se rapproc

ne lui montrait rien, mais ce moment passé ensemble avait ébranlé sa vie de Clémentine hyper inventive, rapide, efficace. En une seule séance de lecture qui avait duré à peine une heure, elle avait redonné à Nicolas des couleurs. S

e ; rue des Oiseaux. Il avait choisi un déjeuner. Dans le long

is... Chez

! O

de la pommade dans l'oreille en une heure seulement. Il lui en était reconnaissant. Il avait accepté son invitation à déjeuner

! À 12 h

ui. Oui. Au rev

ire de sa torpeur. Celui d'une Betty Boop à longs cils bleus. Clémentine. Elle avait accompagné sa lecture de gestes suspendus, d'intonations nasillardes, douces, accompagnées de rire

t. Nicolas le sait ; en ville, Clémentine n'habite pas loin. 3 jours les séparent avant dimanche. Il a bien l'intention de les voir défiler. Sa vie venait de changer ; il avait pris du plaisir à l'écouter lire. Un li

e. De toute façon, il avait peu d'amis et ne pratiquait que le tir à l'arc. Il avait mis son an

et aluminium, « pas courant... » Il sonne à la porte en regardant ses chaussures. Avec ses friandises : chocolat et oranges amères, il se sent bête

Alors, toujours à

ine. Je déteste le

répit. Ensuite, je m'ennuie. Ce décor de

fait de la place comme elle peut en le précédant. Il la suit dans une pièce aux murs blanc neige. Et ce sont des visages burinés et des mains flétries jusqu'à l'os qui le dévisagent. De grandes

e répond pas à toutes ses questions. Reste silencieux en caressant le dossier du fauteuil crapaud avec la paume de sa main. Elle ne se décourage pas. Lui parle : sc

onne distance quand retent

lève et va ouvrir sa p

r un véhicule volé. C'est bien le numé

le était garée d

s plaît. Prenez les pap

ouger de son fauteuil crapaud. Il vo

votre voiture ! Je

je fais le plus

ntenaires. En grand format. Des regards éteints. Leur seule mélancolie comme bien. : « Je suis éreinté, sans rêve et sans secret. J'a

ésigné. Se sent un peu les deux. Une lumière venant par une fenêtre à sa droite le fait papilloter des yeux. En les ouvrant, il voit une baie en verre coulissante, une t

qui naissent sous son toit font exactement ce qu'elle désire quand elle le désire. Épisode après épisode, son fouillis de mots et d'images écrivent scènes en séries télé. Ce qu'ell

son prochaine. Les téléspectateurs s'attachaient aux personnages de la série, sondage à l'appui. Lui regarde peu la télé. Le JT. Pas plus. Il commence à envier Clémentine. En tourn

u cent fois usée ? Tout un mur. « Clémentine est jeune, ces photos montrent la beauté des rides, des regards qui ont tout vu. Tout reçu... Et ces taches brunes sur ma peau sensible. Elles me rappellent celles de mon père quand il commençait à vieillir. Je les avais en horreur. Sur ma peau, je les ai en horreur. » Nicolas sent une décrépi

us accueillant ; le coin zen avec pousses vertes. En voyant le livre du Yi King ouvert, il hésite un moment. « Clémentine prend-elle ses décisions importantes à la lueur d'un livre

approche peu à peu. Sonde l'oracle une fois encore p

oix lui saut

sublime réussite favorisée par la p

lumière retrouver les mains sales. Exposées au mur. Nicolas commence à douter, à vouloir s'enfuir loin de ces objets qui ne sont

ant. Tout est calme autour de lui, il a envie d'essayer. Il s'assoit sur le futon et jette les trois pièces en l'air. Elles lui indiquent un chiffre qui révèle l'oracle correspondant à la question posée. La sienne est bancale « Aurai-je pour seul avenir l'Hôtel de

entine était repartie sans le vouloir. Une urgence. J'attends qu'elle revienne. Pourquoi s'intéresse-t-elle à moi ? L'invisible de l'hôtel de la Mer ? Celui qui aime qu'on lui fasse la lec

est écrit : « Ici, je dors. » En dessous une photo de Clémentine enfant sur les genoux d'une dame qui semble être sa grand-mère. Elles se regardent toutes les deux en ignorant l'objectif. Une deuxième photo montre Clémentine seule entourée de cadeaux sous u

l chez une inconnue. Aperçoit son livre de chevet après les devinettes du Yi King. Nicolas s'approche. Le livre est posé sur le ventre. Il jette un coup d'œil ; Le loup des steppes.Il l'a lu, il y a longtemps. Ne sait plus de quoi parle le livre qu'il prend ent

e, revient sur son fauteuil crapaud. Étend

i récupéré ma voiture. Pas

n'étais pas t

ger, à ouvrir ses placards. Elle est pressée. Sur son visage, une ombre passe mais elle retrouve vi