croire résider au sommet du monde. Et de là-haut, il pouvait sans fin contempler les horizons infinis, c'est pourquoi à chaque matin au moment du levant, il laissa ses ailes le transporter

e bonheur et d'inconscience dans lequel il était plongé, à cette vie de privilège et de clarté qui lui fut offert à la naissance et qui lui suffisait amplement,

ls décidèrent de pousser l’audace encore plus loin en volant jusqu'à ce que la fatigue les contraignit à se reposer. Le beau rossignol s'arrêta en dernier, il reprit son

da-t-il, suspicieux,

e réponse

-tu ? aj

s par le cri de leur cher ami, s'offusquèrent encore plus à la vue de cet inconnu. Il était si frêle et osseux, son plumage noir de nuit était de si mauvaise nature qu’il accentuait encore plus sa maigreur. Ils furent tous choqués devant ce spectacle désolé. Si choqués qu’ils ne perdirent pas de temps pour

anda encore la singulière cr

er ne lui fit aucun mal, il en était incapable, et le rossignol le savait. Ses délicates petites griffes, le retenant faiblement, il voulait seulement l'empêcher de partir, le garder un moment pour lui faire part de son souhait. C

tude. Il fut bientôt hanté, bouleversé par les brefs souvenir

e lumineux. Cependant, cette phrase revenait dans son esprit, l'obsédant jusqu'aux rêves. Cette voix claire et pathétique, qui ne dé

tion et les perdit de vue. Il partit à leur recherche quand une feuille lui révéla un

etrouver chez lui. Ils se regardèrent dans un silence profond et significatif. Les a

vec vous ? demand

t sans attrait. Le rossignol ne sut que répondre, mais ses amis, eux, étaient déjà sû

onseil, regarde ton reflet dans les eaux, enfin si tu l’oses. Cela seule saura t'ex

er regard méprisant

ssignol, qui après un temps de réfl

ots qu’il sortit ensuite, jamais ne devaient

t’en prie, arrête-toi u

ques. Mais le rossignol décida de taire la voix de sa conscience et partit, le lais

aissant le rossignol dans u

demandé son amitié. Il commençait seulement à entrevoir la valeur de ce qui est en dehors

quiconque, puisque j’étais le plus beau, et en contradiction à même de le comprendre, avec tendresse, cette même tendresse je crois qu’il a toujours possédé en lui, en son cœur et avec laquelle il devait contempler

. Le véritable hideux n’étai

e baigné de pleurs du rossignol qui pour la première foi

rent ses amis, en le voyant

e mon ami. Répondi

t là maintenant

t en secou

egardant avec quiétude et sachant que ces dernier

res, nous baignons dans la beauté, aussi notre club jamais n'accueillera des oiseaux de son espèce. Et je doute même qu'il en ait une. Les êtres comme lui sont fait pour être relégué dans un coin sombre

comprenait-il parfaitement, dé

e vous le savez déjà. Mais je vous en prie, vous deviez aus

ière lui tout ce qui a fait sa

i, il ne vit qu’une demeure saccagée, du sang tâchait le planc

rtout, dans ce ravage invraisemblable, il ne cessa de che

i-je f

e ce petit être si fragile abimé, qu'il s

al étrange…ce q

stée mais, s’il n’était pas mort, alors cela signifiait encore de l’espoir. Le ros

si, je me rachèterai, je te le promets. Alors on v

uisants dans les ténèbres surgirent de leur cachette et foncèrent, toutes griffes dehors sur leur précieuse cible. C’était une paire de monstres qui s’attaquaient au plus faible pour les dominer, les torturer et les exploiter. Mais le rossignol tout en esquivant de justesse l’attaque de ses advers

r des erreurs, car outre le fait d’ê

rivons ti

deux grands rapaces en les retenant avec force et lancer sur eux le grand tronc qui avait écrasé l’oiseau auquel leur beau rossignol s’at

amis ! Le rossignol s’exclama, ému,

’on s’y fasse. S'il est ton ami alors il est tout aussi le nôtre. Et puis tu es désespé

formidable

l constata l’état dans lequel était ce dernier, il crut s'écrouler de douleur. Son corps éta

ouragea-t-i

es tous là, nous sommes tous venus. Et nous nous sommes débarr

ans ses ailes, dou

n a

ne pouvait même plus bouger, et sa r

euvaient sur lui, l'inonda

oi je t'en p

es

on va sortir d'ici. Je vais

arda le rossignol avec d

onstres qui m’ont asservis et m’ont maudit. Ta beauté, ta majesté m’ont aidé à le fa

s dans chaque feuille d'arbres que les vents d'Est emporteront dans leur ballet in

d’accepter, de concevoir ce

as, car tu le

maigrel

pas que j’y ar

e ne le supporte

stant ses yeux, ébranlé par

nt la vérité, tu veux

question

J’ai besoin de l’entendre. J’en ai

e serra contre

u. Tu t’es moqué de moi… tout ce temp

e. Je t

t’a

essé, et se débarrassa de son carcan sombre et déchiré, ainsi que du nid en ruine. Aussi, furent-ils tous ensemble baigner de la lumière resplendissante du soleil. Puis le rossignol se tourna vers ses amis et

au aux plumages multicolore se jeta dans les ailes du r

fin dire quand sa surprise et les

, avec un sourire hésitant. Es-tu

sura par son sourir

ons.

eau plumage, le rossigno

mment m’avez-

irent avec

et ton amour des autres, t

merveilleuse ne

t de ton âme, termina le

out ensemble, heureux,