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Après une enfance difficile entre maltraitance, méchanceté et favoritisme, Chérifa Diop, fera la rencontre de Chérif. Et là, elle fera d'importantes découvertes sur sa vie !
Après une enfance difficile entre maltraitance, méchanceté et favoritisme, Chérifa Diop, fera la rencontre de Chérif. Et là, elle fera d'importantes découvertes sur sa vie !
***CHÉRIFA DIOP ***
Le bonheur !
Ce mot à sept lettres m'est inconnu depuis vingt ans. Et pourtant j'étais heureuse avec mes parents. Je menais une vie paisiblement paisible, ne pensant ainsi pas que le malheur arriverait un jour.
On demeurait à Dakar, plus précisément à Niary tally. Mon père n'avait pas une situation financière stable mais il était présent, attentionné et bien intentionné envers sa petite famille.
Mais tout a pris fin le jour où j'ai perdu celle qui me portait sur son dos et m'allaitait. Cette femme qui a gouverné mes premiers pas et qui m'a ouvert les yeux aux prodiges de la terre. Celle qui essuyait mes larmes, celle qui me réjouissait le cœur et enfin celle qui patiemment, supportait mes caprices.
En effet, c'était l'anniversaire de mon père et elle avait décidé de lui faire une petite fête. Elle voulait que je l'accompagne au marché mais j'avais des exercices à faire alors elle me dit:
Maman: chérifa, j'aimerai que tu saches que la vie n'est pas toujours rose. Tu auras beaucoup d'épreuves à surmonter mais sois forte. N'oublie jamais au plus grand jamais que tu es une fille de bonne famille. Une souffrance ne peut jamais être éternelle ma fille. À chaque fois que tu auras un problème, il faut juste que tu deviennes une fille de résignation. Je t'ai très bien éduquée et je t'ai inculquée de bonnes valeurs. Si une personne te manque, n'oublie jamais de fermer les yeux et elle sera comme près de toi. Il faut que tu réussisses ma fille. Il faut que tu montres aux gens que l'absence d'une personne ne t'a jamais perturbée. Boulmeu rousslo cherifa, ci ioe la am yakkar, boulma rousslo sama dom dji. Ioe yama mouneu siguil, yama mouna sagual tamit.
Moi: mais maman pourquoi tu me dis tout ça?
Elle s'en alla sans pour autant me donner une réponse. Elle n'était toujours pas revenue et il était 22h.
On commençait à s'inquiéter !
Personne ne comprenait rien car elle devait partir au marché "nguélaw" et ce dernier n'était pas loin de notre maison.
Mon père était allé à sa recherche, alors on m'a amenée chez ma grand-mère aux maristes.
J'avais le cœur qui battait follement, je ne pouvais tout simplement pas accepter de perdre cette femme.
Le lendemain, on m'avait enfermée dans une chambre par peur que je sorte mais c'est ma grand-mère qui m'avait appelée dans le salon pour me parler.
Elle: sama néné j'aimerai que tu saches que ta mère est très fière de toi et elle n'a jamais regretté de t'avoir mise au monde. Alors s'il te plaît, je veux que tu pries pour elle et n'oublie jamais que c'est la volonté divine si ta mère n'est plus de ce monde ma fille.
Je ne pouvais plus me retenir !
Ma mère ne pouvait simplement pas me laisser dans ce monde. Si on avait retrouvé son corps, je pourrais au moins partir pour formuler des prières au cimetière mais apparemment elle était morte dans un accident et son corps n'a pas été retrouvé par la suite. Ce qui fut très bizarre.
Après son decès, ma grand-mère voulait que je vienne habiter avec elle mais je voulais avoir de l'amour et de l'affection paternel.
J'ai choisi de vivre avec mon père mais si je savais qu'il allait épouser une certaine Ndèye Khady Touré six mois après la mort de ma mère, j'accepterais de vivre aux maristes.
J'en voulais d'ailleurs à mon père d'avoir remplacé ma mère aussi vite. Mais je ne pouvais faire autrement que d'accepter cette fameuse khady.
Au début, Ta khady était gentille et s'occupait bien de moi. J'avais même commencé à l'appeler maman.
Mais tout cela a pris fin le jour où mon père est allé en voyage avec un client vu qu'il était avocat.
Elle m'a attachée, enfermée dans sa chambre et n'a cessé de me frapper.
J'étais d'ailleurs stupéfaite de la voir aussi barbare et cruelle avec moi.
Dire que je croyais qu'elle était une sainte mais non elle avait deux visages.
Elle s'occupait bien de moi devant mon père mais si tel n'était pas le cas, c'est ma fête.
Même pas un an, elle donna naissance à une mignonne petite fille: Abibatou diop qui était comme ma fille car je m'occupais d'elle. Mais en grandissant, Ta khady l'avait transformée en une pourrie gâtée.
Après Aby, c'était Awa Diop.
Ma vie commençait à être difficile entre le favoritisme et la méchanceté de mon entourage.
Par la suite mon père avait acheté une maison assez spacieuse car il commençait à beaucoup gagner, vu qu'il était doué dans son domaine.
A mes 18 ans, j'avais un meilleur ami avec qui je partageais mes joies ainsi que mes peines. Il était parvenu à être un très bon ami pour moi.
Il était venu me rendre visite et Ta khady en avait profité pour me traiter de pute. Ils l'ont humilié et l'ont mis dehors.
J'avais perdu mon seul ami. Je ne cessais de me résigner rien qu'en pensant à ma mère. La méchanceté de ma tante augmentait de plus en plus.
Mais toutes ces épreuves prendront fin un jour ?!
Bienvenus dans mon monde !
..............
Moi: Ta Khady, Je vous en supplie, ne me frappez pas aujourd'hui. Mon corps est submergé de plaies, je vous jure devant Dieu que je ne peux plus supporter cette souffrance. Ayez un peu pitié de moi. Ça fait maintenant deux semaines que je n'ai rien mangé à part boire de l'eau. Ça fait deux semaines que je n'ai pas pris une douche. Je me sens sale, s'il vous plaît, laissez-moi sortir. Ça fait maintenant quatorze jours que vous m'avez enfermée dans cette cave puante. Je ne pense vraiment pas avoir fait une chose trop grave pour que vous m'infligiez cette souffrance. Je ne vous ai jamais rien fait Khady alors laissez-moi en paix de grâce.
En effet, il y a deux semaines, je me suis disputée avec ma petite sœur Awa et elle en avait profité pour raconter des sottises à mon sujet.
Ma tante m'a donnée une bonne punition en m'enfermant dans la cave de cette maison qui me semblait une prison.
Deux longues semaines !
J'ai passé deux semaines dans une cave comme si j'étais un animal.
Deux semaines sans manger, deux semaines sans prendre une douche et enfin deux semaines sans prier.
Ma tante était vraiment cruelle.
Après lui avoir supplié de me laisser sortir, elle fit comme si j'étais un mur en sortant de cette piece tout en prenant soin de bien fermer la porte.
Je me couchai sur les carreaux avant d'éclater en sanglots. Je ne méritais vraiment pas ce que ma Tante m'avait fait.
Dire que j'ai passé toute ma vie à obéir à ses odres et à m'occuper de ses filles qui ne me respectaient point.
Je me suis mise à prier pour que le bon Dieu me vienne en aide car je ne pouvais plus supporter toutes ces épreuves.
***CHÉRIF TOURÉ***
Nous voilà à l'aéroport en train d'attendre ma tante et ses filles. En effet, nous venions New york, la où je suis né.
Je suis venu au sénégal avec mes parents dans le but de choisir une femme entre les deux filles de ma Tante Khady.
J'avais beaucoup de copines aux USA mais elles ne m'aimaient pas, elles aimaient juste mon argent. Ce n'est pas que je suis riche mais j'avais quand une situation financière stable. Et je parvenais aisément à subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille.
Après mes innombrables ruptures, ma mère me proposa de venir au Sénégal afin de choisir une femme.
Ça me plaisait vraiment de venir au pays de la téranga vu que c'était la première fois de toute ma vie.
J'espérais juste avoir une femme qui serait à la hauteur de mes attentes.
Nous vîmes de loin ma tante Khady qui était avec deux filles super indécemment habillées.
Je me rassurais juste en me disant qu'elles ne pouvaient pas être Awa et Abibatou.
J'ai gaspillé mon argent en achetant trois billets !
Ma tante fit ses salutations avant de nous présenter à ses filles. Elles étaient belles mais je n'aimais pas le comportement vu qu'elles m'ont toutes salué en me faisant la bise.
Ne nous sommes quand même pas des blancs !
C'était un peu deplacé à mon goût.
Par la suite nous sommes allés chez elles. Leur maison était radieuse et spacieuse.
À peine que je me suis installé dans ma chambre, Awa vint. J'ai remarqué qu'elle avait changé de tenue mais ce qu'elle avait mis était trop sexy.
Elle me dit de la suivre pour qu'elle puisse me faire visiter la maison. Je m'exécutai et elle me fit visiter toute la maison sauf une seule chambre.
Mais j'y suis quand même entré. Une fois à l'interieur, je vis une photo d'une femme qui devait sûrement avoir mon âge.
Sa noirceur était divinement ébène. Son regard était perçant et à la fois hypnotisant.
Awa(en pleurant): C'est Chérifa, ma grande sœur. Elle me manque tellement. Elle me considérait comme sa propre fille. Tu ne sais même pas ce que j'ai ressenti le jour où on m' a annoncé son décès. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps jusqu'à maintenant, je ne reste jamais une seule journée sans pleurer. Elle me manque de plus en plus.
Je la pris doucement dans mes bras. Elle avait l'air si sincère avec ses larmes qui ne cessaient de couler.
J'avais franchement de la peine pour elle car je savais bel et bien ce que ça fait de perdre un être qui nous est cher.
Je suis parvenu à la calmer. Par la suite, je me suis dirigé vers ma chambre.
À peine couché sur mon lit, je reçus un message de l'autre sur whats'App. Elle portait un sous fesses trop sexy et me dit de partir dans une des caves de la maison et que les clés se trouvaient dans le salon.
Alors je décidai de partir. Elles veulent jouer, hey bien on va jouer !
Devant la porte de la cave, je me mis à chercher laquelle des clefs pouvait ouvrir cette porte.
J'allais ouvrir la porte quand ma tante cria mon nom comme si j'étais sur le point de commettre une erreur.
Je me retournai et elle avait l'air d'avoir peur. Je lui demandai ce qui se passait mais elle me répondit en changeant de sujet.
C'est là que j'avais commençé à avoir des doutes. Abibatou n'avait pas de chance car sa maman avait tout gâché.
Une semaine s'était écoulée...
Je me promenais dans la maison car je ne pouvais pas faire la sieste vu que ça ne faisait pas partie de mes habitudes.
Je repensais encore à ces derniers jours. Les filles faisaient tout pour me charmer mais moi je n'aimais rien chez elles.
Leur mère était hypocrite de chez hypocrite !
Leur père ne pratiquait point la religion !
Ma mère ne cessait de me mettre la pression car elle voulait que je choisisse au plus vite ma femme mais elle ne savait pas que je n'aimais pas ces filles.
En passant devant la cave, je me souvîns automatiquement de l'attitude de Ta Khady quand j'ai failli ouvrir la porte.
Alors je décidai de prendre les clés pour ouvrir mais j'ai eu la plus grande surprise de ma vie rien qu'en voyant une femme inconsciente. Je me dirigeai doucement vers elle mais quand j'ai vu son visage, j'étais juste choqué.
Mais n'est-elle pas censée être morte? Je suis resté des minutes sans réagir. Sachant que sa vie était en danger, je la portai jusqu'au salon et appelai Ta Khady. Il fallait que je fasse semblant.
Moi: Ta Khady, je passais devant la cave quand j'entendis une femme crier de l'aide mais quand j'ai ouvert la porte, elle était déjà inconsciente. Je pense qu'il faut qu'on l'amène à l'hopital sinon elle risque de perdre la vie.
Elle avait peur et ça se voyait sur son visage. Les filles faisaient des tchipp comme si cette fille n'était pas leur sœur.
Avec l'aide mon père, nous avons amené Chérifa à l'hopital. Une fois là-bas, elle est restée trois jours à dormir sans se réveiller. Trois jours pendant lesquels, il n'y avait que moi qui allais la voir.
Je me demandais si elle était une bonne personne. Le comportement de Ta Khady m'étonnait beaucoup et je me disais que c'est parce qu'elle n'était pas sa mère.
***CHÉRIFA DIOP**
Ta Khady avait attaché mes mains ainsi que mes pieds dans une chaise.
On était dans une pièce que je ne connaissais pas. Elle prit un seau d'eau qui contenait de l'eau hyper froide.
Elle me fît un sourire diabolique avant de verser l'eau sur moi. C'était tellement froide que je me suis mise à frissoner comme pas possible.
Ma sœur Awa enleva la ceinture qu'elle avait autour de sa taille et la donna à sa mère. Elle me frappait d'une une brutalité inouïe. Je criais et je me tordais de douleur mais rien.
Elle insultait ma mère ainsi que ma personne. Après que mon corps fût complètement submergé de plaies, elle prît de l'huile et le chauffa sur le gaz. Après cela, elle me regarda longuement avant de faire un sourire et versa l'huile sur mon corps.
Moi: Nonnnnnnnnnnnnnnn !
Mon Dieu ! C'était un rêve, un rêve dans lequel Ta Khady me torturait. J'éclatai en sanglots rien qu'en y pensant.
Ma vie était vraiment tout sauf rose. Je croyais que j'étais encore dans cette cave mais je me suis rendue compte que j'étais dans un lit d'hôpital.
Quelques minutes après, je vis le docteur qui était avec mon frère Momar et un autre gars que je ne connaissais pas.
Mon frère s'avança doucement vers moi et me prit dans ses bras. Je pleurais de plus belle car s'il était là, ma tante n'allait pas me traiter de la sorte. Après un long câlin, il essuya mes larmes avec son pouce.
Je balayai mon regard et il croisa celui de ce gars qui était avec mon frère. J'ai soutenu son regard pendant quelques minutes. Dire que ce gars avait un regard hypnotisant. Il était un peu trop mignon à mon goût. Sa barbe était fine, lévres étonnement roses, nez pointu. En plus son parfum était enivrant et titillait mes narines.
Momar: hum hum! Ma princesse, je te présente Cherif Touré. Il est mon cousin, mon frère, mon ami. Il est un homme juste bon, il a toujours été là avec moi et c'est lui qui m'a aidé quand j'en avais plus besoin. Il est venu au Sénégal uniquement pour choisir sa femme entre Awa et Abibtou. Cherif, je te présente Chérifa ma princesse, une fille juste une gentille.
Cherif: Enchanté cherifa !
Moi: euh moi de même Chérif.
Je ne savais ce qui m'arrivait et pourquoi je begayais en lui parlant. Pourtant il était normal.
Par la suite mon frère me demanda la raison pour laquelle on m'avait enfermé dans la cave et Cherif nous a dit que ma sœur Awa lui avait mentie en lui faisant croire que j'ai rendu l'âme. Trop de foutaises !
Je suis sortie le soir et mon frère nous a amené dans un restaurant. J'ai mangé deux plats, tellement j'avais faim.
À la maison, dès que Chérif a ouvert la porte, Ta khady me donna deux gifles tout en pleurant.
Pendant trois ans, Shane s'est marié avec Yvonne, partageant des nuits torrides, tandis que sa dévotion s'accrochait à son ex. Yvonne s'efforçait d'être une épouse dévouée, mais leur mariage semblait creux, construit sur le désir plutôt que sur une véritable chaleur. Tout a changé lorsqu'elle est tombée enceinte et que Shane l'a poussée sur la table d'opération en l'avertissant : « Soit toi, soit le bébé survit ! » Brisée par sa cruauté, elle a disparu dans le chagrin et est revenue plus tard, radieuse et accomplie, laissant tout le monde stupéfait. Hanté par le remords, Shane lui a demandé une autre chance, mais Yvonne a souri et a répondu : « Je suis désolée, les hommes ne m'intéressent plus. »
En public, Elena était la secrétaire dévouée de Lucas, le puissant PDG. En privé, elle était l'épouse qu'il n'avait jamais officiellement reconnue, vivant dans l'ombre de son amour pour une autre. Le jour où Elena découvre qu'elle est enceinte, son cœur explose de joie, imaginant un nouvel avenir pour eux. Mais ce bonheur est vite balayé lorsqu'elle apprend que Lucas s'est rapproché de son premier amour, relançant une ancienne passion qu'elle ne peut concurrencer. Dévastée, elle prend la décision la plus difficile de sa vie : le quitter et s'effacer de son monde. Des mois plus tard, lors d'une rencontre imprévue, Lucas ne peut ignorer le ventre arrondi d'Elena. Sa voix trahit son étonnement et sa jalousie : « De qui attends-tu'ce bébé ? » Avec un sourire glacé et une lueur de défi dans les yeux, Elena répond, mordante : « Cela ne te concerne pas, mon cher ex-mari. »
Huit ans. C'était le temps que j'avais donné à Lucas, ma jeunesse entière vouée à son bonheur et aux promesses de mariage qu'il m'avait faites. Mais lors du gala à l'Opéra Garnier, devant mes amis et la haute société parisienne, le masque est tombé. Lucas a non seulement flirté ouvertement avec Manon, sa jeune stagiaire, mais il a commis l'impensable. Il m'a forcée à lui donner la broche Art Déco de ma grand-mère, mon héritage le plus cher, pour l'offrir à Manon. Puis, dans un geste de mépris glacial, il a brisé l'originale, me laissant démunie. Le coup de grâce est venu d'une story Instagram : Lucas demandait Manon en mariage, et sur sa robe, scintillait non pas le collier qu'il m'avait promis, mais MA broche. Le lendemain, il a eu l'audace de me présenter une copie bon marché, pensant me duper encore. La douleur était insoutenable, le cœur en miettes, mais cette fois, elle s'est transformée en une rage froide, implacable. Comment l'homme que j'avais aimé huit ans, mon meilleur ami, avait-il pu me trahir et me rabaisser avec une telle cruauté, avec une impunité aussi écœurante ? Au bord du gouffre, brisée mais résolue, j'ai composé un numéro que j'avais gardé secret : celui d'Alexandre de Valois. Sa réponse, calme et sans hésitation, a scellé mon destin : « Quittez Lucas. Épousez-moi. » Un « D'accord » chuchoté a marqué la fin d'une ère. Ce n'était pas une fuite, mais le début d'une revanche glaciale, orchestrée dans l'ombre, qui allait le détruire.
« Tu as besoin d'une mariée, j'ai besoin d'un marié. Pourquoi ne pas nous marier ? » Tous deux abandonnés devant l'autel, Elyse a donc choisi de se marier avec l'inconnu handicapé de la salle voisine. Prenant pitié de son état, elle a décidé de le gâter après leur mariage. Elle était loin de se douter qu'il était en fait un puissant magnat. Jayden pensait qu'Elyse ne l'avait épousé que pour son argent et prévoyait de divorcer lorsqu'elle ne lui serait plus utile. Mais après être devenu son mari, il a été confronté à un nouveau dilemme. « Elle n'arrête pas de demander le divorce, mais je n'en veux pas ! Que dois-je faire ? »
En regardant les papiers du divorce, mes lèvres se sont courbées en un sourire moqueur. 'Quelle grande idiote suis-je ? Comment peux-je penser qu'il donnera une chance à ce mariage ? Comment puis-je oublier que je n'étais pour lui qu'un outil pour se défouler jusqu'à ce que sa bien-aimée Tina revienne. Puisqu'elle est revenue, comment pourrait-il me laisser là ?' "Après avoir signé ces papiers, vous recevrez 100 millions de dollars en guise de pension alimentaire." ajouta l'avocat. A cause de ses paroles, je suis revenue à mes esprits, ai pris le stylo qu'il me tendait et ai signé mon nom. J'étais aussi épuisée par ce mariage, tant physiquement que mentalement. Même si je voulais que mon enfant naisse dans une famille complète, je ne voulais pas qu'il ait une belle-mère et vive misérablement comme moi pour le reste de sa vie. Après avoir pris les papiers de ma main, l'avocat m'a donné la carte bancaire, a fait demi-tour et s'apprêtait à partir quand il s'est arrêté à la porte. Il s'est ensuite retourné et a ajouté : "M. Leblanc a dit qu'il espérait que vous ne le harcellerez pas, sinon vous devrez en assumer les conséquences." Les mots de l'avocat étaient comme un couteau qui me transperçait le cœur, mais j'ai quand même acquiescé. De toute façon, je ne prévois pas non plus d'avoir quoi que ce soit à voir avec lui à l'avenir. Je veux juste vivre une belle vie avec mes enfants. Après le départ de l'avocat, la chambre est retombée dans le silence. J'ai posé ma main sur mon ventre et dit à mes enfants : "Bébé, je suis désolée, maman ne peut pas t'offrir une famille complète ! Mais je te le promets, je ferai de mon mieux pour te donner l'amour d'une mère et d'un père." 'Quant à en donner un de mes enfants, je ne le ferai jamais. Ce sont mes bébés et ils ne sont qu'à moi. Je vais les mettre au monde et les élever quoi qu'il arrive...' Quatre ans plus tard... Freyja est revenue au pays avec ses trois enfants, pour hériter de l'entreprise laissée par son grand-père...
Pendant huit longues années, ma vie tournait autour d'Antoine de Valois. J'étais son ombre discrète, son assistante dévouée, anticipant chacun de ses désirs, et secrètement, son amante clandestine depuis quatre ans. Notre arrangement était basé sur un amour fou et insensé de ma part, et une froide commodité de la sienne. Puis, Camille de Rohan, son amour de jeunesse, est revenue. Antoine, sans aucune considération pour mes sentiments, l'a affichée publiquement, la déclarant l'unique femme de sa vie. Mon monde s'est effondré. Ce n'était que le début de mon calvaire. Aveuglée par la jalousie et forte de la cécité d'Antoine, Camille a entrepris de me détruire. Elle m'a délibérément humiliée : j'ai dû ramasser sa traîne de robe comme une servante, elle a versé du café brûlant sur moi, et m'a accusée publiquement de vol lors d'une soirée mondaine. L'apogée de sa cruauté fut quand Antoine lui-même, sur ses ordres, m'a forcée à m'agenouiller sur le trottoir glacé de l'avenue Montaigne, exposée à la honte devant tous les passants. Mon cœur, naguère si plein d'amour, s'est brisé en mille morceaux. Comment l'homme que j'aimais, à qui j'avais tout donné, pouvait-il me réduire à cela ? N'étais-je rien d'autre qu'un objet, « personne d'important » pour lui ? J'ai subi cette trahison et cette humiliation avec une dignité mourante. Mais cet acte de barbarie m'a libérée. Ce jour-là, j'ai su que l'amour que je lui portais était mort. J'ai tout quitté, Paris, lui, notre passé. J'ai choisi de me reconstruire, loin de cette folie. Et même quand Antoine, face au chaos qu'il avait créé, a finalement ouvert les yeux et s'est mis à me supplier de revenir, il était trop tard. Mon cœur est resté muet. L'amour était mort, pour toujours.
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