Cette paix fragile venait de voler en éclats. J'ai levé les yeux. Il se tenait dans l'embrasure de la porte, berçant Eileen qui sanglotait dans ses bras. Derrière lui, deux de ses gardes du corp
Qu'est-ce que j'ai fait cette fois ? », ai-je demandé, m'efforçant de garder la voix stable. Il a levé le poignet d'Eileen. Une fine ligne ro
s de me séduire. » Je l'ai fixé, sidérée. Le séduire ? C'était lui qui m'avait poursuivie durant des années, qui s'était introduit dans ma chambre au milieu de la nuit. C'était l
par une rage si profonde qu'
Leo Gray avait promis. Encore quelques jours et je serai libre. « Alana... », a commencé Damian, une pointe d'hésitation dans la voix. Eileen l'a interrompu, ses sanglots redoublant : « Damian, je
pas toucher à ma fille ! » L'un des gardes du corps l'a repoussée sans la moindre
la projetant au sol. Elle est retombée dans une posture étrange, le visage blême de douleur. En voyant ma mère blessée, quelque chose s'est brisé en moi. Toute la combativité, toute la fierté, toute la colère se sont dissoutes en une peur pure et désespérée. « Je vais le faire ! », ai-je crié, la voix brisée. « Je vais m'excuser ! Laissez-la tranquille, s'il vous plaît ! » Eileen, qui suivait la scène d'un air souffrant, s'e
une poupée précieuse et fragile. Le garde du co
éter, encore et encore, jusqu'à ce que ma voix s'éteigne et que ma gorge soit à vif. Quand ils se sont enfin déclarés satisfaits, ils sont partis. L'un d'eux m'a donné un coup de pied à la tête en quittant la pièce. Ma tête a heurté