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Historique

Chapitre 3 Chapitre 3

Nombre de mots : 8470    |    Mis à jour : 02/02/2023

partait en direction de la demeure du commissaire. Après quelques kilomètres, i

Perez m’attend. Dit le

à. Répondait

sser un coup de fil. Il revint vers lui en lui faisant signe d’avancer et de poursuivre son chemin jusqu’à chez Perez.

mis plus de temps. Lui dit Perez sans

peu fière. Il apercevait, entrant dans le salon, les photos et tout le reste qui tapi

mencer. Dit Perez en tendan

imes avaient quelques choses en commun ou si

ait qu’elles avaient fait quelques choses que ce

u’elles étaient leurs vices, qui auraient pu susciter les

les victimes. Ils examinaient le planning de chacune, les loisirs ainsi que les réseaux sociaux qu’elles fréqu

le, la première victime. Dans l’historique de ses recherches in

site ? Demanda

re ces femmes devant leurs vices, il les tue pour les purifier ou quelque chose comme ça. Il lui a arraché les yeux, car ce genre de

, Victoria Helmes, elle, devait être infidèle ou pas loin. Je vais con

lacement. Ce n’est qu’au lever du jour, et après une cafetière entière de café, qu’ils s’arrêtaient enfin de travailler. Le commissaire ordonnait à Anthony d’aller se reposer et qu’il l’appellerait si jamais il avait besoin de quelque chose

e de la douche lui coulait sur les cheveux et apaisait son mal de tête dû à la fatigue. Il enroulait une serviette autour de sa taille en allant fermer les rideaux de la fenêtre avant d’aller s’effondrer sur son lit. Sur le dos, les mains derrière la tête, il réfléchissait à ce qu’ils avaient trouvé. Mais une question le taraudait. Comment allaient-ils pouvoir trouver le t

pas mal de temps, il se sentait en forme. Il allait prendre une douche et partir. Sur la route, Anthony Marchal se sentait confiant pour la suite de l’enquête. Il espérait de tou

Asseyez-vous

y a du nouveau ? De

ologique de ce dégénéré. Que pouvez-v

els, je penserai plutôt que ça vient de son enfance donc des violences causées par sa mère. Sa mère devait être à fond dans la religion, mais d’une façon extrême et il devait être puni pour des raisons qu’e

e avait un lien avec les causes des meurtres, mais que les individus ne devenaient pas toujours des tueurs en série. Il le savait l

outes personnes ayant vécu des choses traumatisantes

t prouvé que beaucoup deviennent ain

es de crimes et essayez de trouve

algique pour les maux de tête. Il avait encore mal dormi cette nuit. Il avait rendez-vous chez son médecin en fin d

avec des morts toute la journée. Dit Perez, assit n

un qui respire plutôt que quelqu’un qui ne respire plus. Dans notre métier, nous savons que bea

ai des migraines effr

ue je t’ai prescrit ? Tu dors

dors pas bien. Mais tes médocs me perturbent beaucoup. J’ai des pertes

’êtes pas sur une enquête facile. Ça doit perturber ton esprit des

plus vite possible. Je ne veux pas que d’autres f

arrière. Je t’ai vu monter de grade en grade, car tu en voulais. Les baisses de moral dans notre métier sont fréquentes et normale

aide indispensable. Il m’a établi le pro

aient poussés à mettre ce profil là et non un autre. Le médecin légiste regardait Perez, mentionner toutes les

Demanda

le connais déjà depuis la deuxième victime Maxime. Et tout ça te fait replonger dans

s pas tous des monstres. Di

ta mère il y a quelques mois et cette enquête qui te rappelle pas mal ch

membre, ses gros ciseaux de couture. Elle l’avait même menacé de le livrer à une police religieuse, qui n’existait pas, pour l’emmener droit en enfer. Il avait pleuré toutes les larmes de son corps ce jour-là. Ses souvenirs refaisaient surface de plus en plus. Il ne pouvait s’empêcher, l’espace d’un instant, d’avoir un peu de compassion pour ce monstre. Mais il se rappelait que lui-même n’avait pas pris ce chemin. Il s'était battu pour avoir un métier juste et sauver toutes personnes qui auraient besoin de son aide. Avoir connu la souffrance, l’humiliation et la terreur était une chose, mais prendre un chemin honnête au lieu de devenir u

vous avez trouvé quelqu

is que j’ai un suspec

ons l’interroger. Lui dit le c

t avec un homme. Il empestait l’alcool et avait des cheveux longs et emmêler. L’homme poussait des hurlements

ue c’est que ce bo

mme qui regardait par la fenêtre de la maison de la victime. J’ai pensé qu’il

traine par là-bas, il se peut qu’il ait vu quelque chose.

ndant que notre « ami » reprend s

interrogatoire. Perez demandait au brigadier de s’en charger pour l’instant. Lui se

er votre interrogatoire à exactement minuit trente-deux le mardi q

ici. Anthony n’avait jamais mené d’interrogatoire et cela le stressait un peu

z vous ? Demandait An

Je ne comprends pas ce q

is corps sur les bras. Alors, expliquez-moi ce que vous faisiez à regarder par la

ais même pas cette personne. Je suis u

bre deux mille vingt-et-un, aux en

savais même pas le jour que nous étions

quoi rodiez-vous chez la victime ? Tu l’as tué et tu voulais revenir sur le

depuis quelque temps dans cette maison, alors je me suis dit que j’allais pouvoir dormir là-bas. Monsieur, je vous jure que

te affaire. Mais peut-être avait-il vu quelque chose la nuit du meurtre. Il fallait maintenant lui faire c

pouvez certainement nous être d’une grande aide. Avez-

parc, pas loin. Dit le sans-ab

a quelques semaines de ça ? Des bruits ? D

tin, j’ai entendu du bruit chez cette jeune femme. Je savais qu’il était trois heures du ma

chou ? Deman

ant que j’essayais de me rendormir, je regardais autour de moi et j’ai vu une lueur qui venait de cette maison. Je me suis approché, car je voyais une silhouette d’homme à t

? Demandait Anthony,

le et après, j'ai entendu un autre bruit comme si on tranchait quelque chose et puis plus rien. Je me suis caché derrière la balustrade

y. Perez, satisfait du travail du brigadier, entrait dans la pièce d’interrogatoire pour

t ce que vous avez mentionné. Nous allons vérifier tous les faits

en. Commençai

vous libérer plus vite. Lui dit Pe

Et sa démarche, il vous ressemblait un pe

Alors que son bourreau était son propre mari. Mais comme j’avais à peu près la même carrure, elle l’a associé à celle de son époux. Il avait été très difficile pour moi

dans son bureau pour taper le rapport de l’interrogatoire. Cette nuit, il aurait encore du trava

m’occupe des papiers tout de suite pour vou

troublant cette ressemblance avec le commissaire. Il avait

ur votre chat, il aura son diner. Et si vous vous rappelez quoi que ce soit, vene

ait où était Perez. Anthony fit un signe de tête à Albert, du côté de son bureau. Il lui expliquait qu’il devait surement s'êt

axi

onnait celui-

s-vous ? Du nouveau

st pas la meilleure piste que nous aurions p

ête. Quelqu’un avait au moins déjà vu quelque chose. C’était déjà un grand pas. Peut-être que d’autres personnes aussi, allez savoir. Les deux amis parlèrent quelque tem

es délinquants. Il allait se servir un café dans la machine et le bu tranquillement. Que ces ados comprennent leur bêtise, se disait-il. De les laisser un peu en cellule ne leur ferait pas de mal pour réfléchir. Après avoir apprécié son café, Anthony s’installait en salle d’interrogatoire et attendait qu’on lui amène les trois jeunes s

emandait Anthony en reg

ix-huit ans. Dé

, je veux vos vrais noms. M

x-huit ans. Se rési

Perron, di

ron, dix-

es ? Demandait Anthony

ommes cousins

Pourquoi avoir dégradé les lieux tout près d’une scène d

tué. Nous avons voulu aller voir. Et voir si son fa

communiquer avec vous ? Bon… Je suppose que vous

dans les bois. Mais nous avons bu et quand l’alcool à fait son effet,

r tagué l’église ?

À bas l’église et force au mait

vé sur place, ni fantôme, ni de tache de

nait pas loin de la maison. C’était trop cool.

carnet ? Demandait pr

egardait la maison sans bouger. Eli s'est cassé la figure, car il était trop bourré. Ce type nous a entendu et il s’est tiré. Puis peu de temps après, nou

ir le carnet. En attendant qu’on vérifie

os parents vont nous tuer. Ça craint, v

lle parler à un esprit seulement pour le plaisir. Il y a eu un crime. Une famille a perdu quelqu’un. Cette famille ne vivra plus jamais com

ais pas ce genre d’imbécilité à profaner des lieux sacrés. Même si lui-même ne croyait pas en Dieu, il trouvait ça indécent. Il allait chercher le fameux carnet dans les affaires des jeunes. Il trouvait des briquets, des stupéfiants, des cigarettes et enfin un petit carnet noir à la reliure argentée. Il l’ouvrit avec impatience, espérant trouver un indice. Mais la déception fut éno

d’une jeune femme. Il attendait les yeux fermés, attendant le bon moment pour aller chercher sa victime qui dormait à point fermé. Quelques minutes plus tard, il montait l’escalier sans un bruit. Arrivé sur le palier, il s’arrêtait. Il entendait une respiration provenant d’une chambre et se dirigeait vers

blème. Et pour le résoudre, je vais devoir enlever ma main de ta

Lui demandait elle l

re au salon. Si tu essayes de t’enfuir, je te tuerai sur

il lui présentait une chaise pour qu’elle s’y installe. Il la ligotait sans la regarde

u’elle brule, il ne t’arrivera rien. En revanche, une fois éteinte, je te tuerai, car tu n’es p

sauver ? Lui demandait-elle, la

i tu fais ça. Et si je trouve que c’est une raison val

ends pas monsieur. Vous devez vous tromper d

cun vice. Mais dans l’intimité, tu te bois des litres d’alcool pour après aller te faire saute

u chauffant pour savoir ce qu’elle pourrait répondre à ça. Elle recommençait à pleurer. La bougie continuait de danser sur l

dait-il, agacé

dire. Lui dit-elle dans u

avec ton patron pour qu’il te donne une promotio

te bougie s’éteignait sans un mot de sa part, elle perdrait cette chance de vivre. Une

ême volé mon petit ami avec qui elle s’est mariée. Alors oui, je bois pour oublier. Et si ça marche comme ça, donc oui, je veux coucher avec mon patron pour avoir moi aussi ma chance d’avoir une v

Cela ne résout rien. Et tu veux briser une famille pour en avoir une ?

e vous voulez me tuer pour des choses qui ne concern

se remit à pleurer. Les larmes coulant sur ses joues et ne faisant que

rien fait pour pouvoir créer la tienne. Tout le monde veut une famille. Mais pas comme ça. On fait les choses dans les règles. Dieu peut te donner ce que tu veux, mais pas de cette façon. Dans ce cas-là, c'est le diab

je n’en peux plus de voir tout me passer sous le nez. Vo

as succombé à la te

le comprit que c’était finit. Candleman se levait et allait chercher quelque chose dans le coin du salon. Un énorme bâton aussi épais qu’un bras d’homme

ter de la sorte. Je ne recommencerai plus, c’es

mme était encore parmi nous. Maintenant tout n’est que ténèbres. Et tu vas aller les rejoind

Crèves ! Va te faire f

plus rien. Le silence était à nouveau présent. Il prit un couteau qui se trouvait dans son manteau et lui coupait une main. Il ne l’avait pas fait avant car comme elle hurlait déjà e

e pas ce qui n’est pas à

la bougie et du membre sectionné et s’assit sur la chaise en face d’Anna. Il regardait sa victime, comme s’il admirait une œuvre enfin achevée. Mais des lumières le fit revenir sur terre. Les maiso

? Anna a-t-elle un souci ? Demandai

voisins sortant de leur maison en robe de chambre et en pantoufle vinrent l

heures du matin. Il se précipitait pour répondre

a une nouvelle victime de C

elé le commissaire

é encore et qu’il n’entend pas son téléphone. Le légiste va arriver s

scence. Tous ses collègues se préparait pour aller voir la scène de crime. Seuls quelques hommes restaient sur place pour s’occuper d’un éventuel événement ou d’un appel de détresse. Anthony gri

andait Anthon

s assurer qu’elle a dû souffrir le martyre. Certes, pas longtemps, mais ç'a dû

d’une humeur massacrante en

ailleurs ? Dem

, mais il n’a pas répondu. Je pense que l

oment. De fortes émotions s’emparent de lui. C’e

thony, surprit pa

mmissaire faisait preuve d’un courage exemplaire. Il était compliqué de se tenir en forme psychologiquement avec leur métier. Surtout par rapport aux morts violentes comme ils y faisaient face depuis quelque temps. Lui-même avait eu du mal à faire face à tant de brutalité. Il avait fait beaucoup de cauchemars et avait dû aller voir le psychologue du commissariat. Heureusement, maintenant, il s'était forgé une carapace. Malheureusement, plus grand-chose ne pouvait l’étonner sur la cruau

Al

ich ? Deman

épondait

Marchal. J’ai une très mauvai

assurer, que lui et son équipe, allaient tout faire pour coincer ce monstre. Et qu’il payerait devant la justice la cruauté de ses actes. Il raccrochait le téléphone. Laissant la pauvre maman en pleure, devant se faire à l’idée qu’elle ne

ça va ? Deman

erra plus jamais sa fille, car un salaud l’a mas

is côtés. Mais il y a des bons. Comme quand nous arrêterons cette ordure. Nous aurons notre victoire et le soulagement des proches des victim

enfermé entre quatre murs pour ne plus jamais en sortir. N’ayant toujours pas de nouvelles

fut outré par tant de violence. Il devient de plus en plus violent et sadique, pensait-il en faisant allusion à Candleman. Encore une pauvre femme avait perdu la vie. Cela ne pouvait plus durer. Il fallait mettre un terme à tout ça. Perez partit se chercher un café pour lui et le légiste et allait le rejoindre à la morgue du commissariat. Cel

bien ? Demandait Antho

en. Où êtes-vous

te pour rentrer au p

es, je crois que j’ai trouvé

tout de suite. Lui dit An

ct. Avant toutes choses, il fallait être sûr de son coup, pour éviter de nouveau un coup d’épée sans l’eau. Il arri

Perez en voyant l

ai eu la même idée. D

qui reliait les quatre victimes entre elles Il les chassait donc dans un bar. Candleman devait se renseigner d’une façon ou d’une autre pour les connaitre aussi intimement. Et ce Candleman avait peut-être été démasqué. Il ne fallait tout de même pas précipiter les choses. Le commissaire voulait attendre que le pub ouvre ses portes pour aller y

presque plus. Tu as maigri, tu ne manges

éjà indiqué, nous sommes sur une affaire très

gerait peut-être ta peine. Je vois bien

ir ainsi ? Qui était-il pour enlever la vie à ses jeunes femmes ? Lui dit-elle, les larmes aux yeux. Anthony mentionnait le fait qu’ils n’avaient quasiment a

oi et que tu me protégerais. Ce que tu fais merveilleusement bien. Mais il serait temp

ux avec toi maman. L

ne te laisserai jamais. Mais fais-moi plaisir, réfléchis à prendre ton envol, à vivre ta vie. Et si tu veux vraiment rester ici,

ement. Même si les faits étaient horribles, sa mère avait une vision neutre sur l’affaire. Et une des choses qu’elle avait dites, lorsque Anthony lui avait raconté comment il les tuait, était : « Mais que lui est-il arrivé, à cet homme, pour propager tant de haine ? ». Elle lui avait dit, aussi, que même si toutes les personnes qui avaient vécu un traumatisme aussi grave durant leur enfance, ne devenait pas des monstres. Mais, avait-

essentir. Anthony se levait, passait par la salle de bain et trente minutes après, il était prêt à partir. Sur la route, il envoyait un message à Perez pour le préven

l, il ne faudrait pas trop

e voitures était garée. La musique retentissait au travers des portes du pub. Quelques clients étaient postés devant le

trez pas. D

dait le commissaire en lui secoua

entrait, suivit du brigadier. Les néons luisaient et tournaient dans tous les sens. Les gens gesticulaient et dansaient so

! Ça fait longtemp

mment vont les affaires en ce

clients sont toujours heureux de venir

la justice. Il tenait absolument à ce que son troquet reste un endroit fréquentable pour tous et respectable. La visite de Perez ne l’inquiétait pas et cela se ressentait. A

vous voulez bien répondre à quel

. Répondit

r dans votre bureau

a beauté de cette femme. Le chef de l’établissement dit à nos deux policiers de le suivre jusque dans son bureau. Lorsqu’il fermait la porte derrière eux, le silence se fit entendre. Plus aucun son de musique. La pièce éta

lqu’un d’honnête Alpini, mais no

-il ? Demanda

e jeunes femmes. Et toutes, la veille de se fair

e vous être utile ?

vous montre les photos des jeunes femmes, pouvez-vous

méras de surveillances. J’en ai dehors et à l’intérie

dans un état lamentable, ne tenant plus debout, se rappelait Alpini. Il dit aussi qu’elle draguait tous les hommes présents ce soir-là. Perez attendait

is devoir vous parler de

affaire, mais il est plutôt étrange en ce m

a ? Lui dem

tte semaine. Il a même frappé un client sur le parking il y a trois semaines. Je ne

s voulu que le bien pour son frère, q

causé sa perte. Et je crains qu’il soit vraiment d

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