pit

e soir-là, quelque chose d'étrange se produisit. Elle rentra dans la pièce juste à temps pour entendre la voix de Nathan, faible, presque étouffée. C'était

tendue. Elle n'aurait jamais dû écouter, jamais, mais un instinct sombre et curieux la poussait. Un geste rapide, furtif, et elle s'approc

que ce soit discret. Ne laisse

Il parlait à une femme, et il semblait plus nerveux qu'il ne l'était jamais. Le ton de sa voix trahissait une urgence, u

issait pas d'un échange professionnel. Elle pouvait presque entendre la tension, un malaise palpable qui la fit se sentir mal à l'aise. La conversation continua quelq

la porte du bureau de Nathan, où il avait mis en suspens son propre mystère. Lorsqu'il apparut dans le couloir, il ne la vit pas immédiatement. Mais quand ses yeux s

sourde, comme une accusation, mais

chant à percer la vérité qui se cachait dans ses

re serrée. « Ce n'est rien, Élisa.

se laissa pas berner. Elle savait qu'il cachait quelque chose, quelque chose qu'il ne voulait

rectement vers le bureau de Nathan, les yeux fixés sur la pile de documents posée sur son bureau. Une pile de papiers qui semblait innocente à première vue, mais qui, au fond, cachait quelqu

une signature invisible dans le monde de la mode, des noms qui lui étaient étrangers, mais qui l'intriguaient. Elle en attrapa un au hasard : « Marie Dubois, directrice artistique, Paris. » C'était une inconnue, mais ce nom résonnait comme un écho. Une recherc

nnes dont il ne parlait jamais. La liste ne cessait de s'allonger, un réseau de contacts et d'influences qui sembla

pas passé inaperçu : « Scandale dans la mode : Nathan Dorne et une liaison secrète qui aurait fait trembler les fondations d'un empire. » Le texte était vague, mais suffis

de bien plus grand. Ce n'était pas simplement un homme d'affaires ; il était impliqué dans un tourbillon dont elle n'avait encore qu'effleuré les bords. Une liaison sec

losé au grand jour après des photos prises dans un hôtel de luxe. C'était de la pure spéculation, mais l'image qui se dessinait n'était plus celle du frère protecteur qu'elle croyait connaître. Na

er la vérité. Mais elle ne savait pas encore jusqu'où cette quête pourrait la mener. La peur, le dout

en apprenait, plus elle se rendait compte qu'il n'y avait pas de retour en arrière. Une fois que l'on découvre