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e effervescence toute matinale, Michel guette l’a

intérieur, un coup d’œil vers le onzième étage de la tour pour apercevoir Maggy penchée à sa fenêtre. Un petit geste complice et le voici à se poser à côté du chauffeur. Le poids de son corps écrase le galbe du siège « pullman »qui s’enfonce un peu plus qu

te vissée sur la tête, assise très dignement à l’arriè

, je vais

s orages pour le déb

ra sans dout

a tout

étusté, la 404 se fraie un passage au milieu d’une profusion de véhicules, camionnett

uxième élève à transporter s’avance. Taille moyenne, frêle corpulence, chemise blanche à manches courtes, écusson doré sur la poitrine, cra

Christian s’installe a

our Me

hristian… t

i ça

d, attentif à sa conduite slalomée dans l’intense trafic ; il s’agit d’éviter aussi les « dépôts séchage» de parchemins disposés à même l’asphalte… entre étals de fruits, d

e l’élève s’est rendu à l’aéroport par ses propres moyens. Mais le délai n’est pas écoulé… et Mbianina surgit soudain, casqu

na… on est presq

ous, vous n’êtes pas sou

endre uniqueme

e pas moins une petite moue à l’adres

ant être revendu pour un maigre pécule, des nécessiteux, tels des zombies, entrent et sortent furtivement de galeries creusées dans la montagne d’immondices… Dans la prairie alentour, une multitude de baraques, plus délabrées les unes que les autres… Triste et dure réalité au

emière émotion passée, le malaise est resté, ravivé à chaque navette entre l’aéroport et le centre-ville. Il lui est impossible de rester indifférent face à la pauvreté omniprésente, à la hideuse montagne de

i ; leur future vie de pilote de ligne est une prom

e, direction : les services techniques d’Air Madagascar. Passé la zone de contrôle, la barrière se lève et le taxi les dépose devant leurs locau

r et une part

et à celui du bureau des vols. L’ensemble aux cloisons vitrées donne, d’un côté sur les escaliers de l’entrée, de l’autre dans l’immense hangar voué à l’entretien des avions de la compagnie nationale. En passant de

utres seront à la disposition du collègue Bernard, lui aussi instructeur détaché de l’ESMA6pour Air Madagascar. Il rési

ectionnement au pilotage » et « maîtrise du vol aux instruments ». Les sept jeunes stagiaires ont déjà satisfait aux exigences des certificats théoriques de pilote de ligne. Leur

DB malgache émarge à 3 millions de francs malgaches… l’équivalent de 8 000 francs français. L’élève explique que lorsque son père est en escale, à Roissy, à Francfort ou autre part en Europe, alors que ses

rrivé ; il doit être très prochainement remplacé en vertu du roulement

des orages en début d’après-midi. De sept heures à quatorze heures, cela laisse sept heures non-stop pour travailler. Dans