at est devenu une vérité officiell

n, que j’étais née à Addis-Abeba, que je n’avais qu’un seul frè

esprit, mon âme et mon cœur ont pu aussi vite

’enfant après la naissance de leur fils Dimit

andir notre famille et de donne

tés pour les parents adoptants. Ainsi, j’ai su que mon adoption était plus que

n premier jour en

nt, comme repas du soir, une soupe et des plats ressemblant à de la nourriture éthi

, j’en ai un pour moi toute seule, mon lit ! Le lendemain, je me réveille rapidement et je me lève pour faire mon lit. L’hab

e à faire mes devoirs, me permet de pratiquer toutes sortes de sports, soigne mes maux de tête. Pas un

ans et demi, je ne peux pas m’empêcher de voir, avec l’œil et le r

DVD, le téléphone, l’informatique, la danse, le football, la course à pied, les arts martiaux, le ski de descente au ballon d’Alsace (une black sur les pistes en combinaison de couleur vive : une situation pas courante !), les jeux de société, le vélo, l

venue du bout du monde de sa petite sœur. Je me souviens que sa maman avait expliqué à Dimitri que notre amour pour lui était toujours

à mes connaissances. J’avais des difficultés à communiquer avec elle et je regrettais que des bribes d’amharique ne nous aient pas été enseignées pendant les trois années préparatoires à l’adoption. Nous avions bi

ue à nous. Cela a été un immense bonheur que Clara arrive dans notre famille. Je me souviens très bien des épreuves et de l’inc

autre mode de vie, d’une histoire déjà née. Malgré tous les préparatifs, j’éprouvais une difficulté réelle à me positionner et à tout concilier. Ce n’était pas un poids mais plutôt une charge parentale nouvelle à assumer. En tant que

e et de compréhension. Si chacun avait pu sav

affection. Si être né ailleurs n’est pas une faute originelle et si le passé ne meu

nts, ma parfaite intégration et mon assimilation à la

raiment pas à ma place. Je suis ma scolarité jusqu’en terminale par co

sible d’en déterminer la vraie raison. Je pense après coup avoir senti, malgré m

il vient, ne peut savoir

dolescence n’a pas été facile

nsable, de savoir d’où l’on vient, et de s’insérer dans une histoire pour continuer la sienne. Il est vital de s’ouvrir aux autres e