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roun ? Sais-tu ce que tu m'as fait ? Connais-tu le déshonneur que cet e
a mère était une femme égoïste et égocentrique mais je ne savais pas qu'elle était à ce point prête à m
de plus en plus triste. Triste et en colère. En colère car la santé défaillante de celui-ci m'inquiète. Mon père c'est mon roc. Mon tout. L
il amènerait ma mère se pavaner et s'extasier sur sa vie de riche retraitée. Qu'il avait pour rêve de me voir suivre ses pas et reprendre son entreprise en t
oit le Cameroun soit la prison. Qu'aurais-je bien pu faire ? S'en
e dernière. Comme je regrette de n'avoir pas épousé ton frère et t'avoir préfé
au plus bas en le comparant à son frère et pire ennemi. Je ne peux plus supporter d'entendre un mot de plus. Non, du haut de mes vingt
trine et ma mère, qui ne paraît pas le moins du monde surprise par mon entrée, me fixant de ses yeux de biches comme si de rie
Tu sais très bien qu'il est fragile pourquoi le fais-tu souffrir ainsi ?
ns qui m'avaient manqué. Je n'avais jamais senti que mon avis comptais dans quoi que ce soit. Elle avait cette manière de m'exclure de tout. Au départ j'en avais été blessé mais avec le temps je me suis
tit morveux ? Pour qui tu te pr
et lui faisant face. Je lui crache cela au visage sans peur. J'en ai marre qu'elle me traite comme u
te pas attention car toute ma personne est tournée vers
s qu'il est temps de mettre les ch
en essayant de se lever du lit
n ça suffit comme ça je crois qu'il est temps pour moi de me libérer
nt débile. Je sais que je suis plutôt intelligent pour un mec de mon âge mais je n'arrive pas à décoder les paroles de ma mère. Du moins je crois que je ne l
parle papa ? C'est quoi c
en. Répond-il en me
ompte. Je ne veux pas qu'il
ée, Elle ne sait plus ce qu'elle
ourne vers moi, Elle s'assure que nos yeux
s.ta.putain.de.mère. Détache-t-elle chaque syllabe afin
s c'est quoi cette histoire de me
t. Je sens le souffle me manquer. Ma tête se met à siffler atrocement. Non cela ne peux pas ê
épond-elle. Et je me rends compte que j'ai pensé à voix haute.
ns un nœud épouvantable se former dans mon coeur et dans ma gorge. La douleur de cette révélation commence à se répandre dans
ait sauf de cette putain de voix qui me criai
pour lui répondre et s'en suit une longue joute verbale donc je suis le principal sujet. Je ne comprends rien de leur échange. C'est comme si
n père dont la voix me paraît pou
in de bonne femme avec qui tu
su garder tes jambes fermées toi aussi cela
s né simplement parce que mon père avait voulu rendre à ma mère la monnaie de sa pièce. Sans co
'avais le diable à mes trousses. Je cours comme un détraqué et quitte la villa que mes parents
. Je dépasse ce centre sportif où je vais souvent courir sans m'en rendre compte. Le petit café où je vais parfois me changer les idées a
Je pose mes mains sur mes genoux pour reprendre calmement mon souffle. Les battements de mon coeur ralentissent doucement. Je lève la tête pour observer où ma fuite m'a conduite. Je ne distingue pas vraiment la nature des arbres parsemés dans cette vé
convaincre une fois pour toute. Je suis le fruit de l'infidélité de mon père. Ma mère n'est pas ma
aits qui se sont déroulés dans ma vie et qui auraient dû me mettre la puce à l'oreille si j'y avais prêté plus d'atten
mais je crois que mon instinct de survie du haut de mes huit ans était déjà bien fort car je remontai rapidement à la surface. Malheureusement pour moi je ne savais pas nager. Je commençais à battre l'eau de mes mains tout en criant au secours pour que l'on vienne m'aider. Dans ma panique, Je vis la chienne de ma mère se débattre elle aussi non loin de moi en aboyant fortement. Mes cris et ceux de la chienne allertèrent ma mère et ses amies. El
nd de la piscine. Si ma mère avait préféré sauver sa caniche à moi, alors à quoi cela me servait-il de me battre ? De lutter ? Je me laissai descendre quand soudain je sentis deux bras puissants me tirer hors de l'eau et me coucher sur le sol. Je toussai p
ressents pour cette femme qui m'avait blessée tout au long de ma tendre vie sans remords. J'enfuis mon visage dans mes mains, mes coudes sur les genoux pour soutenir ma tête et pleure tout mon soûl. Mes larmes ricochent contre mes chaussures a
e jeune fille, une adolescente tenir sa tête en pleurant. Je souris face à cette analogie des gestes. Elle se tient en face de moi et adopte la mê
e n'arrive plus à supporter. Pourquoi tu es parti si tôt ? Je n'ai person
lus belle. Ses pleurs et cris déchirent quelque chose en mo
Tu m'as abandonnée chez elle et tu es partie. Et son mari me fait voir de toutes les couleurs. De là où tu es, j'espère que tu souffres le martyr de me voir
je me lève comme un automa
e fait qu'en elle je me voyais, en sa douleur je reconnaissais la
e. Je tends la main pour relever son visage couvert de la
bébé ? Regarde
ivers. Dans ses ténèbres et je lui promet sans savoir sur quoi vraiment qu
ion de son visage, Elle acceptait de plonger