img L'impact du flocon  /  Chapitre 3 No.3 | 14.29%
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Historique

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1479    |    Mis à jour : 15/12/2021

leur absence sans défaillir. J’étais impatient de savoir si je vivais mes derniers instants en tant que fils unique. Je n’étais donc pas serein. La présen

e présente t

surré, perdu dans un a

e. Celle de mon grand-père était une énigme. Je le rencontrais pour la première fois. Il me fixait de ses yeux très clairs, avec une intens

egard, il avait parl

eu un accident. Ils so

n seul coup, je n’avais plus froid. Je ne ressentais ni ne pensais plus rien. Je m’étais détaché instantan

la main sur mon épaule pour me rec

une biche. Il a dévié de sa route et a coupé l

ousses viscérales m’étouffaient. C’était aussi mécanique qu’animal. Je n’y pouvais rien. Je pleurais, je bavais, je n’avais plus aucune maitris

nc, il m’avait patiemment essuyé le visage, étanchant chaque nouvelle vague de pleurs et de morves. Il avait attendu que ce flot s’épuise de lui-même. Je ne sais pas combien de temps cela avait duré. À un moment, mon manque d’énergie

ique et forte, dont mon aïeul m’avait serré dans ses bras. C’était comme s’il avait voulu me transmettre son énergie et sa force. Ce

sert d’affection. Mon grand-père me l’expliquerait aussi plus tard avec la métaphore de la pierre. L’effet d’un petit c

ntiel. Une connaissance de l’existence, une puissance d’âme, une énergie vitale qu

e que j’étais passé devant

erné. Une voiture militaire attendait devant la porte. M

iens avec nous à la maison, tu rep

ine passé la porte, mon grand-père avait couru chercher une couverture tout en commandant à son aide de camp d’allum

sterai là. Tu vas boire chaud et tu i

que c’était les deux seules « médications » que mon grand-père s’autorisait. Sa températ

and même levé et dirigé vers la chambre de mes parents pour m’assurer que ce n’étai

à une autre photo de mes parents, eux aussi sur l’eau. On les voyait sur un voilier en pleine mer. Maman, décidée et souriante, tenait la barre avec

sa concentration. Une bordée d’écume était en suspension et on s’attendait à ce qu’elle retombe sur les deux navigateurs. Ce cliché restituai

is descendu l’escalier de b

t. L’aide de camp avait dispa

taient soigneusement beurrées, largement couvertes de miel de sapin. Je n’avais aucune envie de les manger, dans l’état où j’étais, face à cet homme

m’apercevoir que cet homme avait un rapport direct avec l’essentiel. Il utilisait le langage avec une parcimonie intelligente. Quand il

de ce que peut supporter le genre humain. Je peux surenchérir sur Rodenbach : les yeux sont peut-être « les fenêtres de l’âme », mais ils sont aussi les portes de la détermination.

ot surprenant à concevoir du haut de mes onze ans. Il me fallait assimiler un adjectif q

les obsèques. Mais avant toute chose, nous allons marcher. Tu vas

ttais la cuisine,

er papi ou Gabrie

à la lettre. J’étais si vide que chaque action à réal

es grosses bottes de ma mère et enfilai mon anorak. Je me coiffai du bonnet de mon

emps du coin de l’œil. La neige crissait sous nos pieds. Les sapins qui bordaie

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