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Historique
La main au feu

La main au feu

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 2337    |    Mis à jour : 25/05/2022

e. La route était contenue entre ces deux murs, dressés telles des menaces que l’hiver imposait. Qu’une pensée fut trop prenante et elle se faisait ramener à l’ordre par les in

r. Une femme qui était assise dans l’entrée de l’immeuble avec quelques autres itinérants cria à l’homme qui avait jailli de venir se rassoir : « Let her go, don’t be a fucking asshole ». « thanks m’am, thanks », dit-elle en baissant la tête avant de continuer sa route en toute hâte. Quoi dire, que faire ? Elle aurait voulu retourner voir la dame, lui dire qu’il fallait continuer d’agir de la sorte, la remercier davantage, récompenser ce comportement… Mais qui était-elle elle-même pour se permettre de vouloir récompenser le comportement d’autrui, la dam

yeux baissés. Elle le reconnut, lui dit « salut », il leva les yeux, esquissa un sourire qui la précipita dans un état de pétrification assez proche de celui de la ville. Elle fouilla dans ses poches, trouva u

animal. Elle ne savait pas exactement ce qu’elle cherchait, lui saurait quoi trouver. Elle passa devant une buanderie, une femme frappait à la porte vitrée, les larmes au bord des yeux. Elle s’arrêta, fit signe à la femme d’appuyer sur le bouton qu

r à une fraise pour chasser le dégout. Elle n’y croyait pas. Du moins, ça ne marchait pas pour elle. Sa technique était plus tangible, elle se bouchait le nez et respirait par la bouche. Chasser les idées n’avait jamais été son fort, elle les retournait dans to

ent accaparantes et la nuit s

aque de bois à roulette dans la noirceur totale d’un long boyau de la ville, chantonnant quelques vers pour garder le courage. Un

i. Les braises qui les réchauffent, la ville entre les branches, il l

Elle chante pour eux qui jouent, ne donne pas son vrai nom mais u

rien garder, car elle craint que la nuit n’en perde sa magie. Elle voudrait que le ciel lui envoie deux ailes blanches qu’elle porterait au dos pour voir la vue d’en haut et pouvoir s’échapper si

is qu’un ami s’est fait battre devant elle, pour elle en plus, elle n’a rien fait, figée. Le sang a giclé sur ses chaussures blanches. Elle ne veut plus figer. Elle veut des poings, et pourtant elle ne veut pas se battre. Elle veut fuir, avec des a

elle aurait pu offrir un tour dans le ciel au garçon à la casquette tendue, elle

ont rejoints et ont chanté pour la paix en se tenant la main. Le bombardement a été annulé. Elle se demande si on pourrait faire ça, si ça peut marcher encore, si tout le monde se donne la main et chante pour la paix est-ce q

ils ont été. Elle se dit que tout est possible. Elle regarde ses mains, pense à toutes les autres mains qu’elle a serrées. Elle a le vertige, elle est minuscule, comme lorsqu’elle

fit du café et on mangea des crêpes et des croissants. La discussion était enflammée mais les journalistes n’avaient pas vraiment des points de vue différents, ils avaient des idées communes qu’ils divulguaient dans un état d’excitation. À la fois, cela permettait d’aller plus loin dans une direction, mais elle trouvait qu’il manquait l’avocat du Diable. Le problème de cet avocat, c’est que pe

pleine phase d’excitation il courrait dans tous les sens, déplaçait les meubles, plantait des clous, suait à grosse goutte et d’un bon remettait parfois l’aiguille du tourne-disque un peu plus haut pour entendre à nouveau quelques mesures qui l’obsédaient. Ell

lez-vous tou

’une réunion, je doi

nco

pour un autre j

quand ? demanda-t-ell

jonchaient le sol, pris une feuille blanche, la boîte de crayons de couleur qu’on lui avait offerte, une nuit, et se mit à dessiner en piochant son inspiration dans les livres ouverts autour d’elle. Un mot, une phrase, et les couleurs qu’elle allait choisir se mettaient à scintiller dans la boîte. La musique qui venait du salon lui servait de rythme et ses m

bre de courir à son gré. Elle passa devant la Statue et inscrivit, au feutre blanc sur les dalles grises « je suis l’oiseau de nuit qui passe dans ta vie, je suis l’oiseau de vie qui passe dans ta nuit ». Satisfaite de son maigre forfait, elle entreprit son ascension habituelle, son chemin de croix vers la dalle ronde du sommet, vers le poème gravé au-dessus de la ville. Safran gambadait autour, la nuit lui appartenait et elle-même n’appartenait à personne, si l’envie lui prenait de cour

ait dans la poitrine, qu’était-il arrivé à Safran ? Elle l’appela encore, sa voix se brisa au milieu de son cri et enfin il réapparut, arrivant ventre à terre à la rencontre de sa maitresse. Il lui tourna autour e

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