Appelez moi mademoiselle " Caprice"

PROLOGUE

À peine je descend de l'avion que la chaleur m'envahit, cette chaleur qui m'a tant manqué. Cinq ans sans mettre les pieds dans mon pays, cinq années loin de mes terres, cinq années loin de ma famille.

C'était un choix et je l'assume ! Ne dit-on pas que les choix sont faits pour être assumés. J'en avait besoin de cet éloignement, de cette solitude, la solitude à certains égards peut être plaisante.

Maman a eu beau dire que je lui manquait, papa a eu beau me manquer, je ne voulait pas rentrer avant d'en avoir fini avec mes études. Cette chance d'aller étudier dans une université privée en France m'avait été donné par ma marraine et il me fallait relever ce défi. Je ne voulait pas en décevoir plus d'un, mes études ont toujours été ma priorité. J'aime voir cette fierté dans le regard de mon père, il n'a pas eu de fils, alors sa dernière fille que je suis s'est donner pour mission de le rendre fière.

Oh oui j'en ai bavé, il y'a eu des moments où j'ai eu envie de tout plaquer et de rentrer. Le changement n'est pas facile, mais la peur de l'échec et surtout celle de décevoir m'ont poussés à m'accrocher.

Me dira t'on le regard des autres n'est pas important, cependant ont fait tout par rapport aux regards extérieurs. On s'habille bien pour plaire aux gens, les femmes s'habillent sexy pour taper à l'oeil des hommes. Les hommes s'habillent class pour plaire aux femmes, quoi que nous fassions nos actes sont guidés en grande majorité par le "quand dira t'on".

Et moi je suis ainsi, j'ai peur de décevoir, l'opinion des autres compte toujours que la mienne. J'aime faire plaisir ce qui fait que parfois je me retrouve le dos au mur oubliant mon bonheur.

Mes parents sont à l'aéroport, papa m'attend une pancarte dans la main sur laquelle est marquée "bonne arrivée ma princesse". Je souris en le voyant, il a prit un coup de vieux en cinq ans, ou non c'est peut être la barbe grisonnante qui lui donne cette allure.

Ceci étant il n'a rien perdu de sa beauté, il est toujours aussi sexy mon père. Je dirais encore plus qu'avant, je n'imagine même pas comment maman doit souffrir avec toutes ces groupies qui pullulent dans la ville d'Abidjan.

Ma mère, toujours aussi belle, toujours aussi naturelle. Son magnifique teint noir brille encore plus. Ma mère est une très belle femme, dommage qu'il n'y est que ma sœur Alice qui ait héritée de sa beauté.

En parlant d'elle cela ne me surprend guère de ne pas la voir à l'aéroport. Elle doit encore être parti, soit en voyage pour le travail, soit occupée à aimer cet homme d'un amour fou, cet homme pourtant qui appartient à une autre. Je le sais, mais je n'en ai jamais parlé, je les ai aperçu une fois en passant à Paris. Que dire à sa grande sœur enfermée dans une relation désastreuse pour elle? Les grands pensent toujours avoir raison. En plus moi, qui n'arrive même pas à aligner deux phrases correctement alors de là à me mêler de la vie des autres.

Ma grande sœur pourtant si belle, le créateur à été généreux dans sa création. Si noir de peau, si belle, si taillé telle une guitare. De maman moi je n'ai hérité que de la couleur de peau, physiquement je suis tout l'opposé de ma mère et de ma sœur. Je suis grande, très grande,plus d'un mètre 88 Pour une femme c'est trop !

En plus je suis fine, déjà à 14 ans je faisais le mètre 80. Imaginez une adolescente de mon âge avec cette taille au collège. Quand on sait comment les enfants peuvent être méchants entre eux. J'ai fait l'objet de moquerie ce qui m'a énormément complexée.

J'avais pour seule amie une fille très ronde, l'asperge et la patate nous étions.

Je pousse ces mauvais souvenirs loin de moi et j'avance vers mes parents en souriant. Papa me sert fort dans ses bras, je le sais que je suis sa préférée. Ma sœur par contre est très proche de ma mère. Nous avons toujours vécue ainsi sans cela ne gêne personne.

Maman : laisse moi serrer mon bébé dans mes bras

Elle me prend à son tour dans ses bras, ils m'ont vraiment manqués.

Papa: tu es devenu une belle jeune femme

Moi: papa!

Maman : ton père a raison regarde comment tu es belle

Papa: viens ma princesse on rentre à la maison

Accrochée à son bras je marche vers le véhicule qu'il a garé sur le parking de l'aéroport. À peine on démarre que je me cale contre la portière pour regarder le paysage défiler.

Abidjan a bien changé en cinq années, des entreprises se sont installées, des grandes surfaces telles Carrefour et bien d'autres. Abidjan ma belle capitale, la côte d'Ivoire mon beau et doux pays. Je n'ai qu'une seule hâte me faire un bon plat de garba.

Lorsque le véhicule s'arrête devant la demeure de mes parents, je remarque par contre que là rien n'a changé. C'est comme ci le temps s'était arrêté, le même décor, les mêmes senteurs. La même vendeuse d'attiéké que nous appelions affectueusement "mamie attieke", la même boutique qui aurait besoin d'un coup de peinture. Les mêmes arbres, les mêmes ruelles.

Ma folle de meilleure amie m'attend devant le portail , je me dépêche de descendre, il n'y a que trois personnes capables de me faire manifester autant d'entrain, mon père, ma marraine et ma meilleure amie.

Je la trouve beaucoup plus épanouie, elle a accepté ses rondeurs. Moi je l'ai toujours trouvé magnifique, tant mieux si elle s'assume plus maintenant.

Fatim : asperge?

Moi: patate

Nous eclatons de rire!

Fatim : enfin! bonne arrivée Stella

Moi: merci ma Fatim

Fatim: je sais ne dit rien j'ai anticipé ton plat de garba est posé sur la table tranquillement

Moi: tu me connais si bien

Je sais que ça sera une journée magnifique, à se raconter nos souvenirs. Enfin à écouter Fatim parler parce que la parole n'est pas mon fort. En Afrique on a tendance à dire que lorsqu'on donne le nom d'une personne à un enfant, cet enfant à justement tendance à copier le comportement de cette personne.

J'aime écouter, sans juger,j'aime écouter sans pour autant me prononcer. J'aime le silence, je m'y sent bien, je suis discrète, silencieuse, limite effacée. Je me présente Stella Merveille Sea, il paraît que j'ai hérité du caractère froid de ma marraine qui n'est autre que Marie-stella Baillet. Mes parents sont Christian Sea et Jennifer Diop....

•••••••••••••••••••••••••• Quelque part en soirée dans une boîte de nuit à Cocody

Depuis mon entrée dans ce bar je remarque ce type avec sa bande d'amis. Il n'arrête pas de me jeter de temps en temps des coups d'oeil discret mais pas assez pour que je ne les remarque pas. J'adore leur faire cet effet aux hommes.

Je suis une belle jeune femme de 24 ans, hôtesse d'accueil dans un grand hôtel d'Abidjan. Je croque la vie à belle dent, il n'est pas interdit d'aimer bien vivre surtout lorsqu'on est jeune. Alors arrêtez de jouer les moralisateurs de basse cour.

Je ne me prive de rien, j'aime le luxe, tout le bling bling. Ça ne me dérange pas de claquer des sommes astronomiques dans des vêtements et accessoires pour me faire plaisir. Le luxe ça me connais et de loin je peux aisément deviner que ce type est pleins de frics. Je suis d'ailleurs sûre de l'avoir déjà rencontré mais où je ne sais pas.

Lorsque je rencontre un homme pour que je m'intéresse vraiment à lui il faut qu'il soit riche. Je m'en fou qu'il soit beau et intelligent, l'argent achète la beauté, l'argent achète l'intelligence.

Il se rapproche de moi, je fais mine de ne pas le voir.

Lui: bonsoir

Moi: bonsoir

Lui: je suis Jason, Jason Andin

Oh oui je savais bien que je l'avais déjà rencontré, à un gala de bienfaisance à l'hôtel où je travaille. J'étais parmis les réceptionnistes il n'avait pas fait attention à moi ce jour là. Il y était en compagnie de sa mère, la fameuse Marie-stella Baillet, et de sa tante la styliste Marie-Catherine Baillet.

Jason Andin, fils de Marie-stella Baillet et du diplomate Serge Andin. Je le savais que je le connaissais, eh oui j'ai le CV de tous les célibataires fortunés de la ville d'Abidjan. Il est celui qui a prit les rênes de la société de sa mère la SCA corporation. Un gros morceau sur lequel je ne doit pas cracher, il me faut sortir le grand jeu.

Jason: c'est le moment où vous vous présentez

Moi(souriante): je m'appelle Caprice

Jason: un surnom?

Moi: non! Je me nomme Caprice Leila Glaou. Trop long alors appelez moi mademoiselle Caprice.....

PARTIE 1

************ " Nouvel amour " ***********

J'emerge de mon sommeil, le réveil n'arrête pas de sonner il affiche d'ailleurs 05h30 mn. Vivement que je sois mariée à Jason pour arrêter de travailler.

Depuis cette soirée où nous avons fait connaissance, nous ne nous sommes plus quittés. Ce soir là, il a abandonné la table de ses amis et nous avons passés toute la nuit à faire connaissance. Puis il m'a raccompagné à ma voiture et nous avons échangés les numéros.

Voilà donc six mois que nous sommes en couple !

Les hommes de la trempe de Jason Andin adorent les femmes cultivées, soit belle et tait toi! N'est qu'un mythe. Ils côtoient la haute sphère, alors ils ont besoin dans leurs sillons de belles femmes certes mais aussi de femmes à même de tenir une conversation de long en large.

Et sans aucune modestie parce que je ne sais pas en faire preuve, je peux dire que je regroupe ces deux qualités et même plus. Je n'ai juste pas eu la chance de faire des études très poussées comme certaines. Ma famille ne croule pas sur l'or, n'allez pas vous y méprendre tout ce que j'ai eu je l'ai acquis en travaillant dur.

Originaire de la ville de Bangolo à l'ouest de la côte d'Ivoire, enfin originaire? Non mon beau père, celui dont je porte le nom y est originaire. J'ai vécue effectivement à Bangolo jusqu'à l'âge de 16 ans avec ma mère, mon beau père et mes frères. Puis j'ai décidé de prendre mon envol, j'ai fait la classe de terminale à Abidjan, je logeais chez le grand frère à ma mère et après le bac j'ai fait un BTS en hôtellerie. Je ne me voyait pas finir comme la majorité des filles de mon âge dans cette ville de Bangolo, à 14 ans déjà elles étaient occupées à faire des bébés, ce n'était pas envisageable pour moi.

Je suis ambitieuse, de l'ambition j'en ai à revendre. Après l'obtention de mon BTS, j'ai trouvé rapidement du boulot. Un beau physique ça aide! Et petit à petit je me suis pris un appartement, je me suis achetée une voiture. Je ne suis pas paresseuse, oui j'adore le luxe mais je sais chercher de l'argent pour l'acquérir. Un homme riche dans la vie d'une femme c'est un plus, mais je n'en fait pas une fixation.

J'ai eu à sortir avec des hommes riches, oui je ne me suis pas privée de leur prendre de l'argent. Pour la plupart ils étaient mariés, un homme marié que peut-il m'apporter à part son fric? Je le sais qu'il ne quittera jamais son épouse pour mes beaux yeux. Ça serait stupide d'en tomber amoureuse, les filles ne commettez jamais cette erreur.

Mon principal défaut à moi c'est que je suis beaucoup capricieuse, je ne sais pas si c'est le prénom que ma mère m'a donné qui agit mais je le suis. Capricieuse à souhait, on ne doit pas me dire non lorsque je veux d'une chose. Mes parents n'étaient pas riches mais ils ont toujours su se sacrifier pour me donner tout ce que je désirais et cela aux grands désarrois de mes autres frères.

Je suis bornée, têtue, capricieuse, autoritaire, grande gueule, arrogante à souhait, orgueilleuse à profusion, indépendante. En gros ce qui fait une femme moderne de nos jours.

Je vis donc depuis six mois une relation saine avec Jason, six mois de bonheur, enfin il me manque quelque chose. Il est gentille, attentionné, ce n'est pas ça le problème. Le problème c'est que cette relation est un peu trop plate pour moi. J'ai besoin d'un peu de folie, un peu de prise de tête, un peu d'autorité dans mes relations sinon je m'ennuie et je finis par me lasser. S'il n'était pas riche je l'aurait largué depuis longtemps, il est riche et puissant. Sa simple présence en un lieu suffit à nous ouvrir toutes les portes.

Je me lève de mon lit, en dandinant je me dirige vers la douche. Avant de faire mon petit rituel matinal. Je met mon uniforme agrémenté d'une petite touche personnelle, je n'aime pas me fondre dans la masse. J'ai toujours ce besoin d'attirer l'attention.

À bord de ma petite Toyota, je rejoins la commune de Cocody où se trouve l'hôtel dans lequel je travaille. Je ne met pas de temps à arriver, mon lieu d'habitation n'est pas très loin de Cocody. Je vis aux deux plateaux, dans un studio qui coûte 100 mille, quand on connaît le smig en côte d'Ivoire cela pourrait être saugrenue surtout pour une réceptionniste. Mais je ne me voyait pas vivre à Yopougon ou à abobo, oh non merci.

À mon entrée, les quelques personnes présentes se retournent sur leur passage. La peau blanche a toujours attiré le regard des gens, alors une métisse aussi belle que moi ne passe pas inaperçu. D'après vous pourquoi les femmes noires se depigmentent la peau ?

Les hommes me désire, les femmes me jalouse parce qu'elles m'envient. Raison pour laquelle à part ma cousine Kelly je n'ai aucune amie. Je n'aime pas m'encombrer d'amitiés inutiles, en amour comme en amitié il faut que la personne en face nous apporte un plus sinon je ne voit pas l'intérêt de la fréquenter.

Mon téléphone se met à sonner, à l'instant où je m'installe à mon poste. C'est Jason, je décroche.

Moi: allô

Jason : ça va ma puce?

Moi: oui mon cœur et toi?

Jason: bien. Déjà au travail ?

Moi: ouais j'avais encore sommeil en me levant pufff

Il se met à rire.

Jason: paresseuse ! Tu pourras te libérer pour demain ?

Moi: oui je serais présente mais avec ma cousine

Jason : ok pas de soucis

Moi: à plus bye

Jason: bisous

On va à Assinie passer le weekend, c'est moi qui l'ai décidé de toute manière. Je n'avais pas envie de passer ce weekend de repos enfermée entre quatre murs, j'avais envie de sortir, de changer d'air.

Après avoir passé un coup de fil à Jason, j'appelle Kelly.

Moi: on dit quoi la go?

Kelly : voilà moi oh! Je suis déjà arrivée au boulot. Dis moi la fille de tantie Sylvie t'a appelé ?

Moi: pour me dire quoi ? Elle n'a pas cœur de m'appeler

Kelly : ah elle m'a appelée elle dit qu'elle a besoin d'argent que son kiosque orange Money ne marche plus

Moi: et puis toi tu dois faire quoi?

Kelly : lui trouver des fonds

Moi: ah oh c'est vous les riches là qu'on appelle oh sinon moi elle sait qu'elle n'a pas cœur de m'appeler

Kelly: mon cher laisse là moi même je me cherche. On dit quoi! Et mon beau ?

Moi: je t'appelais pour ça justement, tu vas avec nous demain non?

Kelly : Assinie ? Oui je suis calé

Moi: ok c'était pour ça après on cause sur Messenger les clients commencent à arriver

Kelly: ok à plus ma petite

Je me concentre ensuite sur mon boulot.....

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Jason ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

J'aide les employés venus à notre rencontre à décharger nos affaires du véhicule. Caprice en compagnie de sa cousine nous devance dans la maison.

C'est une des résidences que maman a achetée pour le compte de la famille Baillet. On aimait bien se retrouver ici, les filles de tante Catherine, les Sea Stella et Alice, et mes sœurs du côté de papa. Mamie aussi aimait bien venir ici, mais avec ses problèmes de tensions elle ne vient presque plus.

J'installe nos affaires à caprice et moi dans la chambre principale. Mes potes ne sont pas encore là, on a décidé sur une idée de Caprice de passer du bon temps ce weekend. Les filles sont déjà en maillot de bain sur notre plage privée, je regarde ma petite chérie, elle est trop belle.

Depuis notre rencontre dans ce bar je n'ai pas pu me résoudre à la laisser tranquille. Je suis accro à elle, ça paraît stupide de rencontrer une personne à tout hasard et de voir que cette personne devient une priorité. N'est ce pas cela l'essens même de l'amour. Comme son nom l'indique elle est très capricieuse et cela ne me gène aucunement, je trouve cela plutôt adorable.

Mes potes par contre ne la supporte pas, ils trouvent qu'elles me manipule. Tous les hommes sont manipulés par la gent féminine j'ai envie de leur répondre. Ça ne me dérange pas d'être son larbin, que vaut une femme sans caprices ? Elle devient fade, et inexistante.

Caprice: bébé tu viens?

Moi: un instant je range nos affaires

Caprice : laisse les employés le feront pour nous

Moi: non j'arrive

Caprice : bébé tu viens maintenant ou je rentre pour ne plus sortir de cette chambre

Moi: ok j'arrive

Je me vois obligé de laisser tomber et de la suivre à la plage. Nous sommes rejoint plus tard par mes amis. J'ai bien fait de céder lorsqu'elle m'a demandé cette sortie. Je les laisse entre filles et je vais rejoindre mes potes.

Sylvain: c'est superbe cette sortie

Mikael : pour une fois ton caprice à eu une superbe idée

Moi: elle a toujours des superbes idées

Sylvain : arrête de baver sur elle de la sorte

Moi: je l'ai dans la peau ! Je songe à m'installer avec elle

Mikael: c'est un peu trop tôt mec

Sylvain : d'accord avec lui

Moi: vous ne pouvez pas comprendre, je vous défie de tomber amoureux et je verrais comment vous reagirez

Sylvain : tu es un pigeon

Moi: n'importe quoi! Elle m'aime

Mikael: on ne dit pas le contraire mais va doucement

Moi: venez on va rejoindre les autres

Sylvain : Jay? Jay?

Je ne les écoute même plus, je sais qu'ils se font du soucis pour moi mais c'est ainsi. Nous passons une journée magnifique, je reste le soir bavarder un peu avec mes potes avant de la rejoindre dans la chambre.

Caprice : bébé ?

Moi: oui

Caprice: et si on vivait ensemble ?

Moi: tu veux vivre avec moi?

Caprice: tu ne veut pas? Ça fait six mois que nous sommes ensemble alors je pense qu'il serait cool d'officialiser les choses

Moi: bien sûr que je le veut! C'est toi qui ne voulait pas depuis le temps que je l'attendait.

Caprice: eh bien voilà, je l'ai décidé tu en dit quoi?

Moi: je dis que le weekend prochain on fera ton déménagement

Caprice : je t'aime

Moi: moi encore plus

Pour toute réponse elle m'embrasse, je l'aime cette fille et je compte en faire ma femme si tout va bien. Je l'ai dans ma tête comme une évidence alors mes envies danse, dans notre histoire rien n'est écrit mais tout semble comme une évidence...

Je suis Jason Andin et j'ai 31 ans....