A QUI LE CŒUR DE LA DOMESTIQUE ?

finesse racée de ses poignets n'avait d'égale que la délicatesse de ses chevilles ou semblait courir un perpétuel frémissement. Si les camisoles de Régina n'étaient pas faites de riches étoffes, ell

Hotegni, Régina avait trois frères : Anstea, l'aîné de la famille ; Pascal, l’avant et Damien qui était enfin le benjamin. Régina était en effet la cadette de l

aire savait ce qui pouvait la rendre heureuse. Et puisqu’il savait aussi les conséquences que c

ne lui était pas encore beau. Et voilà pourquoi, pour lui exprimer sa gratitude, l’homme avait suppri

ettre à sa femme Célestina la fidélité éternelle. Pendant que tous ses coll

artageaient le déjeuner ou le dîner en présence des enfants, ils étaient fiers de s’exprimer l’un à l’autre combien l’ombre de l’un valait chère pou

arii, priait qu’un jour, Dieu puisse lui donner un mari aussi simple comme le

l serait très rare d’en trouver deux hommes de la même catégorie que son maître, la jeune femme se disait intérieurement et désespéré

le se rappelait aussi quelquefois de ses parents où à moindre une petite erreur, son père passait sa mère à tabac. Elle avait c

nnait la jeune domestique qui travaillai

rine qui prenait de volume et le derrière qui finissait à se faire plus remarquer, Anstea n’arrivait plus à contrôler ses émotions vis-à-vis de la jeune fille. Surtout quand celle-ci se considérait à la maison et portait de

ea lui éprouvait des sentiments. Son seul défaut était le fait que parfois, il n'av

re, Anstea avait toujours quelque chose à lui demander tout simplement pour

estique n’était ni de son genre ni de sa classe. Parfois allait jusqu’à lui dir

d sur la même domestique et personne ne

lui donnaient une très belle légende qui pourrait être comparable à une métisse déesse. Pa

ait peut-être la jeune fille dans sa chambre, histoire de lui arranger ses documents o

amille ne vivait pas indépendamment tels ses frères. Puisqu’elle était u

l’école. Dans la maison toute entière, Régina était la seule personne qui

mbrant. Chaque fois, surtout lorsqu’elle se rappelle combien ses copines viennent lui parler de leur liberté chez elles là-bas, Ré

elle comparait le mode de vie de ses condisciples au sien et en regrettait ;

est la même chose. Malgré les milles et une question que lui adressait sa mère, jamais Régina n’osait dire la vraie raison qui se cachait

ui disait sa mère ne la rendait heureuse. Celestina, pétrifiée de l'

ttes, tu n'as que la mine serrée ? Que se passe-

le s'attendait déjà à une telle question qui allait ven

ndais-tu déjà

suis de mauvais poil ce matin

Mais Anatole t'attend déjà dans

an, je vais par

rnée à toi,

rci

plus tard, rejoignit Anatole qui avait déjà fini d’épo

ous pouvons mai

a, s’écriait Odile qui courait du sa

le porter sur moi puisque ça n

rd, excu

te faire excuser po

ant que le véhicule faisait une inte

ence lourd interposait chauffeur et fille

it par atterrir le seuil de la devanture d

t Régina, je t’en prie, ne tarde pas à

endrai à temps, c’est pr

même refrain ? Je t’ai déjà interdit plusieurs fois d’arrêter

a patronne et quoi que vous fassiez, je vous dois le respe

L’aide du pauvre dans la vie d’un riche est très indispensable, retiens-le. A partir de maintenant, sache que le fait de me tutoyer ne diminuera rien de ton salaire ni de la conser

de vous faire ces idées. Je n'aimerais pas que vous abordie

s à me tutoyer car, j'ai le pouvoir de te faire perdre ton job si tu ne sais

egard de l’adresse de son interloc

ais pas perdre ton job. Alors

n peu difficil

etiens encore sur la pelouse du portail, alors

t ce que tu veux, je t

i, à c

’ac

ard, s'éclipsa des lieux. Régina ne se tint pas

*

r de petits clins d'œil sur le cadran de l'horloge qui se tenait au che

da-t-elle, tout bas ; pourquoi jusqu’à l’

, la jeune femme se leva de son canapé et

travail qui l’occupe

femme dirigea son regard une foi

e zéro heure ; où lui est

e fois encore son téléphone, y composa quelques chiffres et l

n numéro ne passe pas, s

ristait. Embrouillée, elle ne savait qui appeler au secours. Elle se posait de

nées soit quatre, n'a pas eu la chance de concevoir. Et, jour comme de nuit, voy

irement des yeux, elle se demandait à son Dieu créateur pourquoi il évitait la honte à c

jeunes couples qui ne sont pas encore prêts pour en assumer les responsabilités et

que ce n’étaient pas ses larmes qui résoudraient sa situation. Elle s’essuya rapidement le visage et alla s’as