2008

rs rendez-vous tordus, pour qu’en cours de chemin vers la voiture, une averse s’abatte sur elles. Ces quelques secondes d’humidité avaient été suffisantes pour anéantir une bonne partie du travail effectué sur son teint mais aussi pour qu

choix avec cette couronne : les fleurs et feuilles qui la composent sont éternelles. Tout

euse. Et dans un geste vif chargé de colère et de résignation, elle arracha

daient Emma et Charlie. Un texto de Lola avait judicieusement informé ces dernières du drame. Et, lorsque Cloé, l’air renfrogné, passa

devant le miroir, et tira sa chevelure en arrière pour en faire un chignon. Sa hargne et sa détermination à ne pas se laisser abattre firent qu’en moins de cinq minutes, ell

utait Emma que d’une oreille, bien trop captivée par le va-et-vient permanent de Lola. Ses affaires avaient envahi toute la surface de la petite chambre d’hôtel, et elle s’agitait partout dans la pièce pour retrouver ses effets personnels. C’était

derrière cette concentration se cachait une profonde tristesse. Bien qu’elle soit la dernière des trois à avoir fait son entrée dans la vie de son amie, elle avait le privilège de détenir plus d’informations confidentielles que les deux autres. Char

pensable que l’on puisse se marier dans ces conditions. Mais, puisque c’était la décision de Cloé, elle ne pouvait que la suivre dans son choix d’épouser Adam et être présente pour elle. Charlie était pleine de bonnes intentions pour son amie. Elle lui faisait part de son avis lorsque cette dernière la sollicitait, mais elle éta

é était son amie de toujours. Elle était celle vers qui elle avait senti pouvoir se diriger, quand, l’année de ses quatre ans, à la

tte avait été à sa place. Le chamboulement dans sa vie de petite fille avait été à quelque chose près identique, et, elle aussi, s’était retrouvée seule face à l’inconnu, pétrifiée. Emma avait été pour Cloé l’amie dont elle avait espéré l’existence et qui lui avait fait oublier le terribl

ait Emma comme une petite fille chanceuse car, entre autres, elle avait la grande sœur qu’elle aurait rêvé d’avoir et avec laquelle elle jouait souvent. Ses p

t 205 rouge de la mère d’Emma pour prendre le goûter chez son amie. C’était une femme splendide et

rgantuesques, et la question qui

es puces ? Vous n

n, venait le temps de l’amusement dans la chambre, la salle de jeux, ou encore dans l’immense jardin aménagé en aire pour

irent fusionnelles. Les deux amies ne se quittèrent plus

centres d’intérêt les éloignèrent tout doucement jusqu’à ce qu’elle en ou

*

la préparation était arrivée, la tension des demoiselles était palpable. Il fallait réussir à enfiler la robe de mariée sans mettre une seule tache