tice. Je m'appelle Jean-Luc, je tiens un petit restaurant qui marche bien dans le 9ème, et je suis
e monter chez moi, j'ai vu cette vieille Peugeot 205 déglinguée à ma place. Ma place. Celle que j'ai payée
rue, ce qui est déjà un exploit à Paris, et j'ai laissé un mot sur le pare-brise de la 205. U
ure était toujours là
acement. J'ai appelé le syndic de l'immeuble.
Monsieur Dubois. Oui,
st ma place ! Vous deve
savoir. Il dit que ça fait des mois qu'il se
is si
ix mois cette place ! Comment ça se fait ?
rand-chose. C'est une histoire entre coprop
r. Une histoire entre copropriétaires. Mon sang n'a fait qu'un tour.
ion du groupe WhatsApp de la résidence, "Voisins Solidaires". Un
Cette place a toujours été libre, ce n'est pas parce qu'on a de l'argent qu'on peu
l ne se contentait pas de me voler ma place, il me salissait publiquement. Sa femme, que
ir-vivre, ça ne ferait pas
é, le culot. J'ai tapé une réponse
privée. J'ai l'acte de vente pour le prouver.
e a été i
ça fait des mois que je suis là. Le
à rien. Le lendemain matin, je suis allé au bureau du syndic, en personne, ave
est clair m
papier, l'a compar
appartient bien. Il n'y a aucune ambiguïté. Je
nt. La loi était de mon côté. C'était plié. Je
mme d'une soixantaine d'années, l'air acariâtre, le dos voûté mais le rega
veau ? » a-t-il lâch
taire de la place 27, oui. Et v
c m'a appelé.
enne. Et j'aimerais que vous l'enleviez
re sec, un rire qui
'autres, des petits coqs comme vous. Cette place, elle ne dérangeait personne
st claire. Bougez votre voiture, ou
'est approché de moi, son in
retterez. Vous ne savez pas
en l'air. Un vieux frustré qui ne vou
dépassant pour rentrer chez moi. Je
sée. Une longue, profonde rayure parcourait toute la portière côté passager. Faite à la clé, sans aucun doute. C'était profond, méchant, dél
u. C'était lui. Mais
cier à l'accueil a pris ma plainte av
r dégradation de véhicule.
Dubois. On a un conflit pour une plac
cier a
z des preuves, un témoin, une camé
ien de t
re parole contre la sienne. On va enregistrer la p
ance totale. La loi était de mon côté pour la place, mais
de triomphe dans les yeux. Il sifflotait un air joyeux. Il n'a rien dit. Il n'en avait pas besoin. Son
t assez. S'il voulait la guerre, il l'aurait. Mais je n'allais pas j
st vidéaste, un créateur de contenu assez suivi sur
blème. J'ai besoin de ton aide. Je v
l'autre bout du fil,
-Luc. On va le coincer,
dans mon esprit. La parti