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French touch

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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1755    |    Mis à jour : 22/12/2023

pit

et 3 s

vres qui tressautent sous l’effet des impacts. Les branches d’un chêne en contrebas de la piste cyclable explosent. Un groupe de joggeurs se jette au sol. Le tireur brandit son Uz

sparaît. L’appel du cycliste parvient au commissariat le plus proche. Une fusillade sur la piste cyclable, deux morts, les agresseurs en scooter sont en fuit

la commissaire. Clémentine Roussel, assise devant une pile de dossiers, ordinateur

re descendre par deux

se tient debout, mâchoire ser

de forte cylindrée, plutôt inhabituel dans le coin, garé devant une des barres d’immeubles qui entourent le carré vert. À la mi-temps, ils se renseignent auprès des footballeurs, une bande de gamins chahuteurs débordant d’énergie ; oui, ils ont vu l’arrivée du scooter. Il a débou

supérieurs. L’autre avait un sac de sport dans la main. Ils riaient en se bousculant. I

ent. Ils franchissent le grillage qui sépare le terrain de la rue. Ils observent les étages, se décident à traverser, pénètrent dans

n F1, une chambre, une cuisine. La femme est vêtue à l’africaine, un boubou orange, un foulard jaune sur la tête, des sandales aux pieds. Elle a un mouvement de recul quand elle découvre les deux hommes habillé

age est désert depuis un moment dans l’attente de travaux de rénovation. Ils ont commencé depuis le moi

la remercient. Ils font demi-tour et stationnent dans le hall. Le brigadier sort son portable. Il appelle du renfort. Il faut encore cinq minutes pour q

ion de la plaine de Saint-Denis tandis qu’un de ses ad

e sur terre. Un homme de la PJ ramasse des objets éparpillés : un trousseau de clefs, une montre de femme que Clémentine croit reconnaître, un chouchou dont Maïa se servait pour tenir ses cheveux blonds. Et tout autour, des impacts de balles, des éraflures, des trous dans la chaussée sur une large superficie. En contrebas, des experts en balistique récupèrent une balle quasi intacte, figée dans le tronc d’un arbre en sale état. Roussel

ts et prend sur elle. Elle s’accommode de leur rigidité, car elle ne les a jamais connus débordants de vitalité. Elle entend les bruits d’enfants qu

Saint-Denis avait été assassinée. Surtout ne pas penser, ne pas calculer les « on-dit », les regards int

rille au zénith, dans un ciel bleu limpide. Dumas, debout à côté d’elle, a la décen

a commissaire, le r

de ce que Maïa pouvai

surprise,

ontact avec elle depuis des mo

gestes précis et minutieux. Roussel et Dumas s’approchent de l’officier en charge de l

en plus. Un parent de la victime et des collègues de surcroît. La commissaire Roussel, une « bleue » à peine sortie de l’écol

maison, sa deuxième famille. La première, elle a préféré ne plus y penser jusqu’à aujourd’hui. Clémentine remercie le gradé, s’éloigne un peu. Dumas s’attarde, discute avec les gars qui s’apprêtent, eux aussi, à repartir. Ils restent entre hommes. Roussel a pris l’habitude de ce genre d’humiliation. Elle attend dans la voiture de service garée une dizaine de mètres p

aïa, quant à elle, avait choisi de rester. L’emprise de

t dessus. Des bruits de frottements, des cris étouffés comme des gémissements, provenant de la chambre de sa sœur. Une image de Maïa, le lendemain, une petite fille

. Clémentine tressaille. Rapide re

. Apparemment, il est inconnu des services de police. Dans le sac de Maïa, il y avait deux petits sachets, contenant ce

pensez quo

t elle s’est fait descendre par une équipe, des rivaux, qu’elle a peut-êtr

voiture de service. Les tueurs ont été localis

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