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Historique

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1279    |    Mis à jour : 27/09/2023

Ti

la ville de Paris en maison d’enfants destinée à recevoir les rejetons de familles dont les parents, pour diverses raisons, n’étaient pas en mesure de s’occuper. Et cela plus ou moins provisoirement. Difficile de lui attribuer un

disait long sur l’appartenance des anciens propriétaires à un monde a

la manière d’un damier géant. Pour un enfant qui pénétrait pour la première fois dans ces lieux, le choc était assuré. Il y avait de quoi se sentir tout petit dans cett

hall menait vers de nouvelles surpr

e mobilier, les tableaux, la décoration, tout cela semblait venir d’une autre époque et dont la

s à la rigolade. Pas plus que mademoiselle Odile la secrétaire à l’air revêche qui disparaissait presque derrière les dossier

urveillante générale. Une petite place était également

ssaient pas d’en rire chaque fois que l’un d’eux faisait son apparition dans la salle à manger. Six petites tables rondes qui accueillaient chacune cinq enfants affamés et une trentaine de tabourets constituaient presque l’essentiel du mobilier auxquels

s près des grandes baies vitrées qui laissaient passer un flot de lumière et donnaient directement sur une grande prair

es enfants. On y découvrait une énorme cheminée dont les pare-feu de fonte racontaient d’étranges histoires de chasse. La rangée de vestiaires de

tés dans le bois, étaient si hauts que les

sses qui, malgré les interdictions, mainte fois répétées, ne se lassai

er à un grand escalier de marbre qui conduisait aux étages supérieurs et réso

ange fenêtre ovale du palier. Un œil-de-bœuf n’était pas chose courante et i

oirs des enfants et les chambres des monitrices. Sur les portes des dortoirs, on pouvait lir

rencontre sans doute dans toutes les institutions de ce type. Attenante au dortoir, la salle de bain avec ses grands lavabos blancs n’était pas la pièce préférée des loc

de taille plus modeste que celui de l’escalier principal permettait de l’éclairer faiblement. Dès la première marche, le

ntait à propos de ce dernier étage suffisaient large

s enfants n’avaient pas accès au grand hall. Pour entrer ou sortir du bâtiment, ils empruntaient une porte de la salle de jeu

ent pour quelques minutes de folles escalades sous

des Tilles, se dressait un bâtiment qui en disai

Baltard. Par le passé, le rez-de-chaussée des deux bâtisses abritait des écuries qui donnaient directement sous le dôme dont le sol était constitué de pav

uvraient indifféremment par le bas ou le haut, étaient utilisées pour le stockag

nte personne dont les enfants se méfiaient cependant. Les séances de vaccination dans un lieu

y voyait parfois de la lumière, mais rien ne transpirait de ce qu’il pouvait se passe

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