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Historique
Séparées depuis la naissance

Séparées depuis la naissance

Auteur: Guessale
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Chapitre 1 Prologue

Nombre de mots : 2366    |    Mis à jour : 26/10/2022

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Dib Ndour et je suis nouvelle bachelière. J’ai dix huit ans mais je parais plus âgée. D’après les autres, je suis très belle. Ma mère est issu d’un métissage peulh et sérère et j’ai hérité d’elle sa peau claire et sa beauté légendaire. Avec mes longs cheveux et ma peau claire, j’attire le regard même si je n’aime pas qu’on me regarde. J’aime me fondre dans la masse mais dés fois c’est difficile. Quand j’entre dans un lieu, tous les regards converge

le faire. Lui, quand il a une nouvelle épouse, il oublie les autres et c’est toujours ainsi jusqu’à ce qu’il rencontre une autre femme pour remplacer la dernière. Il a connu un nombre incalculable de divorces et ses enfants peuvent être divisés en deux équipes de rugby tant ils sont nombreux. Ma mère est la première femme et elle compte le rester car malgré tout ce que mon père fait, elle refuse de divorcer car dit elle que sa famille ne connait pas ce mot. La première fois que j’ai voulu aller à Dakar, papa avait refusé et il a fallu l’intervention de mes oncles pour avoir son accord. Je suis très complice avec mes oncles mais n’empêche, dés que je pose les pieds à Dakar, je me concentre sur les objectifs car je ne veux pas les décevoir. Au village, les gens ont une mauvaise image de Dakar car disent ils, les jeunes se pervertissent là bas sans la présence d’un adulte à leur coté. On dépasse rapidement la ville de Fatick. Le car roule vite car ne faisant pas d’arrêts ce matin. Vers dix heures, on arrive à Dakar. Je suis fatiguée mais j’observe la ville comme si c’est la première fois que j’y viens. Dakar est une ville qui se transforme de jour

ossible mais on continue de patienter. Vers quatorze heures, j’attends quelqu’un qui appelle mon nom ; je me lève et me dirige vers lui. Il libère les autres filles car je suis prise. J’entre à l’intérieur de la maison. On a eu nos entretiens d’embauche avec un grand homme noir à l’entrée donc je n’avais pas encore eu l’occasion de voir la maison. C’est une belle maison peinte en beige. Tout est en vitre et il n’y a aucune tache. On peut se mirer sur les carreaux tant c’est propres. Je suis vraiment impressionnée par le luxe qui règne dans cette maison. Je n’ai jamais mis les pieds dans un tel endroit et je regarde partout. Un homme blanc entre en ce moment et me tend la main. Je le salue timidement en baissant les yeux. Il est certes un peu âgé mais pas trop, surement la quarantaine. Il se présente comme Antoine Dupond et il travaille à l’ambassade de France au Sénégal. Sa femme est en voyage et son frère lui a laissé sa fille car il

ouple n’a pas encore d’enfant d’où les nombreux voyages de Madame Françoise pour ses traitements. Je n’ai pas d’horaires pour mon travail car la petite se lève tard mais j’ai l’habitude de faire mes prières tôt et de lire ensuite un livre avant le réveil des autres. J’ai un bac scientifiqu

d’attraction qui est à quelques mètres de la maison. Au début, c’était le jardinier qui nous accompagnait mais depuis quelques temps, Monsieur Dupond nous amène souvent. Il est satisfait de mon travail et la petite aussi m’apprécie beaucoup. Je lui fais de jolies tresses avec ses cheveux couleur blé et on s’amuse toutes les deux comme des folles. La petite, quand elle ne te connait pas, est très réservée mais dés que ce barrage est franchi, c’est un enfant jovial qui aime la compagnie des autres. Au parc d’attraction, on s’est liées d’amitié avec les autres enfants qui y viennent. Madame Dupond elle, n’aime pas les enfants tout le contraire de son mari. Je me demande même pourquoi elle fait de nombreux voyages pour se soigner afin d’avoir un enfant. Le premier mois arrive rapidement sans que je le sente. C’est vrai que cette année, j’ai un travail apaisant et bien payé aussi. Les autres années, je travaillais comme domestique dans des familles sénégalaises et je n’arrêtais pas du matin au soir. Et avant d’avoir ce travail, c’était tout un problème car les employeuses ne veulent pas d’une jolie fille à coté de leurs maris et je n’ai pas choisi d’être belle mais dieu a fait les choses de cette manière donc qu’est ce que j’y peux. Donc pour cette année, je suis gâtée car pour juste tenir compagnie à une petite et agréable fille, je gagne quatre fois le salaire de mes autres camarades. Monsieur Dupond qui en passant m’a demandé de l’appeler Antoine me convoque d

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