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ont édifiés après la guerre pour que ces hommes, français et de toute nationalité, puissent reposer en paix dans un endroit tranquille. Tous ces lieux resteront à jamais les témoins de l’horreur et de l’absurdité de cette guerre, et c’est à Douaumont qu’on peut retrouver la trace de Lucien. Sa jeune vie a été détruite, ses rêves ne verront pas le jour, et sa petite amie Louise devra, si elle veut vivre sa vie du mieux possible, enfermer sa douleur au plus profond d’elle-même, et faire en sorte qu’elle ne se réveille pas trop souvent. Louise pleure son Lulu et à ce moment-là jure que jamais elle ne connaîtra un autre garçon. Elle vient de temps en temps visiter la famille de Lucien, pour parler de lui et

aider, il faut continuer à vivre, il faut s’occuper des plus jeunes et prier le ciel que tout soit rentré dans l’ordre quand ils auront l’âge du service militaire. Les appelés sont de plus en plus jeunes et même certains ayant dépassé l’âge de la mobilisation se voient réquisitionnés et rejoignent le front. C’est l’horreur et personne ne sait quand cette tragédie s’arrêtera, ni si ce massacre de tant de jeunes gens de toute

emands qui arrivent dès le huit novembre, l’autre étant le train du Maréchal Foch dont un wagon est transformé pour l’occasion en wagon-restaurant. Les délégués allemands sont Mathias Erzberger représentant le gouvernement allemand, le comte Alfred Von Oberndorff pour le ministère des Affaires étrangères, le Generalmajor Winterfeldt de l’armée impériale, et le capitaine de vaisseau Vanselow de la marine impériale. Pour les alliés, le maréchal Foch, l’amiral Wemyss, le contre-amiral Hope, le général Weygand, et deux secrétaires. Les négociations commencent alors, mais les Allemands sont obligés de se plier aux exigences des vainqueurs. Pendant ces quelques jours, en Allem

tous ces hommes morts pour la France. Nous sommes habitués depuis, à honorer les poilus chaque 11 novembre. Une autre flamme brûle à Paris au mémorial de la Shoah dans la crypte du souvenir en hommage à toutes les victimes juives de la Shoah au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans le monde, un peu partout, des flammes de ce type brûlent en permanence et rappellent des drames historiques qui font la mémoire des nations comme à Erevan en hommage au génocide arménien entre avril 1915 et juillet 1916, en pleine guerre mondiale. André Maginot alors ministre de la Guerre, allumera

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sse collective, et rejoindront sur la place du village danseurs et musiciens, artistes en tous genres, et même des cracheurs d

e jour et les alliés ont gagné la guerre. Les ennemis ont été contraints de se soumet

ris de joie, et le garde champêtre qui n’était pour ri

ouveraient, il leur suffisait de les savoir bientôt auprès d’eux. Alors ils pourraient les aider à se reconstruire. La démobilisation totale prendra du temps, plusieurs mois pour qu’elle soit complète. Pour certains, des démarches devraient être entreprises pour que le corps de leur proche soit inhumé dans sa localité. C’était très compliqué, et les démarches administratives très lourdes. On

et on s’occupe de faire exhumer les c

ps n’a pas été identifié, il fait partie de ces nombreux disparus qui

uper de mon fils et

tu vas t’y

le coin qui se sont mises en relati

ciaient parfois d’aides locales souvent dues à un sentiment de compassion devant la douleur des familles, se limitant souvent à ne pas aider les gendarmes quand ils avaient découvert une sépulture ouverte illégalement. Le cynisme atteignait son comble quand ils rendaient aux familles un cor

tions légales. De grands et propres cimetières militaires ont été construits, où reposeront pour l’éternité plus de 700 000 poilus, 240 000 ont pu être rendus à leur famille. Gustave a dépensé beaucoup d’argent et d’énergie, mais un cercueil lui a bien été rendu et se trouve à ce jour dans le cim