piration, la clé froide dans ma main. La porte d'entrée de l'immeuble était heureusement entrouverte. Je me suis glissée à l'intérieur.
mon ennemie. L'appartement était impeccable, décoré avec un goût froid et impersonnel. Des sacs de luxe étaient posés su
par son bureau. Des factures, des invitations, mais rien. J'ai fouillé sa chambre. Le lit était parfaitement f
dans des soirées, riant ensemble. Ils avaient l'air d'un couple. Au fond du coffret, une autre photo, plus ancienne. C'était moi et Antoine, le jour de nos fiançailles. Mon visage avait été griffon
s sa penderie, un dressing immense rempli de vêtements de créateurs. J'ai écarté des robes,
en cours. Rien. J'ai réfléchi. Quelque chose d'important pour elle... la date de son triom
sur la couverture. Je l'ai saisi, mes mains tremblaient tellement que j'ai failli le faire tomber
rée n'était pas finie. Qui pouvait-ce être ? J'ai vite refermé le coffre-fort, j'ai tout remis en
C'était Chloé. Elle n'était pas seul
tout ce monde," dit C
e," répondit son frère. "Tout l
édé par cette pauvre fille. Il a insisté pour qu'elle vie
nécessaire. Une fois qu'on sera sûr qu'elle ne représente
a quelque chose. Et ce médaillon qu'il lui a fait porter... C'est r
ué un battement
rôle total. Il a besoin de ça. Et toi aussi. Il faut que tu sois for
raison. D'ailleurs, en
ogné si fort dans ma poitrine que j'ai cru qu'ell
ça," a-t-elle dit. "Ça me ren
nce. Si jamais Antoine devenait... imprévisible, nous avons ça pour l
net était mon unique espoir, mais pour eux,
mant le coffre. "Maintenant, lais
oir, l'odeur de son parfum m'étouffant. J'ai entendu
aintenant
net était dans mon sac, pressé contre moi. J'ai traversé la chambre s
etite table, faisant tomber un vase en porcelaine q
nt. Chloé est apparue, enroulée dans une serviette,
a-t-el
ulaire du carnet à l'intérieur. Son regard est de
! Rends
carnet a glissé sur le parquet. On s'est jetées dessus toutes les deux. C'était une lutte acharnée,
uleur fulgurante dans mon dos. Elle m'avait frappée avec un lourd presse-papiers en verre qu
i," a-t-elle sifflé, le
al qui émanait non pas d'elle, mais de moi. Le médaillon. J'avais oublié de le jeter. Le médaillon qu'Antoine m'avait donné. En essayant de me défendre,
de moi, un sourire triomphant sur les lèvres, le carnet
on coin sordide de l'atelier. Antoine était penché sur
passé ? On t'a retrouvée inconsciente
is la douleur la plus profonde venait du souvenir du médaillon. Ce n'était pas une simple m
j'ai réussi
Tu es en sécurité maintenant. Je vais m'occuper de toi. Mais tu dois me pr
sa cage. J'avais échoué. J'avais perdu ma seule preuve. Et maintenant, ils savaient. Ils savaie