Mon Amour Bafoué, Ma Revanche Naissante

agne depuis sept ans. Le soir où nous avons remporté le prix le plus prestigieu

l m'a lâchée sans un mot. Son corps m'a heurtée violemment, me p

ng, au milieu des débris de notre maquette primée.

difiait secrètement mes créations pour imiter le style d

. tout n'était qu'un mensonge. Il ne m'avait jamai

tté. J'ai accepté l'offre de ma tante pour reconstruire ma vie, loin de lui. Cette fois,

pit

a

ns le brouhaha enjoué du gala, mais il a résonné dans ma tête comme un coup de

nos pairs. Depuis sept ans, nous étions le couple phare du monde de l'architecture. La jeune protégée et le mentor légendaire. Le public nous voyait comme une évidence, un duo inséparable,

ait-il murmuré à mon oreille, sa

ravés ensemble sur le trophée de verre. Le fruit de nos efforts acharnés, de nos nuits blanches, de cette synergie créative que je croyais uniq

e flamboyant dans la pénombre feutrée. Son visage, autrefois affiné par la jeunesse, portait désormais la signature d'un succès mûri, d'une confiance retrouvée. Ell

e de parfum enivrant et de confusion. Le sourire d'Aurélien s'est figé. Son masq

vers Samira. Son mouvement a été si brusque, si désordonné. Son corps a heurté le mien. J'ai perdu l'équilibre, le talon de ma chaussure s'est tordu

ons, certains s'enfonçant dans ma peau, d'autres déchirant ma robe. J'ai poussé un cri étouffé, la douleur m'arrachant le souffle. Je me suis retrouvée à terre, entourée

ent l'incident, le scandale, le spectacle. Personne ne bougeait, personne ne venait m'aider. Seule la musique d'ambiance continuait, une mélodie jo

éa

âle, s'est agenouillé à mes côtés. Il a posé délicatement sa main sur mon épa

ssée, » a-t-il dit doucement.

ats de verre, incrustés dans ma chair, brûlaient comme du feu. Mais la pire douleur n'était pas physique. C'était la vision d'Aurélien,

'étais tombée, maculé de mon sang, semblait se moquer de l'ironie de la situation. Le gala, la récompense, notre succès

t ma vulnérabilité. Le bourdonnement des voix est revenu, mais cette fois, je les ai perçues comme des murmures moqueurs, des chuchotements su

, de fuir cette humiliation, mais ma jambe n'a pas répondu. Chaque mouvement envoyait d

a cheville. Les mots qu'il a prononcés ont flotté autour de moi, lointains et indistincts : « fracture ouverte

rélien ne m'aimait pas. Il ne m'avait jamais aimée. J'étais son ombre, son reflet, un substitut commode pour un amour qui lui avait échappé. Il avait brisé m

osé sur le trophée, notre trophée, celui que nous avions gagné "ensemble". Il était intact, posé sur le socle

fureur, j'étais seule, complètement et désespérément seule. Mais dans cette solitude, une graine

ans le flou de ma douleur. Ils m'ont soulevée avec précaution, m'installant sur une civière. Cha

retrouver son atmosphère de fête, les gens se détournant de la scène de