pit

e Saf

'il pouvait me manquer autant. Même s'il a été désagréable et même cruel avec moi, j

ucune occasion pour me menacer de me jeter dehors avec son éternel regard foudroyant. Et si elle le faisait un jour, que vais-je devenir? Je ne connais personne. Les autres membres de ma fam

fréquentables. J'ai surtout peur qu'elle m'oublie. Avant de partir, elle m'a remise une somme de cinquante mille francs pour que je puisse satisfaire mes besoins en attendant qu'on se revoit. Elle était la seule personne avec qui je passais le plus clair de mon tem

l'esprit parfois et j'aimerais bien les appliquer pour m'en sortit à to

temps ci, la vie est très belle de mon côté car je mange bien. Y en a sûrement certains qui se disent "Mais c'est normal de manger". A tous ceux qui m

urer ce moment. Après m'avoir longuement fixée avec mépris, e

le comme à son habitude

n tour, dépose le reste du sandwich sur une assiette, refais

-To

er, fait la vo

d'entrer. Mon cœur bat déjà la chamade car à chaque fois qu'elle m'appelle,

a? Je lui demande en

assie

l'ai nettoyé que ce matin. Coumba est entrain de limer ses ongles, incorrectement assi

e n'ai rien dit. Il a fait tout pour toi, pour ton bien être comme si tu étais sa propre fille. Nous vivions tous grâce à

nir. Je la supplie déjà du regard pour qu'elle ne pro

x maintenant prendre soin de toi, tu peux c

Coumba avec un regard méprisant qu'elle me lance. Rapid

n. C'est mon père qui t'as amenée ici non

ux, je la supplie de ne pas me mettre dehors, de me laisser ici pour

étranglée par mes sanglots étouffés dans ma gorge. Et sans me laisser terminer ce

uvrant arrogamment ses bras. Ou si ça ne te tente pas, vas trouver cette fille

voir de chasser ses paroles de mon cerveau; et malgré mes yeux fermés, mes la

ie, finis-je par d

visiblement sur les nerfs. Eh maman, j'ai failli

ue Tata Wouly d'un air

de voleuse! Wallay* si jamais je me rends compte que c'est m

t'ai trop laissée faire juste par respec

qu'une sal

sant à ma tutrice avec la voix tremblante et le cœur gros. Mais celle-ci ne dit rien; elle se conten

egardant dans le blanc des yeux et c'est

mon regard. Mais suite à ces mots, un brui

a

e me suis pas adressée jusque là. Et prise par une rage souda

, je ne suis pas to

ue tu te prends pour traiter ma sœur de pute? M'interr

t là, j'ai senti un violent coup dans mon dos dont la douleur semble avoir traversé tout mon organisme

questionne-t-elle en enchaînant avec un au

qui te servent de filles? hurle

attements frénétiques de mon cœur. Aucun son ne s'en suit alors que son vis

is fo

air et se ressent jusqu'aux os. Alors que je me tords de douleur en m'empêchant de crier, elle me donne un

a mise au monde ne m'a jamais fra

i là? Sur ma mère

e me cherc

t le monde et s'il te plait dégage! Tu empestes

de mon emprise mais je la maintiens fermement au sol. Toutefois, pendant que je me défoule sur elle, les deux autres diablesses me battent aussi. Pour un coup donné à Soda, j'en recois quatre gratuitement. Les coups fusent de partout, je sens aussi ma force me trahir...Ne pouvant plus tenir, je me laisse tomber par terre et toutes les trois se sont alors mises à me battre comme un mur

les sont tout sim

Ma respiration aussi est de plus en plus saccadée et j'en ai même des hoquets. Je ne peux pas m'empêcher de me demander quel genre d'être vivant sont ces ge

ais j'ai remarqué une grosse tâche de sang sur mes doigts. Ne sachant pas d'où ce liquide rouge vient, je mets in

Elles m'ont fait saig

elles de vieilles sorcières. Le son de leurs rires semblent percer mon cœur, tellement il est poignant. Tout ce que je veux en ce moment est d'en

payerez pour tout le mal que vous m'avez faite, pour toute la souffrance que vous m'ave

présentant de Dieu sur terre, reprend cette dame qu

vont de la colère au désespoir, de la trahison à la so

rtement est dégoûtant, elles me dégoutent tout simplem

x encore? Me demande Coumba comme si elle parl

era toi qui baissera la tête, lui dis-je en la pointant du doigt puis je contourne ma dite tante sans un re

his le seuil de la porte de sa chambre. Sans rétorquer, je traverse le petit cou

a malh

Contre toute attente, elle attrape mon bras et me fait tourner d'un coup

ed viens de notre argent. Quitte cette maison sans rien

e que ce que je pense. Et au lieu de m'en aller, je me suis mise à la regarder, elle et sa sœur. Je me suis mise à contempler leurs beaux visages, leurs regards envoûtants, leurs magnifiques sourires. Tout en elles est atout. Elles ont tout ce que je

*

n larmes, comme un oiseau qui bat désespérément ses ailes dans les cieux et

is que c'est à cause de mon état: mon nez n'arrête pas de saigner, le pull-over que je porte est déchiqueté et taché de s

seule chose qui me fait mal est que ces vilaines sorcières vont s'en servir alors qu'elles n'ont p

able de la poche de mon pantalon

h:

habitude de traîner jus

mbe sur mon opérateur qui m'informe que je n'ai

expire lentement en fermant mes yeux. Je ne sais pas où je vais dormir. La fatigue me m

ufflait parfois ma mère Yama. A l'époque, je prenais ses paroles à la

ession que c'est tout mon corps qui me fait mal. Je jette mon regard un peu partout, dans tous les coins pour reconnaître l'endroit où je suis mais c'est en vain. Les q

e voient, je sais qu'ils me voient mais ils ne font aucun effort pour venir m'aider. J'ai souvent très envi de lever ma main quand un véhicule passe sous mes yeux pour me secourir mais comprenez moi quand je vous dis que je n'ai même pas la f

*

udainement. Je frotte longueme

qui m'a amenée jusqu'ici. Je regarde aux alentours, mais ne vois rien qui m'est familier, rien du tout.

urs entrain d

sur ma lèvre inférieure, m'appuis contre le mur cette fois-ci pour me relever. Toutefois, une fois debout, ce sont des vertiges qui m'ont accueillie; étant en manque d'énergie, je me laisse tomber en m'affessant au sol. J'ai du coup eu un

nstinctivement, je lève mes yeux que je rive vers la personne qui vient de s'adresser à moi puis o

vais vous aidez, me propose-t-elle en

soif, me suis-je surprise entr

lever mais les parties où elles a m

ais? Nous stoppe une voix féminine

ant ses mains de mes côtes avec attention. Et comme je suis

onnue. La présumée Astou n'a pas répondu mais s'est contentée de partir. Je ne peux

ite avant que je n'appelle la poli

tée en prison. Avec ça, cette société ose parle

si à me décoller du sol. Je l'ai fait d'un coup. J'avance à petits pas en prenant une direction à l

pas très loin. Une lueure d'espoir nait soudainement en moi pensant j'aurai de l'aide. Dès que le gérant m'

s plus. Croyant qu'il ne m'a pas bien entendue, Je touche sa main tout en le suppliant des yeux en me rép

hoquée, toujour

e à quatre pattes vers lui car je n'ai plus la force de me metre debout. Sur le point de me mettre à genoux pour le supplier enc

innocentes, qui ont besoin d'aide puis finissez par vider nos caisses à la minute qui suit! Toutes les bonnes filles sont chez elles, à côté de leurs mèr

rmes ne coulent plus. Mon cerveau ne fonctionne plus. Seule ma bouche s'ou

st entrain de se défouler sur moi mais aucune partie de mon corps ne sent les coups qui sont entrain de

voix masculine, ce qui a eu le dont d'interrom

e probléme? r

les femmes? enchaîne la voix de l'inconnu q

c'est vous qu

sais pas garder sort d'entre mes lèvres, peut être parce que qu'il n'y a plus de coups qui pleuvent sur mon visage. Toutefois, je sens quelqu'un s'approcher de mon corps inerte au sol. Malgré mes yeux fermés, je sens qu'il a

que ça va? Fait-il d'un

je en laissant mes y

ve, dit-il en reposant

suis incapable de lever le plus petit doigt. Il doit sûrement entra

d'air que je prends, mes côtes semblent s'arracher brutale

l'homme s'assoir à nouveau à côté de

ai ouvert ma bouche puis il a commencer à y verser ce délicieux liquid

ent-il en éloignant ce qui me semble être une bouteille

-t-il en arrêtant de me donner de l'

dre mais n'y suis pas arrivée. A

ez pas trop. Je

pour me secourir. Et je ne sais pas comment il a fait pour que je me mette debout mais une fois sur pieds, j'a

n mot qu'on uti

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