ir ma vie à celle de l'Alpha Davis me glaçait le sang. Non seulement cet homme portait une malédiction, mais plus encore, il m'était impossible d'o
m'y engouffrer, peut-être y trouverais-je du secours, une chance de survie. Mais mon corps, épuisé, ne suivait plus. Je fis un pas, puis mes jambes se dérobèrent et je m'écr
obligea à lever le visage vers elle. Sa silhouette floue trahissait le rictus satisfait q
Mais ma supplique ne fit qu'attiser la colère de Hannah. Elle fondit sur moi et me plaqua contre la terre. Son coup me heurta au flanc, un craquement sinistre ret
essure et mes supplications se perdaient dans l'air. Aveugle de douleur, je fus conduite dans une petite c
laissez-moi partir... » Personne ne répondit. Épuisée, je glissai
uérisseur se tenait devant moi, austère. « Luna Natalie m'envoie »,
arler ? » demandai-je
fiole à mes lèvres. Le goût amer m'envahit la bouche. S
encore. « Déesse... pourquoi ? » murmurai-je. « Ce n'est pas ma
de dégoût. « Comment la déesse de la lune a-t-elle pu te choisir ?
s pas pathétique », répliquai-je, les yeux brillants. « C'e
s se refermèrent sur ma gorge. L'air me manqua, je suffoquai. « Elena ! » hurla-
la pièce. « Caleb ! » Natalie surgit. « Arrête. Demain, elle doit... »
Moi, Alpha Caleb Reed, de la meute des Hurlements Cra
oubla, mes membres se plièrent sous le choc. J'aperçus Caleb et Natalie, indifférents, presque amusés. Ils quittèren
eur lourde m'écrasait. Ma louve, Maryse, avait hurlé toute
ouchée, vidée, incapable de manger, incapable même de me lever. La po
l et me força à la suivre. « Luna Natalie veut que tu soi
t, ma peau se hérissait, mais elle restait impassible. À ma sortie, e
rrêta presque. L'étoffe qui pendait sur
devenir l'épouse de l'Alpha le plus redouté du Nord. Considère-toi c
all. L'agitation y régnait. Les omégas s'affairaient sous les ordres de Natalie.
quoi lui ne ressentait-il rien ? Pourquoi son loup n'était-il pas brisé ? La brûlure dans
orsqu'il revint, un homme marc
cadraient un visage sévère, presque irréel. Ses yeux, sombres et perçants, semblaient fouiller l'âme. Sur ses bras n
iens, un souffle m'échappa. Mes