il était donc normal pour moi de faire un voyage dans le transsibérien. Pendant mes cinq années d’étude, j’ai dû faire pas mal de petit boulot pour pouvoir économiser pour ce voyage. M

rain est parti depuis maintenant une heure, et les paysages ont déjà commencé à changer. Cette nature du nord est tellement belle. J’ai choisi de partir au mois de janvier pour pouvoir voir la beauté de la nature endormie. Toute cette neige que nous n’avons pas en Afrique du Sud. Tout se calme que je n’aie pas eu depuis que ma mère a été obligée de partir à Pretoria pour son travail. Mes parents avaient divorcé depuis un an quand je suis parti avec ma mère, j’étais son seul fils et mon père ne s’était jamais battu pour moi. Heureusement que je n’étais qu’un enfant de deux ans, je n’ai aucun souvenir de ce rejet par mon géniteur. Elle ne s’est d’ailleurs jamais remariée. Cela n’a été qu’elle et moi depui

jours à Moscou furent justes fantastiques, mais ce début de voyage en train est juste incroyable. Je me sens enfin au calme dans cette cabine. J’ai l’impression d’apprendre de nouveau à respirer. C’est la première fois que je pars à l’aventure et j’adore ça. Ça me conforte dans mon choix de quitter P

devant celle-ci. Elle à l’air perdu avec ses grands yeux noisette ouverts en grand. Quelques mèches de chev

usse, mais puis-je rester quelques instants ici, je partage ma cabine avec des

-t-elle posé ses fesses sur le fauteuil, que ses yeux se sont fermé. Elle devait vraiment être fatiguée pour ne pas me poser plus de question sur mon identité. Comment peut-on faire confiance à un inconnu comme elle le fait ? Personnellement, je ne peux pas. Je me prépare à dormir, à descendre mon lit, e

ré le son de la musique qui ne fait qu'augmenter. Est-ce que je dois aller vérifier qu'elle respire toujours ? Et si elle était morte ? Mon Dieu, mon voyage de détente et solitude se transformerait en cauchemars ! Je ne peux pas rester comme ça. Je me lève, et met mon doigt sous son nez. Je sens son inspiration et son expiration. J

elle ? » Dis-je en lui se

t incroyable. Elle est

moiselle réveillez-vo

ques secondes. J’ai eu tellement peur, elle n’est pas dans le coma ! C’est

igué, je dors vraiment très profondément. Depuis le début de ce vo

ec de drôle de grimace. Ceci n’est pas étonnant, j’ai mal à la nuque rien qu’en la regardant s’étirer. Elle se lève, me dit merci et finalement quitte ma cabine. Je ne connais toujours pas son p

ranssibérien. Un bon petit-déjeuner, typiquement russe. Un vrai délice. Je termine mon petit repas du matin, par un bon café. Un serveur me propose le journal, que j’accepte avec plaisir. J’ai toujours aimé lire la langue russe. Petit café, journal, paysage majestueux, je me sens enfin vraiment en vacances. Le temps s’écoul

demoi

upporte pas mes colocataires, ils font du bruit, mange brillamment, n'aère pas la cabine a

t cette jeune femme est en train de gâcher tous mes plans. Es

otre nom Mademois

a et

vid

J’aime beaucoup son prénom. Ses yeux brillent

e vraiment pas de partager une cabine av

as envahie. Elles s’assoient avec un soupir de bien-être et fini par regarder par la fenêtre avec un sourire. Je pense que j’ai bien fait de l’autoriser à partager ma cabine. Elle a l

ns le wagon-restaurant ?

plai

aite un bon appétit. Étant russe, elle me demande si la nourriture locale, me plaît. Pour lui faire comprendre que nous pouvons parler sa langue, je décide de lui répondre dans sa langue maternelle. Surprise par ma réponse, elle me finit par me faire un grand sourire. M

besoin de parler pour savoir ce que nous voulions faire. Les seules fois où nous avons réellement conversé, c’était pour pouvoir configurer comme il le fallait nos appareils photos. J’ai découvert que nous avions pas

est fini. Lui dis-je en entrant da

sé un très bon voyage.

n collège ou mon lycée au sein même de notre pays… Un enfer ! Mais cette fois, ce fut fort agr

me dire que

je voulais savoir si cela t'intéresserait de le faire avec moi. Me

u poste à Sydney dans un mois.

rais quand

e, je devrais reprendre mes

de commerce et veut profiter

n nouveau compagnon de voyage Tasha. » Lu

sans m’y attendre, j’ai trouvé dans un train