t, elle sentait la chaleur d'un lien indéfectible entre elle et la terre qui l'entourait. Cela faisait si longtemps... Si longtemps qu'elle n'avait pas foulé ce sol. Dix ans. Dix
iment d'appartenance qui l'avait envahie. C'était sa terre, son domaine. Un lieu qu'elle avait cru inviolable. Et pourtant, ils l'avaient bannie, jetée comme une étrangère, oubliée, comme si son existence n'avait eu
comprendre avant même qu'elle ne parle. Elle l'avait protégé, caché, aimé de toute son âme, mais il était maintenant prêt à connaître la vérité. Il était grand maintenant, un jeune loup de neuf ans, bien plus âgé que ce qu'elle avait été lorsqu'elle ava
t-elle doucement, ses lèvres se pincant, comm
voix, bien que calme, trahissait une certaine tension. Un enfant ne pouvait pas comprendre l'ampleur d
tait différent. Le sol qu'elle avait foulé avec tant de fierté était devenu l'endroit même de sa défaite. Son cœur se serra. Si elle n'avait pas été bannie, si elle avait été plus forte, plus sage... Mais
, » murmura-t-elle, presque pour elle-même. « Mais
aient prononcées avec la conviction d'une promesse faite il y a longtemps. Une p
feuilles sous ses bottes, le cri lointain d'un oiseau de proie, mais tout semblait irréel, comme une scène de rêve. C'était comme si les années passées s'effaçaient à me
passe. elle ferma les yeux, écouta les bruits autour d'eux. Le vent s'était calmé. Tout était devenu étrangement silencieu
moi, » chuchot
regard fixe, tranchant comme de l'acier. Derrière lui, plusieurs autres silhouettes se dessinaient, masquées par les ombres de la forêt. Leur présence était palpabl
x glacée, son ton ne trahissant
mais je suis toujours leur Alpha. J'ai besoin de parler
ble flottait dans l'air. L'homme qui les avait abordés, les yeux sombres comme des charbons, s'
ant légèrement sous l'émotion. « Je rev
lourdeur de leur présence se rapprocher. Leur autorité, leur puissance, tout cela avait été une fois le sien. Elle le savait. Mais elle n'avait plus la même force, plus
an, » murmura-t-il à son
it. C'était un loup. Un jeune loup
gnet se saisir fermement de son bras, la tirant violemment en arrière, mais elle n'eut pas le temps de réagir avant que son regard croise celui de l'un des autr
sir. Et cette fois, ils n'a
aptèrent la tension qui se propageait dans la meute. Ses membres se tendirent alors qu'il se levait brusquement de son bureau, les papiers éparpillés devant lui oubliés dans l'urgence
Chaque pas résonnait dans le couloir comme un écho du passé, un passé qu'il aurait voulu enterrer à tout jamais. Ma
t glacé, mais son corps brûlait d'une chaleur insoutenable, un mélange de colère et de peur qui le tenait prison
s murmures avaient circulé pendant des années. La rumeur de son retour. Elle avait été exilée, bannie de manière impitoyable après un acte de trahison qu'il n'avait jamais compris, ni accepté. Il l'avait protégée, il l'avait aimée, et pourtant... ils l'avaien
dans sa poitrine, comme un nœud serré qu'il ne pouvait défaire. Elle était là, debout, droite, fière, malgré les années d'exil, de souffrance. Ma
nse que celui de sa mère. Un frisson traversa l'échine de Nikolai. L'enfant. Il avait une ressemblance frappante avec Freya, et quelque chose dans son regard lui fit comp
ne voulait être celui qui briserait ce fragile équilibre. Et pourtant, l'Alpha était là, et le silence pesait lourdement sur ses épaules. Il s
. Il s'approcha de Freya, chaque pas lourd de significations, chaque mouvement lourd du poids d'une hist
is aussi une sorte de soulagement, comme si la confrontation était la dernière étape d'un long chemin. Elle avait survécu à tant de choses, tant d'années d
n de son propre nom la fit frémir. « Pourquoi maint
rd sur lui, un regard qui le transperça comme une flèche. Les années
e. « Il n'est plus question de toi ou de moi. Il est en danger. Et j
sens. Nikolai observa l'enfant qui se tenait derrière elle, les bras croisés, son regard posé sur lui
répéta-t-il, pr
la fatigue et le temps. « Oui. Mon fils. Eli
jamais cru à cette rumeur. Jamais il n'avait imaginé que Freya avait un enfant. Un héritier. Un enfant du sang de la meut
a-t-il, ses mots à peine aud
ustes. « Tu n'as jamais voulu savoir, Nikolai. Tu m'as abandonnée. Tu m
it agi par loyauté envers la meute. Mais il n'avait jamais envisagé l'impact de son choix, la douleur qu'il inflige
n'y avait pas de fierté dans ses mots. « Je t'ai laissée partir. Et je t'ai laissé
étrange, à la fois de douleur et de soulagement. « Je n'ai jamais voulu ton p
ion qu'ils ne dissimulaient pas. Le vent soufflait à travers les arbres, comme si la nature elle-même attendait la suite. Mais Nikolai savait une chose : quoi qu'il ar
, Freya. Pour réparer