ûlait simplement différemment. Mon salut est venu sous une forme inattendue : ma tante Hélène, la sœur de ma mère. Elle vivait à plusieurs centaines de kilomètres et ne nous rendait visi
ter de jolies choses", disait-elle. J'ai utilisé cet argent pour un tout autre projet. J'ai acheté des livres, payé des frais d'inscription en ligne pou
e bricolait, j'ai réussi à voler le double des clés de la maison qu'il
rt la porte de ma chambre, puis la porte d'entrée, tournant la clé dans la serrure avec une lenteur infinie. Chaque cliquetis me semblait un coup d
erveuse pour payer mes factures. Pendant deux mois, j'ai connu la libe
re m'attendre devant mon immeuble. La peur m'a glacé le sang. Il ne m'a p
explosé. Mon père m'a traînée dans le salon. Il avait une vieille ceinture en cuir à l
hurlé mon père. « Tu as voulu nous
ter. Il ne s'arrêtait pas. C'est alors que la porte s'est ouverte à la volée. C'était ma t
e, elle est deven
tout de suite ! E
e entre mon père et moi. Elle m'a prise
e fille ! Regardez-la, elle est couverte de bleus !
aissé tomber la ceinture
» a-t-il haleté. « Tu ne sais
bien avoir fait pour mérite
s le secrétaire du salon, a ouvert un tiroir et en a
u ce qui allait se passer. Je me suis détachée de
plaît, non ! Pas à elle
Mon instinct me disait que si ma tante voyait ce papier,
onfusion. « Amélie, de quoi as-tu s
» ai-j
ppe à sa sœur. Ma tante l'a prise, le regard méfian
ice a disparu, remplacée par de l'incrédulité, puis par un dégoût profond. Elle a levé les yeux du papier et
er par terre. Elle a fait un
m'a giflée. Une gifle si fort
ante de rage. « Après tout ce que j'ai fait p
rs mon père. « Contin
dernier rempart venait de s'effondrer. L'arme de mes parents était plus puissante que je ne l'aurais
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