revenais de la paroisse après une séance de répétitions de la chorale, fredonnant joyeusement les airs des chants religieux du répertoire que nous venions d'exploiter. Comme pour
nterrompit brutalement mon exaltant voy
m'accompagner. Nous marchâmes jusqu'à un pas de chez moi, puis nous nou
ampleur, jour après jour. Comme pour combler un immense vide en moi, la relati
alement à un frère. Lydie-Violette, ma meilleure amie que, sans exagération, je considérais comme ma 'sainte conscience', fut, comme d'habitude, la première à être informée de cette nou
sœurs jumelles inséparables, nous avions fréquenté les mêmes écoles, de l'école
présence quasi-permanente au presbytère relevait désormais de notre propre volonté. Lorsque arrivaient les vacances, période de l'oisiveté et de l'ennui dû au désœuvrement pour beaucoup
amique dévouement à l'œuvre du Seigneur. Pourtant, il y eut un jour où tout bascula en cauchema
te bulle qui nous rendait peu sensibles à tout ce qui grouillait sous nos yeux, comme si nous étions en dehors de notre propre environnement. Nous marchions sans pratique
à servir sa noble cause au péril de sa vie, Frère Paolo, ce bel homme au sourire envoûtant, à la voix apaisante et au regard désarmant, s'intéressa et s'invest
morent l'essence même de leur christianisme, le jour où les chrétiens prirent raisonnablement conscience de leur rédemption, le jour où une partie de l'humanité croyante reconnût en
ien partie de la chorale que d'autres petits groupes, Lydie-Violette et moi nous rendions ainsi à la paroisse quasiment tous les jours d
risonniers qui, du fond de leur abîme, avaient cherché et rencontré Dieu. Certains d'être touchés par l'esprit de la conciliation, ces brebis repêchées avaient manifesté
s et les plus dévoués pendant tout ce tumulte, il y avait Lydie-Violette et moi, deux vraies ouailles sur qui Frère Paolo pouvait compter à chaque i
e de la famille de tout le monde dans la ville. Tout le monde lui faisait confiance, car on ne craignait rien en sa compagnie. De toute façon, en sa qu
e. D'un simple respect fraternel, mes sentiments muèrent progressivement en admiration, puis