img Et doucement coule sa vie  /  Chapitre 4 No.4 | 10.00%
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Historique

Chapitre 4 No.4

Nombre de mots : 1928    |    Mis à jour : 19/04/2023

travailler. Il faut laisser le temps à la peinture de sécher. Un soir, en arrivant, il trouve Amélie son

rop tôt. Vous avez vu un médecin, il a

doute. Le jeune homme n’est pas là que par pure amitié, c’est évident il aime sa cousine.

repose. S’il veut montrer le bout de son nez, ce

lus possible, sur ordre du médecin. Une fois de plus, Pierre passera son temps à chambrer so

je suis même surpris que tu en aies une. C’est

elle Richard répond

é un clown aujourd’hui. Faute de charme, tu manies l’hum

u tout, Pier

ntes-tu une fille qui aura succombé au tien ? Rappelle-moi c

de réfléchir et, tou

ondouillet. En parlant de charme, je ne sais pas ce qu’elle lui a trouvé, m

lui parlait. Ce qu’on peut être idiot à l’adolescence, il était souvent sujet à moquerie. Tout le monde a ét

t parents de deux adorables petites filles. On s’appelle souvent avec Michèle ; nous, les femm

jour, je la trouverai ma bricoleuse en chef. Les chocolats, on les mangera ensemble, je gros

yeux. Déjà, ils ont huit ans de plus qu’elle à peu près, donc les histoires qu’ils racontent datent un peu. Elle, c’est tout récent

ngoisse perpétuelle ? Sa camarade s’était même demandé si elle préférait les filles. Des garçons à qu

a jeune femme s’était refermée sur elle-même. Par la suite, elle a passé son temps à l’éviter. Comment tous ces jeunes gens qui l’entouraient auraient-ils pu com

mer les filles. Elle en avait même parlé à sa mère, mais cette dernière travailla

écorations, rangé le linge. Le dimanche après-midi, quand il a fallu leur dire au revoir, Rose a eu un pincement au cœur. Vraiment ils ont

ières photos, surtout ne t’inqui

est tr

avec Amélie, elle repense aux quelques jours incroyables qu’ils v

elle se sent trop fatiguée. Rose doit écouter le médecin et ne prendre aucun

père de Richard en un tour de main, sûrement avec de bonnes connaissances, lui a évité le placement dans un foyer ou une famille d’accueil.

ête de fin d’année joyeuse et festive, on dansait au son de l’accordéon. Elle revoit Amélie qui la f

nt leurs souvenirs d’enfance, devant des verres de pétillant. Rose se rappelle qu’elle regardait avec fascination ces fines bulles qui remontaient comme si elles voulaient s’échapper. Papa semblait savoir, depuis tout petit, qu’il voudrait être médecin. Sa tant

este de la famille. La petite dernière voulait être médecin, ils ont tout sacrifié pour qu’elle y parvienne. Des années plus tard, leur souvenir à eux, c’étaient plutôt des reproches, des ra

our, c’est un peu tôt, ce n’était pas voulu, mais elle y a vu un signe. Cet enfant, c’est ce qu’il pouvait lui arriver de mieux. Il allait naître pour qu’elle ait

même de la connaître, qui l’avait préoccupée. Mais plutôt, qu’il l’avait immédiatement troublée. Maintenant, elle se dit si seulement tout avait été différent, peut-ê

doux fondant les chocolats, et elle aime Richard. Au moment où elle le réalise, elle se demande : est-ce que je sais ce que c’est d’aimer un garçon, enfi

une fille à tourner en rond, mais plutôt franche et spontanée. Elle avait deviné les

ose est jeune et naïve. Si tu ne lui parle

etit air malin ? Tu crois que je ne t’ai pas vu arriver, av

Ma cousine mérite de connaître ce que tu ressens pour elle. Dans ma poitrine, j’ai un d

saient que plus tard, elle devrait ouvrir une agence matrimoniale. Elle devinait avant tout le mo

nt adultes. Si son détecteur marche encore, il

leur dire ? Il lui a manqué, sans doute était-il avec ses amis. Ils ont dû sortir au cinéma ou en boîte de nuit, il a p

c’est toi mon grand mon bel amour. Tu seras ma petite reine, ou mon petit roi. On ne vivra pas dans

toute seule

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