Ma mère, la patronne de nuit

***Moubarak***

« Je suis Ibrahim Moubarak, un grand entrepreneur dans la ville d’Abidjan. »

_ Chéri, chéri….!

Je me suis sursauté sur le lit et c’était ma femme qui m’appelait. Oh vraiment, le sommeil ! J’ai carrément même oublié que nous étions au début de la semaine. Ah oui, c’était un lundi matin !

_ Bébé, aujourd’hui, tu t’es vite réveillée hein, disais-je tout en souriant.

Ma femme, Nabila ne m’a pas répondu et ne faisait que sourire également. Waouh, j’aimais bien la manière dont elle me souriait. Je me suis levé et immédiatement, j’ai pris la direction qui menait vers la salle de bain. Comme d’habitude, j’ai juste fait cinq à sept minutes dans la douche avant de sortir. Je me suis approché de l’armoire et je l’ai ouvert. J’ai pris ma jolie veste et je l’ai porté. Dans un instant, j’entendais une voix me parlait par derrière.

_ Oh mon bébé d’amour, arrêtes, je vais t’aider !

J’ai tourné le dos et ce n’était personne d’autre que ma femme. Je croyais qu’elle était dans la cuisine, mais ce n’était pas le cas. Elle s’approchait de moi et subitement, elle m’a donné un baiser par surprise. Oh vraiment, pourquoi Dieu nous a créés ainsi ? Surtout nous les garçons ! Nous souffrions énormément parfois. Ma femme m’a fait un bisou sur la joue et c’était une autre partie de mon corps qui réagissait. Ma bite voulait soulever sa tête, mais je l’ai vite calmé avec ma main gauche. Je croyais que je faisais tout cela en cachette, mais ce n’était pas le cas. Ma femme me guettait depuis, pourtant je ne me rendais pas compte.

_ Chéri, laisses ma vie en paix, me disait-elle avec un beau sourire aux lèvres.

_ Hum !

_ Y a-t-il un souci ?

Je n’ai rien dit encore et elle se mettait à arranger le col de mon habit. Quelques minutes après, j’ai enfin fini de bien m’habiller et nous sommes allés au salon ensemble. La table était bien remplie par le repas matinal. Ma femme était vraiment très exceptionnelle dans ce domaine. J’adorais bien ses plats plus que ses tétons mêmes.

Après avoir bu le thé, je suis allé dans ma chambre de nouveau pour prendre la clé de ma voiture. J’étais prêt pour partir et comme d’habitude, elle a serré sa mine encore. Je n’arrivais pas également à me mettre à l’aise si j’étais loin d’elle, mais je n’avais pas d’autre choix. Je lui ai donné un doux bisou sur la bouche accompagné d’une magnifique caresse de sa gorge et elle se mettait à pleurer. Moi-même je savais la raison pour laquelle ma femme se comportait ainsi. Sûrement, mon bisou l’a rendu très excitante encore.

_ Oh ma chérie, peux-tu me dire la raison pour laquelle tu coules tes magnifiques larmes ce beau matin ? Lui demandais-je avec un ton un peu triste.

_ Tu as déjà la réponse à ta question, donc ce n’est plus la peine de parler encore, me répondait-elle d’une manière très différente.

Tout était clair pour moi que Nabila était vraiment fâchée contre moi. Pourquoi ? C’était parce qu’elle n’aimait pas que je lui fasse certaines choses à tout moment. Je connaissais bien les parties de son corps qui lui rendaient très excitée, donc elle ne me permettait pas de lui faire certaines choses chaque temps. Le pire, j’étais prêt pour partir au travail. Qui allait satisfaire ses désirs sexuels, vu qu’elle était excitée ? Honnêtement, moi aussi je devais revoir mon comportement, sinon ma femme allait commettre un adultère un jour. Heureusement pour moi, Nabila n’était pas accro au sexe.

_ Je suis désolé bébé, lui disais-je avec une voix très douce et basse.

_ S’il te plaît chéri, il faut partir c’est mieux, m’ordonnait-elle avec un sourire aux lèvres toujours.

_ Tu me chasses ? Lui demandais-je avec un ton moqueur.

_ Je t’avais plusieurs fois dit que cela m’excite beaucoup, pourtant tu continues toujours de me le faire. Ne te fâches pas, le jour où tu vas apprendre que j’ai commis un adultère !

Je n’ai rien dit et Nabila même se mettait à rigoler. Elle-même savait qu’elle ne pouvait jamais me faire une telle chose et c’était la raison pour laquelle elle riait.

J’ai pris ma voiture et je suis parti. Quelques minutes après, je suis bel et bien arrivé au travail. Calex, l’un de mes plus meilleurs employés était là avant mon arrivée comme d’habitude. Il m’a ouvert la portière de la voiture et je suis sorti.

_ Bonjour mon DG !

_ Calex, comment vas-tu ?

_ Je vais super bien ce matin. Donnez-moi la mallette !

Il a pris ma mallette et nous nous sommes rendus dans mon bureau. Après avoir échangé quelques mots avec lui, il voulait sortir pour se rendre dans son bureau, mais je lui ai demandé de se patienter. Le comportement de Calex était un peu rigolant, mais j’ai gardé ma bouche fermée.

_ Il faut qu’on cherche un autre comptable, disais-je en manipulant mon téléphone.

_ D’accord DG ! Il n’y a pas de souci, me répondait-il avec un sourire.

_ Toi seul, tu gères deux bureaux à la fois, ce n’est pas bien, disais-je.

Il a un peu souri et cela m’a plu. Calex était le secrétaire dans mon entreprise, pourtant il travaillait également comme un comptable. Pourquoi ? C’était parce que mon comptable a voyagé et je n’ai pas encore cherché une autre personne pour le remplacer.

Je n’avais plus de grande chose à faire dans l’après-midi, donc j’ai décidé de me rendre à la maison aux alentours de quinze heures. J’ai confié quelques tâches à Calex et je suis parti. Sur la route, j’ai envoyé un message à ma femme afin qu’elle se prépare bien.

Quelques minutes après, je suis arrivé à la maison. Bizarrement, je n’ai pas vu ma femme au salon, ni dans la cuisine. Sûrement, ma mielleuse chérie devait être dans notre chambre conjugale. J’ai pris cette direction et quelques secondes après, j’ai fait mon entrée. Oh mon Dieu ! Nabila m’a encore piégé avec son magnifique corps. Elle s’est couchée sur le lit tout en laissant sa belle forme en l’air libre.

Le vieux monsieur me disait qu’il était prêt, mais je me suis ressaisi. Je suis rapidement allé prendre une douche et après cela, je suis revenu rejoindre ma femme. Dans un instant, elle a changé de position et cette fois-ci, le vieux monsieur était en colère. Oui, j’étais hyper excité et je suis vite monté sur Nabila. J’ai collé ma bouche contre la sienne et c’était vraiment intéressant et doux. J’ai pris mon temps pour bien chauffer ma bite avant de passer à l’action. Au moment où je voulais la pénétrer, elle m’a stoppé. Oh putain de merde ! Ça me faisait très mal.

_ S’il te plaît chéri, calme-toi ! Disait-elle.

_ Hum !

_ Je te comprends bébé. Nous allons forcément faire l’amour, donc ne t’inquiète pas ! Disait-elle.

_ Pour quelle raison tu m’as stoppé alors ? Demandais-je avec un ton triste.

_ Juste pour t’informer que je suis en période de fécondité, donc…

Je ne lui ai pas permis de continuer sa phrase, car moi-même je savais ce qu’elle allait dire. J’ai bien écarté ses jambes et tout doucement, je l’ai pénétré. Elle a poussé un petit cri et cela m’a tellement plu. Waouh, vraiment ma princesse était très exceptionnelle au lit ! Quelques temps après, elle me suppliait de m’arrêter, car elle était tellement fatiguée. Je voulais me moquer d’elle, mais je me suis ressaisi.

_ Qu’est-ce qu’il se passe ? Demandais-je.

_ Cette question ne mérite pas vraiment de réponse. On dirait que tu voulais me tuer prématurée, n’est-ce pas ? Me demandait-elle.

Je me suis tu, car je ne savais pas comment lui répondre. Nabila me faisait trop rire parfois. Elle était la meilleure femme que j’ai vue dans cette vie.

Le jour suivant.

***Firmin***

Le jour où j’allais quitter chez mes parents pour me rendre en ville, était un jour très difficile pour moi, mais je n’avais pas d’autre choix que de partir. Pourquoi ? C’était parce qu’on m’a dit que mon bonheur se trouvait dans la ville d’Abidjan.

Nous étions un peu proche de cette ville, donc je n’ai pas duré sur la route avant d’y arriver. Je n’avais personne dans cette ville pour me rendre chez elle, donc je suis allé chercher un hôtel afin de passer quelques jours là-bas. J’ai fait mon entrée à l’intérieur et au même moment, j’ai aperçu une jolie fille. Un esprit me disait que cette fille était faite pour moi et me demandait de l’appeler. Comment ça ? Oh non ! Je ne pouvais pas le faire.

La manière dont cet esprit me parlait, il fallait que je discute avec cette fille. Je me suis vite approché d’elle et bizarrement, elle me regardait d’une manière très étonnante. On dirait que cette fille a senti quelque chose sur moi.

_ Bonsoir ! Disais-je avec une voix très douce.

_ Que puis-je faire pour vous ? Me demandait-elle.

_ S’il te plaît, on peut se tutoyer, lui disais-je.

_ Monsieur, je n’ai pas le temps pour discuter avec toi, donc laisse-moi partir. Disait-elle en serrant sa mine.

_ Je te comprends et je m’excuse aussi pour le dérangement. Maintenant, je veux qu’on soit des amis, demandais-je gentiment comme si on se connaissait quelque part.

_ Je ne suis pas ton égard, me disait-elle.

Cette dernière a poussé un grand juron et m’a faussé compagnie. J’étais surpris par le comportement de cette pute. Elle avait vraiment de la chance que j’étais un peu joyeux ce jour-là, sinon j’allais la paralyser devant moi en même temps. Je l’ai laissé partir et je ne faisais que sourire. J’allais juste lui donner un petit conseil au beau milieu de la nuit.

On m’a montré ma chambre et j’ai fait mon entrée. J’avais vraiment de la chance que cet hôtel n’était pas coûteux comme les autres. J’étais sûr que j’allais trouver une chambre à louer dans peu de temps et cela allait me permettre de ne pas faire beaucoup de dépenses aussi. Malgré tout, je ne faisais que penser des désordres de cette fille. Aucune personne ne m’a jamais embêté comme elle venait de le faire.

Je discutais avec ma mère au téléphone et du coup, j’ai entendu le bruit de ma porte. Sûrement, c’était l’une des filles que j’ai commandées le plat du couscous. J’ai raccroché l’appel et je suis allé ouvrir la porte. À ma grande surprise, c’était cette jeune fille encore.

_ Sorcière, qui t’a dit de m’apporter la nourriture ? Lui posais-je la question.

_ Monsieur, prends ça vite et libères-moi !

_ Tu exagères trop ma chérie. Les anglais disent « calm down » et ça signifie, calme-toi !

_ Je ne suis pas venue ici pour recevoir les cours d’anglais.

_ Tu vas mourir prématurée.

Elle a mis ma nourriture par terre et s’est retournée. Non, il fallait que je tue cette fille à minuit. C’était quel genre du comportement ça ? Elle voulait me montrer qu’elle était très courageuse sans se rendre compte que les personnes courageuses qui m’ont embêté, ne vivaient pas longtemps devant moi. Malheureusement, je ne connaissais aucune personne de sa famille, sinon j’allais leur informer en même temps que leur fille n’allait plus durer sur cette planète.

#Rêve

_ Elle sera ta conjointe pour toujours, donc prends soin d’elle bien.

_ Qui es-tu ? Demandais-je.

_ Ce n’est pas important de me connaître. Fais ce qu’on te demande !

J’étais traumatisé et je ne savais plus quoi dire. Une voix me parlait, mais il n’y avait personne à côté de moi. Qui était cette personne ? Cette voix venait d’où ? Et pourquoi elle me demandait de ne rien faire à cette fille ? Je me posais toutes ces questions et dans un instant, j’entendais la sonnerie de mon téléphone.

Je me suis vite réveillé et c’était en ce moment, je me rendais compte que je faisais un rêve. Oh merde ! C’était quel rêve ça ! J’ai regardé l’heure et il était presque minuit. Je me demandais si j’allais encore sortir cette nuit ou quoi ? En plus, on m’a dit de ne pas tuer cette fille en question.

C’était plus fort que moi, mais j’ai décidé d’abandonner tout à cause de mon rêve.

À suivre….