re
t mes héros. Mes protecteurs. Ils m'ont aimée. Un jour. Je le jure. » Ma propre voix résonnait dans ma tête, un écho doul
ation, à la quête du cépage parfait, de la technique de vinification révolutionnaire. Ils étaient souvent absents, leurs jours et leurs nuits consum
lencieuse. Pas de rires parentaux, pas de caresses du soir. Juste le grand vide, rem
, si responsable. Paul, plus calme, mais toujours attentif. Ils étaient mes gardi
nsible » pour les autres enfants, ma nature rêveuse me rendaient différente.
mes, le genou écorché. Je m'étais cachée sous mon lit, serrant mon ou
e main douce caressait mes cheveux. C'était Lucas. Il s'étai
voix grave, « Qu'est-ce qui ne
touffés contre son épaule. Il avait essuy
t-il juré, son étreinte se resserrant. « Je suis
avaient tourmentée étaient pâles, leurs visages marqués par une peur nouvelle. Lucas n'
flées. Il avait été grondé par le directeur, puni. Mais ses yeux,
cœur s'é
courant vers lui. « Tu es
lité m'ava
rouges de chagrin et d'inquiétude. Je
peu difficilement
us fort que ça. Et je serai encore plus fort
int d'une déterminatio
épaule contre la mienne. Le monde extérieur pouvait ê
hes retroussées, était penché sur la cuisinière, remuant doucement un
airant d'un sourire doux. « Viens, Flore. Le dîner est p
d'une gentillesse infinie. Ses attentions étaient discrètes, mais toujours
té mon genou écorché. Ses doigts étaient habiles, doux. Pas un mot. Just
-il murmuré. « Tu es si précieuse. Nou
r mes blessures, plus efficaces
les recoins interdits du domaine. Les avertissements de Paul entraient par une
le sourire désolé, mais jamais agacé. Il traitait mes bobos, mes
é perdue dans l'immensité de cette maison, de ce domaine. I
tagonie, ses vastes étendues, ses vignoble
, les yeux brillants. « Je veux v
avai
Un jour. Lorsque tu seras assez grande, no
Ils avaient même commencé à économiser, à chercher des informati
e jour où mes parents sont morts
vaillaient sur un cépage hybride révolutionnaire, capable de résister aux maladies, de s
urrents sans scrupules, prêts à tout pour s'approprier leurs
, un bâtiment isolé au cœur du domaine, avai
Ils avaient trouvé nos parents, piégés à l'intérieur, leurs corps calcinés par
n, et l'associé de mes parents, un ami cher. Il avait tenté de les
e lui une petite fille. Ingrid. Une orpheline, com
Des années s'étaient écoulées. Des recherches acharnées. Ils voulaient honorer la mémoire de
Dans un orphelinat lointain, une en
pheline, enfant d'un héros, trouvée des années après la t
ouillant de vieux dossiers parentaux lors d'une recherche pour le domai
morte des années auparavant, peu après la tragédie. M
ile, n'était pas elle. C'était une autre enfant, aussi
» la fille de Renaudin, et par pitié pour cette enfant sans avenir, avait orch
ais précipitée à la maison, le cœur battant à tout rompre
incesse, avait brisé ma précieuse collection de bouteilles miniatures, souvenirs de mes
déchirée, piétinée. Le symbole même de ce qui me restait
chaos, avait levé ses gran
'est un accident! Je suis si maladroi
t le poids de la découverte, d
tendu le bras, la repoussant avec une violence que je ne me con
. « Je ne veux plus te voir!
quevillée et moi, le souffle haletant, s'étaient transformés en masques de fureur. C'était la premièr
que je n'oublierais jamais. Son silence était plus assourdiss
. « C'est ça ta jalousie? Tu t'attaques à une
ma voix rauque. « La vraie Ingrid est morte! C'est
sé ses traits, trahissant sa façade innocente. Un instant, une fraction de seconde, la vérité
la fausse, la malade, ait trouvé la guérison, la paix. Je n'étais pas une meurtrière, j
ne pouvait pas rester. Pas après avoir brisé ce qui me rest
ait devenu rouge cramoi
Tu inventes des histoires sordides pour no
lé Lucas. « L'homme qui est mort pour les nôtres! Tu cra
« Une jalouse! Tu as toujours été jalouse de l'attention que nous
Les liens du sang. La famille. Tout s'était effondré, sous le poids d'un mensonge et de leur aveuglem

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