img Quatre enfants d'Algérie ou Myrka de Béjaïa  /  Chapitre 2 No.2 | 5.13%
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Historique

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1291    |    Mis à jour : 22/12/2021

itre

a rejoignait chaque jour, à cet endroit-là. Elles gravissaient ensemble toutes les marches de la montée d’escaliers qui les menait à l

t d’y parvenir, elles devaient longer l’école maternelle Michelet sur leur gauche. Elles s’arrêtaient régulièrement à l’épicerie, sur ce même trottoir, pour y acheter des « roudoudous ». C’étaient ces bonbons coulés au creux d’un coquillage et emballés dans un petit sachet de cellophane qui avaient la faveur

, fit face à sa camarade, et l

de no

vu deux cho

faut qu’on en pa

s, ça va sonner et…. il y a la

hall et se précipitèrent vers l’escalier

our, m

jour, Myrka, rejoign

ait remarqué leur arrivée et l

ès blonde. Au-dessus de ses yeux clairs, une lourde frange barrait un front large tandis que ses cheveux raides, mi-longs, balayaient ses épaul

à vous dire et… Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase ; leur institutrice leur fit s

ntit, elles se cherchèrent du regard et se dirigèrent vers leur coin favori, près d’

à nouveau ! dit T

demand

endre… c’est… un homme pas comme les autres comme le répète

a. Raconte, dis-nous

ête, une sorte de chéchia1. Les trois fillettes éclatèrent de rire. Mais ce qui est bizarre c’est que l’on a l’impression que son corps est couvert

étais

ble, mais je ne leur ai rien dit. Ils ne m’auraient pas permi

chaque fois ! dit Myrka en a

s laquelle elle était plongée, et fixan

aussi ! Je revenais de la place Gueydon avec mon père et j’ai vu quelqu’un se glis

à ne pas l’avoir aperçu…

ux amies ce qu’elle avait

as

ée et elle résolut de ne rien dire du bruit

ez, voil

e un regard vers le centre de la cour où se tenaient les institutrices qui surveillaient la récréation. Inévitablement, l’une d’entre el

s boutiques du centre-ville – venait acheter au poids dans cette rue où juifs et musulmans coexistaient et commerçaient. Saïd et sa famille étaient pauvres et habitaient le quartier arabe situé en haut de cette même rue Fatima. Le père de Myrka avait confiance en Saïd et lui demandait souvent d’escorter sa fille jusqu’à leur domicile… parfois, il lui confiait aussi les provisions qu’il venait de faire au marché afin que son épouse, mère et femme au foyer, puisse préparer le repas

grille, il

vous l’

parles ? ré

vous l’avez vu

ondit Myrka, u

u as vu autre

comme

dois pas non plus craindre ce que tu entends.

ne veux jamais en dire

rez plus si v

bien compris ce qu’il avait voulu dire à Myrka. Cette dernière semblait perplexe et visiblement a

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