ses parents en attendant qu'on trouve un nouvel appartement.

Ça ne m'enchantait guère! Car cohabiter avec Alimata SOW était une véritable punition pour moi. Mais nous n'avions pas le choix...

Avec avec nos grosses dettes, il nous était totalement impossible de racheter une maison ou même de louer un appartement pour le moment.

De toutes les façons, aucune banque ne nous aurait fait de crédit!

Khalil avait vraiment déconné! Car en plus de l'hypothèque de la maison, Il avait contracté d'autres emprunts ci et là. Alors, quasiment tout son salaire passait dans les divers remboursements.

Il était pourtant cadre juridique dans une grande entreprise informatique. L'entreprise était côté en bourse, elle se trouvait dans le quartier d'affaires de La Défense à Paris. Il avait une excellente paye, mais ça ne suffisait plus.

La somme que nous devions était si importante et faramineuse, qu'on ne vivait plus qu'avec mon petit salaire de secrétaire comptable.

Non seulement, je vivais moins bien mais en plus, il fallait que je me coltine ma belle-mère qui évidemment mettait toute cette situation sur mon dos.

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Mis à jour : Chapitre 37 Épilogue   07-07 07:53
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