img Quand vient l'amour 3  /  Chapitre 5 Chapitre 5 | 50.00%
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Historique

Chapitre 5 Chapitre 5

Nombre de mots : 2191    |    Mis à jour : 06/04/2022

des tas de gens dire toutes sortes de trucs désagréables à mon sujet, sans pouvoir répondre. Après ça, la seule chose que j’avais envie d’entendre, c’était la voix de

eveux. – Tu ne veux plus jamais le voir. Tourne-toi pour le lui dire. Mais c’est Zed qui prend la parole. – C’est bon, Hardin. Laisse tomber. J’ai compris le message. Ne rentre pas dans son jeu de malade, Tessa, ça va comme ça. Il est pathétique, on dirait un gamin éperdu de tristesse. – Tessa... Quand elle lève les yeux vers moi, son regard empli de dégoût me fait presque tomber à genoux. Elle avance vers moi. – Non, Hardin. Je ne le dirai pas. Non pas parce que je veux être avec lui – ce n’est pas le cas, c’est toi que j’aime, rien que toi – mais tu fais ça pour avoir le dessus, c’est horrible, c’est cruel, et je refuse de t’aider là- dedans. Elle se mord les lèvres pour ne pas pleurer. Qu’est-ce que je fais, putain ? – Je rentre à la maison. Si tu veux qu’on parle de Seattle, tu sais où me trouver. Elle tourne les talons et s’éloigne. – Et comment penses-tu rentrer ? Zed tend le bras vers elle. – Je vais la ramener. Quelque chose se brise en moi. – Si je n’étais pas déjà dans un fichu merdier à cause de toi, je te tuerais là, tout de suite. Je ne parle pas de te casser la figure. Je veux dire que je t’exploserais vraiment le crâne sur le ciment et que je te regarderais te vider de ton sang. – Ça suffit ! Tessa part en se bouchant les oreilles. – Tessa, si tu... – Zed, je te remercie pour tout ce que tu as fait, mais maintenant il faut que tu arrêtes, toi aussi. Elle essaie de prendre un ton sévère, mais elle échoue lamentablement. En poussant un dernier soupir, Zed tourne les talons et s’en va. Je me dirige vers la voiture et, comme un fait exprès, dès que j’y arrive, Landon et mon père apparaissent. Les talons de Tessa claquent derrière moi. – On y va. Je ne leur laisse pas le temps d’en placer une. – Je t’appelle bientôt, dit Tessa à Landon. – Tu pars toujours mercredi, c’est ça ? Elle lui octroie un faux sourire destiné à masquer la panique décelable au fond de ses yeux. – Oui, bien sûr. Landon me fusille du regard, il n’a pas manqué de remarquer la tension entre nous. Est-il au courant de son projet ? Probablement – il l’a même probablement aidée à le mettre sur pied. Je monte dans la voiture sans même essayer de cacher mon impatience. – Je t’appelle, répète-t-elle à Landon avant de faire un petit signe de la main à mon père. Elle monte à son tour et j’éteins immédiatement la musique pendant qu’elle boucle sa ceinture. – Vas-y. – Quoi ? – Vas-y. Engueule-moi. Je sais que tu vas le faire. Sa certitude me coupe dans mon élan. C’est vrai, j’allais l’engueuler, mais le fait qu’elle s’y attende me prend au dépourvu. Mais bien sûr qu’elle s’y attendait... ça se passe toujours comme ça avec moi. Je me conduis toujours comme ça... – Eh bien ? – Je ne vais pas t’engueuler. Elle m’observe un moment avant de regarder de nouveau par la portière. Je soupire, le front appuyé sur le volant : – Je ne fais rien d’autre que te hurler dessus... c’est le problème. – Je ne complotais pas dans ton dos, Hardin, ce n’était pas mon intention. – Ça y ressemblait pourtant. – Je ne ferais jamais ça. Je t’aime. Tu comprendras quand je t’expliquerai. Mais ses mots rebondissent sur moi quand ma colère reprend le dessus. – Ce que je comprends, c’est que tu déménages bientôt. Je ne sais même pas quand, pourtant nous vivons ensemble, Tessa. Nous dormons dans le même lit, putain ! Et toi, tu me quittes, comme ça ? J’ai toujours su que tu le ferais. J’entends le clic de sa ceinture de sécurité et elle appuie ses mains sur mes épaules pour se redresser. En une seconde, elle est sur mes genoux, ses cuisses nues me chevauchent, ses bras glacés sont autour de mon cou, son visage couvert de larmes est cont

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