s abandonnés sur les marches de l'orphelinat Saint-Vincent de Paul. Madame Dupont, alors au sommet de sa gloire mais incapable d'avoir des enfants
it vite à charmer, à obtenir ce qu'elle voulait par des sourires et des larmes calculées. Moi, j'étais la plus
rait la beauté et l'apparence, a
acieuse dans cette robe », d
t à peine, moi qui avais passé la
oite. Une créatrice do
les attentes. On me disait que mon talent était un don, mais un don qui devait servir la fam
était ma chance. Ma chance de prouver que mon talent valait plus que le jol
is heures par nuit. Les murs étaient couverts de croquis, de morceaux de tissus, de palettes de couleurs. J'ai v
hommes aux visages durs et aux sourires froids qui traînaient dans les quartiers sombres de Par
t que j'étais un génie. Mais peu à peu, il s'est lassé de mes nuits blanches et de mon obsession. Il a commencé à passer plus d
allié. Il passait des heures avec moi dans l'atelie
lie. Personne n'a jamais vu
faisais une confiance aveugle. Je lui ai montré tous mes cah
e racontait une histoire de transformation, de la chenille au papillon. Les mannequins défilaient, et un silence resp
du créateur est venu. Le prés
ustouflé le jury. Une vision audaci
e, le cœur batt
o visionnaire, Chloé Dubo
monter sur scène main dans la main, saluant la foule en délire. Antoine
cé sa phrase assassine : « Ma chère sœur, tu
ix grave : « Amélie est une jeune fille talentueuse, mais elle s'est égarée. Elle a tenté de s'approprier des
ecté, et elle, la sœur innocente. Qui allait c
ection, que tout était de moi. Mais ma vo
ontée sur scène. Elle ne m'a pas regardée. Elle a
nêteté. Amélie, tu m'as profondément déçue. À compter de
et ont commencé à me traîner hors de la salle. Alors que je me débattais, j'ai v
dans tout le théâtre : « Et pour qu'elle comprenne la leçon
acérer mes créations sur les mannequins, déchirant la soie, br
d de la scène, son visage un
ez-lui au moins ses carnets de croq
es les preuves de mon travail. Un garde me les a arrachés des mains et
ière fois, alors qu'on me jetait sur le tro
ssant seule avec ma ruine, mon désespoir et le son des ri
-