Trop tard pour notre Lilas

qui avaient abattu les murs de nos appartements pour ne jamais me quitter. Mais tout a bascu

air. Ma gorge s'est instantanément serrée, mes poumons ont brûlé. E

ne va pas chez toi ? Tu

sol, luttant pour chaque bouffée d'air, ils consolaient Natacha qui pleurait sur s

s photos dans la poubelle, vendu mon appartement en sec

i visage de Natacha et courront me

Lilas, mais l'épouse i

pit

as

c'était pour elle. Pour Natacha. Mes deux amis d'enfance, Adelbert et Robin, s'étaient s

teau. Un sourire innocent, presque angélique, flottait sur son visage. Elle était toute en tulle et en dentelle, une

! C'est si amusant ! » Sa voix était un

ais pas dupe. Elle jouait la petite souris maladroite et timide,

t plus froide que je ne l'ava

rla déjà au coin de son œil. Une m

? » Sa voix tremblait. « C'est pou

ut. La même rengaine.

delbert et Robin », dis-je

ermer la porte. Sa

n mouvement, ne s'arrêta pas. Le claquement fut sec. Un cri étouffé. Je la vis. Sa peau pâle arbora instantanémen

Ils arrivèrent, haletants, leurs yeux s'écarquillant devant la scène. Natacha, recroquevillée,

r à réagir, la souleva doucement dans ses bras. Ro

? » La voix d'Adelbert était pleine d'une anxiét

a petite plaie, se tourna vers

eux-tu être si cruelle ? » Son ton était un re

t froids étaient tordus par l'inquiétud

est trop, Lilas. » Sa voix était p

acha, son visage s'ad

leure pas. Je vais te cherch

omme une princesse fragile. Robin suiv

ire quelque part où tu pourras oublier tout ça

essuya ses larmes. Elle regarda Adel

Robin, ses yeux encore humides. « Robin, tu ne

iesça immé

acha, je ferai

re du couloir. L'appartement, acheté par mes propres deniers, résonn

fance, j'avais été fragile, asthmatique. Ma famille m'avait envoyée vivre chez ma tante à Bordeaux pour des raisons climatiques. C'est là que je les av

ait livré à ma porte. Ils déchiraient les lettres d'amour que je recevais, repouss

mondiale. Malgré leurs emplois du temps déments, ils avaient acheté les appartements de chaque côté du mien. Ils ava

evienne, après la rémission de mon asthme. Ils avaient

restée.

chs secs dans un coin. Elle m'avait dit qu'elle venait d'une famille pauvre, de la campagne. Moi, l'héritière cachée d'u

des réceptions mondaines. Robin, qui vouait sa vie à la course

nsé épouser l'un d'eux. Moi, qui avais toujours été leur prio

à rebours de mon départ était activé. Je ne les retiendrais pas. Je