s, d'une beauté froide et distante qui fascinait. Elle était la princesse, certes d'une lignée moins prestigieuse, mais connue pour sa douceur et son talent p
Depuis deux ans, elle s'efforçait d'être l'épouse idéale. Elle gérait la maison avec une efficacité discrète, l'attendait chaque soi
it jamais vraiment. Jeanne mettait cette froideur sur le compte de son caractère réservé et de ses lourd
t rendu au temple abandonné sur la montagne ouest, un lieu que personne ne fréquentait plus. Inquiète
L'air était humide et sentait la poussière et l'encens froid. C'est alors qu'elle entendit des voix prov
que fois que je la vois te regarder avec cet
sœur adoptive d'Antoine, une jeune femme à l'apparence f
e Jeanne
rgée d'une angoisse qu'elle n'avait jamais entendue.
moi, que suis-je ? Je suis ta sœur aux yeux du monde, mais dans l'ombre, je suis
bla se dérober sous ses pieds. Amante ? Sa femme... et sa sœur ado
ante de passion contenue. « C'était pour te protéger. Pour nous protéger. Si je ne
d'amour. On lui avait dit que c'était un décret royal, une alliance politique. Elle avait cru que c'était le destin. Maintenant, elle co
geait avec Sophie lors des dîners de famille, la façon dont il se précipitait à son chevet au moindre de s
ion, ses deux années de patience, tout cela n'avait été qu'une vaste blague. Elle n'était qu'un bouclier
ervé de loin, fascinée par son intelligence et son aura de commandement. Elle était tombée amoureuse instantanément. Plus
thare parce qu'elle l'avait entendu dire un jour qu'il aimait la musique. Tout pour lui
tait toujours bref et formel. « J'ai compris », « C'est bien », « Vous pouvez vous retirer ». Avec Sophie, il riait.
us respirer le même air que ces deux personnes. Elle sortit du temple et se laissa glisser contre le mur extérieur, la pluie