img L'Évasion de la Fille à la Cage Dorée  /  Chapitre 3 | 10.71%
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Historique

Chapitre 3

Nombre de mots : 1689    |    Mis à jour : 11/12/2025

Morea

Mon souffle s'est coupé. Le bleu sur sa mâchoire, la coupure sur sa tempe – tout prenait sens mai

s ma poitrine, se propageant en moi comme de l'encre froide. Ce n'était pas une surprise. Je savais. J'ai toujours su. Mais

nt comme une traînée de poudre. « OMG, Alexandre et Hélène ? Je le savais ! » « Pauvre Ayla, toujours le deuxième choix. » « Elle

yla, ça va ? J'ai vu la vidéo. Tu vois ça ?

dais. » Le mensonge avait un goût amer sur ma langue, mais il était nécessaire. Je ne pouvais pas les laisser voir les fissures. Je ne pouvais laisse

toire d'amour ; c'était une transaction. Et bientôt, la transaction serait terminée. Bientôt, je serais li

d'un amour profond et angoissant. Le genre d'amour que j'avais autrefois, bêtement, espéré inspirer. Je l'ai regardé pendant un long, long moment, jusqu'à ce que mes yeux me brûlent et qu

devoirs, une thèse à travailler. Mon avenir, mon vrai avenir, en dépendait. Je me s

res plus fort, me dépêchant de rentrer de la bibliothèque. La pluie avait recommencé, une fine brume glaciale qui transformait les lam

piano d'Hélène. Mes pas ont faibli. Il était à la maison. Et elle était là. Déjà ? Mon estomac s'es

dans la douce lueur d'une seule lampe, et là, au piano à queue que je n'avais jamais eu le droit de toucher, était assise H

s scintillant sous la lampe. Je me suis figée dans l'embrasure de la porte, m

it tout ce que je n'étais pas – délicate, artistique, raffinée, née dans un monde de privilèges et de beaut

ts, rencontrant les miens. Un léger sourire entendu a joué sur ses lèvres. « Alors, vous êtes Ayla, n'est-ce pa

cte, brutale. J'ai forcé un sourire poli, ma voix calme. « Bonjour. Je suis Ayla Moreau. C'est un plais

is sculpté à la main sur la cheminée. C'était un cadeau du frère d'Alexandre, une antiquité rare qu'il chérissait.

était Alexandre. L'oiseau était un cadeau du frère d'Alexandre à Alexandre. Je savais à quel point il

voix un grognement bas et dangereux. « Ne touche pas à ça, Ayla. » Son regard avait été de glace, un avertissement brutal. Je l'avais laissé tomber, mon cœur battant la chamade, m

se de conscience m'a frappée comme une vague froide : elle avait le droit de le toucher. Il s'en ficherait. C'était elle qui avait sa pl

rire condescendant jouant sur ses lèvres. Ses doigts ont retrouvé les touches, la mélodie de Chopin remplissant la pièce, noyant le son de mon cœur

l s'est figé, tout son corps rigide. Le masque froid qu'il portait habituellement semblait se fissurer, révélant une vulnérabilité brute et

délicat. « Je... j'avais besoin de te voir, Alexandre. Je n'arriva

son frère. Le « seul véritable amour » pour lequel Alexandre portait une flamme de

ne inquiétude profonde et douloureuse. « Hélène, tu ne devrais pas être ici. Il est

ses yeux remplis de larmes non versées. « Je ne savais pas où aller d'a

e gênante. Il s'est dirigé vers Hélène, sa main cherchant son bras. « Tu dois avoir faim. Je vais te préparer que

rare, presque choquante, de domesticité. C'était son bœuf bourguignon, mon plat préféré. J'avais été si touchée, si bêtement pleine d'espoir. Mais maintenant, en le regardant

. « Ayla, ma chérie, que préférez-vous habituellement ? Alexand

« Ayla, va faire une valise. Tu resteras au George V ce s

ours commencent tôt demain. Ce serait beaucoup plus simple si je restais ici.

yla. Ne me fais pas me répéter. » Il n'y avait pas de place pour la dis

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