suivi ma mort. C'est une sensation étrange, de flotter au-dessus de son pro
rre grondait, comme si la nature elle-même pleurait mon sort. C'est sous cette pluie battante q
sur les murs humides, les policiers en uniforme installant un périmètre
la pluie comme aux émotions. Il s'est approché de la scène de
? » a demandé mon pè
t, plusieurs sacs. Des morceaux...
noirs alignés sur le sol. Mon corps. Ou ce qu'il
é à travers les murs et je me suis retrouvée dans la salle d'autopsie, un endroit que
, la morte,
n latex avec une précision chirurgicale. Léo se ten
'il n'a jamais vu un tel acharnement.
uvert le premier sac. À l'inté
On doit reconstituer le corps pour l'i
ifiant. Il parlait de moi comme
. « Chef, ça ressemble... ç
ui
s qu'on n'avait pas entendu parler de lui
, les torturait avant de les abandonner sous la pluie. L'enquête avait été menée par mon père. On disait que le tueur lui en voulait personnellement. La dernière vi
ur son visage, un éclair de douleur ancienne. Mai
té, a-t-il dit d'une
l macabre, le téléphone de mon père
emme, environ dix-huit ans, cheveux longs et bruns. On a retrouvé un
s la salle. Léo m'a regardé, puis a r
anne... c'est
stant. C'était le moment. Le
e mon père m'a gla
. Un son se
dore ce genre de drame. Laissez tomber, elle réapparaitra dans quelques jours en pleurnichant.
l détachement, un tel mépris, que
e depuis longtemps. Depuis
manisation. Je l'ai regardé, lui, mon père, l'homme qui m'avait donné la
ncentration intense, ses mains expertes manipulant les pi
lame très fine, probablement un scalpel chirurgical. Et il a versé du sel sur les pla
né une de
Et regarde ces marques sur les poignets
avec une sorte de respect mêlé d
ille a bien pu lui faire pour mériter un tel s
compassion pour une victime anonyme qu'il n'en avait
Soulagée que mon visage soit si abîmé, qu'il ne puisse pas me reconnaître tout de su
La vérité sur l'horreur qu'il avait l