stée

de. Une odeur d'antiseptique a piqué mes narines. J'étais allongée sur un li

éveillez enfin. Vous nous a

emandé, ma voix rauque, mo

s'absenter. Mais tout est prêt pour vous. J

cruels de Swann. Mon corps est redevenu rigide. « Q

expliquera tout. » L'infirmière a désigné une blouse d'

fin. Transfert d'embryon. J'étais là pour

plus tard, j'étais conduite dans une autre pièce, plus stérile, plus

vous accueillir. » Il a gesticulé vers un écran. « Comme vous

pas. » Ma voix était u

a posé une main sur mon épaule, une main glacée. « Ne t'inquiète pas, Adrastée. C'est pour la lignée Fagot. Pour

ais... tu ne m'as jamais touchée. Tu ne m'as jamais

edans. C'est une affaire de sang. De patrimoine. » Il a soupiré d'agac

croya

i, un son sec. « Tu es une Lancelot. Point. Un ventre pour un Fagot. Voilà ta seule utilité. » Sa voix é

brisés. Je n'étais rien. Just

rces m'abandonner. Un vertige m'a saisie. L'obscurité a de nouveau menacé de m'englou

voix retrouvant une force

on douloureuse. Ses yeux ont de nouveau balayé mon corps, avec une expression étrange. « Tu es si désesp

brûlé de hont

s de cette façon. Tu ne m'attires en rien. Mais ma lignée a besoin d'un héritier. E

n supplie ! Je ne veux pas ! » J'ai lutté, essayant de me dégager de

e docteur a injecté quelque chose. Mon corps s'est alourdi. La panique a céd

du jour filtrait par la fenêtre. Le docteur est entré, son visage fatigué

arti ? » ai-je dema

Oui. Il a dit qu'il avai

ire amer m'a échappé. Urgen

s êtes enceinte, Madame Fagot. » Il a posé un petit plateau devant moi. Sur un petit écran, une imag

e tristesse. C'était de rage. Cet embryon. Ce n'était pas un don. C

tion. Mon cœur brisé était devenu un bloc de glace. Je n

opératoires. J'ai saisi le petit écran vibrant. J'ai levé

nchante. « Donnez-moi ça. » J'ai tendu la main