. Les images de la nuit se brouillaient : un garde surgissant dans l'obscurité, des ge
cornes d
t de chasser sa stupeur. El
me un oiseau prisonnier d'un loup. Après plusieurs efforts, elle parvint enfin à se libérer, mais retomba lourdement sur les draps. L'homme remua, gémit. Tania se figea, pétr
oucement, elle tira sur le tissu, s'arrêtant au moindre bruit de ses lèvres endormies, ju
clairée par quelques flammes vacillantes plus bas, dans la cour. Elle évalua sa position : trois étages au-dessus du sol, au moins. Son contact lui avait assuré qu'une issue se trouvait au bo
ndu. Et si c'était vraiment le prince Rigel ? Elle hésita, osa s'approcher, scruta ses traits à la recherche de ce signe annoncé par Menkar : une lumière divine, une aura qui trahirait l'ava
qu'il n'ait pas bougé. Mais une autre terreur l'envahit aussitôt : Menkar. Elle savait déjà ce qui l'at
Draka ou retourner à l'emprise du monastère de Cetus. Cette pensée la fit rire nerveusement.
sortir d'ici vivante. Chaque pas, chaque souffle devait l'y conduire. Ses sens aux a
vers l'homme, un sourire nerveux au coin des lèvres en voyant que son masque pendait
e pénombre inquiétante. Elle tendit l'oreille, espérant percevoir un bruit qui la mettrait en garde. Rien. Seulement sa p
er à rester là, auprès d'un inconnu ? Et si un garde la surprenait ? Pire encore, et si le roi en personne la découvrait ? Elle n'était pas une simple invitée mais une espionne envoyée par le monastère, un lieu sacré pour toutes les meutes du royaume. Là où
mment et se lança
sculptés. Elle n'était pas fermée ; un filet d'air tiède passait par l'entrebâillement et effleurait sa p
e dans la haie, n'importe quoi. Mais il n'y avait que des arbres touffus. La
e précipita vers les bois. Elle devait absolument rejoindre son maître. Sans lui, elle n'atteindrait jamais Cetus.
s. Elle craignait que des limiers soient lancés à ses trousses... ou pire, les soldats du palais. Jamais elle n'avait autant détesté l'idée de ne pas pouvoir se changer en loup. La plupa
nettoyage des latrines, récurage des sols. Les autres, ceux qui pouvaient se transformer, devenaient guerrier
l avait décrété qu'elle ne connaîtrait jamais la métamorphose et l'avait donc réd
abyrinthe d'arbres de plus en plus serrés. Les branches basses s'accrochaient à sa robe comme des doigts avides, la griff
salissait et se déchirait encore, mais rien ne la ferait stopper. D
vaient confiée à sa grand-mère, une femme qui passait ses nuits à la taverne à troquer quelques pièces contre de l'alcool. Elle la haïssa
e prêtre sévère, le nez crochu, l'avait observée avec insistance avant de l'acheter cont
artie de son âme pour la lier à une pierre orangée qu'il portait autour du cou. Ainsi, elle serait sa servante jusqu'à ce qu'
t plus tard être un espion de Menkar. Pourtant, elle s'instruisait en cachette. Chaque fois qu'elle rangeait la bibliothèque, elle subtilisait un livre et l'emport
gues anciennes. Il lui permit plus tard de les lire... ma
ardé ce talent sous silence et lui avait interdit d'en souffler mot. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi : avec un tel don, elle aurait pu prêter main-forte aux chamans les plus érudit
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