les poumons, accompagné d'un sourire plutôt terne et insipide qu
Rama, êtes-
m !
ous des
m !
grands, v
pour se débroui
asse bien
rares meilleurs amis, ils
ec votr
un maître, et je crois que je fai
la famille ?... Je veux dire, le p
re et ma sœur. Ma mère est morte. Mon
elations avec votre père !...
s ans et c'est mon père qui m'a élevée. Il était papa et maman à la fois... autant il pouvait avoir la douceur, la tendresse et l'attention d'une bonne et délicate mère, autant il pouvait
et sœurs ? Combi
frère et un
aient vos relat
ant la benjamine de la famille, je n'avais aucun pouvoir sur eux, ni même de jouir d'un brin de liberté et prendre des initiatives, alors je n'avais d'autre ch
lus marquées – en bien ou e
t ni de spectaculaire dans ma vie ... chaque nouveau jour était une copie de la veille !... Ou peut-être pas tout a fait ! ... Il y avait la paroisse, le seul endroit où j'avais le droit d'aller à volonté, de ne plus être qu
sé des profondeurs de mes entrailles et là, on ne pouvait plus m'arrêter. Je venais de faire un grand bond dans le passé et je m'y revoyais, toute innocente, déambulant avec d'autres jeunes, sans arrières
t ou de la moindre expression susceptible de nous être utile pour la suite de la thérapie. Pendant un laps de temps, je parvins à oublier le chagrin qui m'avait amenée à consulter une psychologue. J'étais dans mon élément
r mes muscles quelque peu raidis du fait de cette immobilité prolongée, je fis
as ?... Ne vous embarrassez pas de scrupules D
yez-vous que v
santé mentale normale, je suis envahie par la terrifiante impr
jourd'hui, et nous nous reverrons la semaine p
, Doc
sur le pas de la porte, me
une relecture de toute votre vie sans pour autant vous juger ni vous condamner. Essay
Au revoi
Les petites lumières éparses des réverbères commençaient à prendre progressivement le relais pour
ns ma tête toute sorte de question
river là ?... Serais-je réellement devenue folle ?... Que m'arrivait-il ?... Cette démarche en valait-el
is à qui d'autre pouvais-je me confier sans risquer les plus rudes critiques et les plus fermes condamnations que la société adore i
que ma vie n'eut jamais ressemblé à un cauchemar en plein jour ; si seulement je le pouvais ! À presque quarante ans, j'aurais aimé mener une existence paisible, me préparer à savourer agréablement mon probable et futur rôle de grand-mère, à observer joyeusement ma descendance en glorifiant Dieu pour cette grâce. Malheureusement, j'étais là, incomprise dans
Le lourd poids du secret me rongeait, me détruisant intérieurement sans que je ne susse comment m'en sortir. Je ruminais ma douleur au fil des jours, sans jamais la digérer. J'avançais en âge, mais mon cœur demeurait prisonnier d'un rêv
s attentes. Et, sans autre choix, je décidai d'y mettre fin. Cette thérapie me sembla absolument inutile. Mo