Les larmes d'Andromaque: Tome IV La bataille de Khafji

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t Hôtelsur l’Île deGezirah. Il était là, immobile, depuis un long moment, sans bouger le moindre muscle, sans penser à rien de précis, puis au bout d’u

peu commun et terriblement envoûtant. De larges bandes d’un bleu très clair s’étiraient nonchalamment sur les bord

istinguait encore d’autres

eur, activant en lui de vieux souvenirs. Des souvenirs qui l’éloignèrent pendant un court inst

e et très serré qui se poursuit encore sur une longueur d’environ 35 km. La banlieue crasseuse, qui s’est développée comme une lèpre autour de la ville, mord même sur le désert et menace maintenant d’éto

opulaire très surpeuplé. Certaines familles ne vivent même pas dans de véritables maisons, elles vivent avec les morts dans la nécropole du Caire, appelée cité des Morts, où sont enterré

pements aussi élémentaires que l’eau courante, les ég

doré à l’égal d’une divinité, est devenu par la faute des Égyptiens un immense dépotoir où se déverse toute la saleté de l’Égypte. Partout, le regard se heurte à la crasse puante et aux immondices et déchets di

tion, la perte des valeurs morales. La paupérisation qui augmente chaque jour pousse les plus démunis vers le fondamentalisme religieux qui entraîne à son tour une crispation de la société et surtout une brutalité et une discrimination

teux se brisera avec fracas. Aucun barrage alors, ne sera assez puissan

it naître une forme de tristesse. Hisham se redressa subitement. Son corps retrouva aussitôt sa mobilité. Il s’arracha à ces réflexions tristes et déprimantes qui n’aboutissaient en fin de compte qu’à gâcher la soirée. Pour sa part, lui ne s’était pas trop mal débrouillé. Il avait acquis u

ance, il avait installé autour de lui un luxe exagéré, une ouate de bien-être et de sécurité, qui lui permettaient de souffrir de façon moins vulgaire et atténuée. Les nombreux tableaux accrochés aux murs, les l

e une paroi. Elle regorgeait de livres rares et précieux, pour la pl

des amis véritables qui ne l’avaient jamais déçu et avec

au de relations très utiles. Son carnet d’adresses était bien fourni. Mais il ava

son histoire, sa géographie, la biographie de ses grands personnages. Les premiers temps, son amour pour ce beau pays qu’i

ns avait eu raison de sa patience. Ces derniers avaient fini par ternir l’image bien

ant quotidiennement à leur médiocrité, à leur insuffisance, il n

lexe, Hisham privilégiait l’observation. Avant de porter un j

l analysait les rapports qu’entretenaient les musulmans avec les coptes. Il se rendait souvent sur les lieux fréquentés par les gens pauvres du Caire. Il comparait les fidèles des mosquées avec ceux des églises du quartier copte. Mais surtout, il essayait de comprendre cette frustration étran