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arde mon père en plissant les yeux pendant no
marier », dit mon père, tandis que
re ? La bouche ouverte, je regarde ma belle-mère, qui finit son v
u service de couverts formel qu'Abigail a rapporté d'Italie le mois dernier. À ne pas confondre avec
érieux. » Je secoue la tête en pensant à quel point j'ai été naïve de le croire. Ce n'est pas le genre de mon père de plaisanter. En fait, ce n'est pas son ge
arde assis, les oreilles dressées. Bordeaux est un poméranien de race pure, une boule de poils,
je me redresse, le regardant, les yeux écarquillés. Il est sérieux ? Ma fourchette tombe de ma
prononcer ce mot, car je me sen
r souligner son ordre sévère, ses bonnes manières à table désormais oubliées. Il se met facilement en col
ue je m'emporte. Je suis trop jeune. Je n'ai que vingt- cinq ans. Je n'ai pas encore trouvé l'amour de m
, et je la regarde avec surprise. Bien sûr, elle n'a jamais été féministe, mais je m'attendais à un peu de soutien. Elle remplit le rôle de mèr
che et mes mains moites agrippent le bord de la table. C'est mon pire cauchemar. Je ne suis pas stupide, je sais que les mariages arran
omme si mes propres désirs n'avaient aucune importance. Probablement parce que, dans son esprit, ils n'en ont aucune. « Mais pourquoi dois-je me marier pour cela ? Je peux diriger l'entreprise. Je n'ai pas besoin de me marier pour cela... » Cela n'a aucun sens. J'ai un diplôme en droit.
se un soupir, secoue la tête, presque dans un rire moq
e en femme depuis des générations. J'ai l'expérience, j'ai la motivation, j'ai les compétences. » Mon corps s'é
sacrer à la maternité. » Posant ses couverts sur son assiett
Mon esprit est en ébullition. Je ne comprends pas ce qui se passe. Il a payé mes études uni
ravaillent pas », dit ma belle-mère d'un ton u
autant de fermeté. Ma mère aussi, me dis-je,
l'argent. L'argent de la famille de ma mère. Mon père aussi, d'ailleurs. Van Cleef Corp a été bâti par les femmes fortes de ma famille maternelle. Pas par les deu
fais. J'adore Van Cleef Corp », les supplié-je, sentan
sûr, de nombreuses œuvres caritatives. J'adore travailler. J'adore apporter ma contribution. Il y a cinq secondes encore, je pensais que ma vie était presque parfaite. Des amis formidables, une carrière formidable, des opp
est terminée. Je regarde Abigail, ses lèvres pincées esquissant un sourire, et je réprime un gémissement. J'aime aider les associations caritatives et

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