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Prologue un peu long ..... à lire au premier chapitre.
Prologue un peu long ..... à lire au premier chapitre.
Prologue.
«...Toi et moi c'est pour la vie...pour la vie...et a jamais nous sommes unis par ce lien sacre... ne l'oublie jamais Melo... »
Je me levais presqu'en sursaut du lit... encore cette phrase qui me hantait depuis un bout de temps, mais jusque dans mon sommeil à présent pensais-je...
-hum soupirais-je à la fois triste et pensive.
Je me retournais quelques secondes plus tard et regardais le chevet du lit... je regardais SA photo... SA photo que j'aurai normalement du enlever de ce chevet du lit, mais que je n'avais pas pu faire. J'avais encore besoin de la voir...j'avais encore besoin de sourire en voyant cette photo a mon réveil.
Je pris la photo dans mes deux mains et la contemplais d'un air rêveur avant de la serrer très fort contre moi... un acte qui pouvait paraitre débile pour certains, mais je n'avais pas pu m'en empêcher. J'avais d'ailleurs l'impression de pouvoir le sentir en le faisant...le sentir près de moi-même s'il n'était plus la...
-Je t'aime...je t'aime tant mon amour...si seulement je savais murmurais-je
Je restais ainsi près de deux minutes avant de redéposer ce cadre contenant sa photo. Juste à cet instant je sentis mon téléphone vibrer. C'était un message.
Sourire ? Pleurer ? En lisant ce message qui était sous mes yeux ? Je ne sais pas...j'avais juste peur en fait et pour une fois je ne savais vraiment pas quoi faire. J'étais totalement perdue et me demandais ce qui allait arriver à présent.
Trente minutes à cogiter mais toujours sans vraiment une bonne réponse ou une voie pour m'éclairer. Je regardais encore cette photo puis l'horloge a cote qui affichait vingt-trois heures.
Je m'allongeais juste sur le lit et prenais ma peluche que je serrai fort contre moi avant de dormir a nouveau ou plutôt essayer de le faire car le sommeil n'était pas vraiment au rendez-vous aujourd'hui, mais il le fallait parce que demain était un jour ouvrable et j'irai au boulot...
Toc Toc...
-oui c'est ouvert répondis-je
-bonjour miss ça va ? me demanda-t-elle l'air de rien
Si ça allait ? Je ne sais pas vraiment mais je voulais juste donner cette réponse qu'on donne généralement même si en réalité ça ne va pas. D'ailleurs même si j'étais supposée le dire ouvertement je ne pourrai pas car je ne suis pas du genre a me confier ou parler de mes soucis. Pourquoi me demanderiez-vous peut-être ?... je ne sais pas, je ne suis juste pas de ce type de personne qui embête les autres avec leurs nombreux problèmes ou soucis dans lesquels on s' est mis tout seul.
-oui ça va et toi ?
-bien, bien fit-elle en avançant pour m'aider avec la fermeture de ma robe que j'avais du mal à fermer
Je la laissais donc faire calmement
-ça ne coute rien de me demander de l'aide au moins pour ça, si ? demanda-t-elle une fois qu'elle eut fini
-Aïcha... commençais-je sachant ce qu'elle insinuait
-c'est bon t'inquiètes... je ne suis pas venue pour faire palabre ou te forcer à me parler. Je suis juste venue te dire que je filais au boulot
-.........
-à ce soir ma chérie me dit-elle avant de quitter ma chambre
Je la regardais qui s'éloignait jusqu'à ce qu'elle ferme la porte derrière elle. Je pris place sur le lit et soupirai en regardant la porte qui s'était fermée il y'a quelques secondes derrière Aïcha, cette fille gentille et pleine de générosité qui je sais n'appréciait pas mon comportement et le fait que je ne partage pas ce qui me ronge avec elle, c'est ce qui fut la cause de notre petit échange désagréable hier ou je ne m'ouvrais pas à elle qui me demandait ce que j'avais comme problème pour être si triste...
Je dois avouer qu'elle et moi on a jamais eu d'écart de langage, un problème, une dispute ou ce genre d'échange auparavant a part cette nuit d'hier. On s'entend plutôt bien, et pour moi en fait c'est suffisant pour des colocatrices qui vivent ensemble depuis presque trois mois seulement...
-ce n'est pas tout...il faut t'apprêter me dis-je a moi-même comme pour me faire sortir de mes pensées, car oui, je me voyais déjà voyager dans le passe ou je me retrouvais deux semaines plus tôt ou même plus en fait.
Prenant mon sac une fois après m'être légèrement maquillée, je sortais de la chambre pour la salle a manger afin de prendre mon petit déjeuner. J'avais encore du temps devant moi. Contrairement à Aicha je commençais le boulot a huit heures. Je quittais donc la maison dix minutes plus tard.
Alors que je garais ma voiture dans un coin de l'entreprise mon téléphone se mit a sonner.
C'était mon père...cet homme que j'aimais de tout mon cœur et qui peut-être ne serait plus la dans ce monde... mon cœur se serra douloureusement dans ma poitrine alors que cette pensée me traversait l'esprit.
J'étais certes une grande fille et longtemps devenue indépendante mais j'ai toujours autant besoin de mon père a mes cotes et ne plus l'avoir me ferait juste perdre tout repère. Je le savais et le sentais tous les jours.
-allo papa
-ma fille, bonjour
-bonjour papa. Comment vas-tu aujourd'hui?
-bien mais ça devait mieux aller si tu m'avais réveillé quand tu es arrivée ici afin que je puisse te voir
Je souris. J'étais consciente que me voir allait lui faire du bien comme il le dit souvent mais quand je l'ai vu tout a l'heure a l'hôpital en train de dormir, je n'ai pas voulu le déranger.
Ca faisait pratiquement deux mois que mon père était hospitalisé, deux mois que je me rendais tous les jours à l'hôpital avant de venir au boulot le matin ou pendant la pause et aussi le soir avant de rentrer à la maison...
-tu sais que le docteur a dit que tu dois te reposer et qu'on ne doit pas te déranger surtout quand tu dors...
-hum...c'est ce qu'ils disent tous depuis mais est-ce que cela change quelque chose a mon état? Il faut me laisser te voir tous les jours car peut-être que demain je ne serai...
-papa... l'interrompis-je pour ne pas qu'il termine même sa phrase
J'étais moi-même consciente qu'il pouvait partir a n'importe qu'elle moment mais je n'aimais pas quand il le disait...bien qu'un peu pessimiste de nature, une partie de moi espérait qu'il guérirait.
-pourquoi tu ne me laisses pas finir de parler me dit-il
-parce que je ne veux pas revenir la dessus...tu es trop pessimiste papa, les docteurs ont dit que tu t'en sortira bientôt, ou bien tout ce que tu veux en réalité c'est mourir?
Il resta silencieux et ne dit aucun mot. Ce fut ce silence qui me fit comprendre que j'avais hausse le ton mais sans vraiment le vouloir
-je suis désolée papa
-ce n'est pas grave...je comprends...je sais que tu as peur Nstele...
Je souris malgré tout en l'écoutant m'appeler ainsi. Lui seul m'appelait par ce nom du village que m'avait donné sa mère a ma naissance, elle est morte quand je n'avais que sept ans à l'époque ou moins, je ne sais plus, mais je garde de très beaux souvenirs de cette dernière...nous parlâmes encore quelques minutes avant que je ne monte les marches de l'entreprise...
-bonjour Madame Nzeli...
-oui bonjour Mercia répondis-je alors que je partais dans mon bureau
Madame Nzeli, c'est comme ça qu'on m'appelait ici à mon lieu de travail ou je suis DRH. Un métier que je regrettais souvent de faire car je n'avais pas toujours le bon rôle dans cette entreprise ou je travaille depuis bientôt un an mais je n'y pouvais rien, je n'avais pas eu le choix que celui de poursuivre ces études-là à cette époque ou d'ailleurs tous pleins de choses se sont passées, des choses qui me rattrapaient a présent...des choses que moi Melodie Orlane Nzeli aimerai partager avec vous aujourd'hui sous forme de récit...
Chapitre 1: La vie de chez nous
-AHHHHH...aieeee...PAPA...snifff...PAPA
-qu'est-ce qu'il y'a Ngabou ?
-je me suis blessée papa...la houe...aie...j'ai mal...je me suis blesséehhhh snifff...
- attends-moi là-bas dit-il aussitôt en se précipitant vers elle
Ma pauvre petite sœur pensais-je en regardant papa qui s'éloignait pour la rejoindre de l'autre cote du jardin avant moi aussi de faire autant...
-non papa ne me mets pas les feuilles la s'il te plait ça pique dit ma sœur en retirant son pied
-roh donne le pied ici fit mon père en attrapant son pied en même temps
-ca va faire mal, mets autre chose, pas ça...sniff...aieee...aie criait-elle en pleurant alors que papa la soignait a base des feuilles qu'il avait cueillit dans un coin du jardin
La blessure était assez profonde, on pouvait apercevoir la chair blanche. J'en avais des frissons. C'est à peine si je supportais la voir se torturer sous la douleur que procurait non seulement cette plaie mais aussi les gouttes de ces feuilles que mettait papa dans la plaie avant de frotter les feuilles...
-maintenant reste juste comme ça, ne bouge pas ton pied dit mon père au bout de dix minutes lorsqu'il eut terminé de soigner la blessure avant de s'éloigner pour reprendre avec la plantation...
Une journée de Samedi qui avait déjà mal commence me dis-je au fond de moi en regardant ma petite sœur qui reniflait de douleur...
Ah ! Si seulement on vivait dans de meilleures conditions... elle n'a que huit ans ma sœur, juste huit ans, et elle est déjà obligée de faire les champs avec nous.
-calme-toi...ça va aller d'accord
-j'ai mal yaya...j'ai mal dit-elle d'une voix tremblante
Elle était si jeune, si petite...Oh Dieu ! Comme j'aurai aimé pouvoir nous sortir de cette galère dans laquelle nous vivons depuis toujours. Mais comment ? Par où commencer ?
Je voulais tant aider ma petite famille que nous sommes et nous assurer un bel avenir, épargner ma sœur de passer par tout ce calvaire dans lequel j'ai vécu, mais je ne voyais aucune issue de secours, vraiment aucune...
Ici au village bien qu'unis c'est un peu chacun pour soi de ce cote, surtout pour des gens qui vivent dans les lieux recules comme nous car tous souffrons et nous battons pour survivre. On peut s'entraider dans quelques petites choses ou la nourriture quand l'autre en manque mais pas tous les jours non plus étant donne que chacun a sa propre famille à gérer.
-tu vas ou ? me demanda ma sœur alors que je me levais brusquement des herbes ou nous étions assises
-je reviens...je vais uriner lui répondis-je avant d'aller assez loin d'elle
Je me mis derrière l'avocatier et essuyais les larmes qui coulaient le long de mon visage déjà...oui c'est pourquoi j'avais préféré me lever, je ne pouvais pas pleurer devant elle. D'ailleurs normalement je ne versait pas de larmes car il me fallait être forte pour ma famille mais là je n'avais pas pu m'en empêcher. J'avais senti ces larmes monter en moi alors que je la regardais souffrir avec cette blessure qu'elle s'était faite à cause de nos conditions de vie...
-ô maman...maman tu nous manques tant. Peut-être que tout serait différent si tu étais restée près de nous... Ngabou n'allait peut-être pas être obligée de nous aider au champ et en plus si jeune...elle est si fragile maman...dis-je
Ma douce et tendre mère, comme elle me manquait. Il ne se passait pas un jour sans que je ne pense à ma mère. Elle s'appelait Annie... Annie... je n'ai eu le plaisir de vivre près d'elle que pendant quatre ans...juste quatre ans... j'étais encore si jeune quand elle nous quitta.
Ça faisait à présent huit ans qu'elle n'était plus, mais elle me manquait toujours autant comme au premier. Il ne nous restait plus que notre père. Cet homme grâce a qui aujourd'hui nous les enfants parlions au moins un peu la langue française car ce dernier s'était battu jusqu'au bout afin qu'on puisse pouvoir intégrer l'école publique, il refusait que nous puissions être comme lui c'est -a-dire illettré ne parlant juste que la langue maternelle.
-ya Orlane, qu'est-ce que tu fais ici?
Heureusement que j'avais séché mes larmes depuis un bon petit moment et que j'étais juste dans une profonde réflexion. Je me retournais vers mon frère...mon petit Christopher ...le jumeau de Ngabou connu ici sous le nom de Ngapika car c'est ainsi qu'on appelle un jumeau chez nous. A l'aine, c'est-à-dire celui qui est sorti le premier on donne le nom de Ngapika et a celui qui vient en dernière position on donne le nom de Ngabou...
-je...je...j'étais venue me soulager en fait... tu as pu livrer les légumes ?
-oui sinon je ne serai pas la...mais on peut dire que j'ai eu de la chance car Tantine Henriette sortait déjà, elle m'a blâme pour mon retard mais après elle a pris... voici l'argent
-hum fis-je
Les gens qui ont les moyens la se prennent vraiment trop, ils n'ont pas de considération pour les autres et pensent que le fait que nous soyons pauvre fait de nous des esclaves ou des machines qui devraient toujours répondre présents dès qu'ils sonnent... Cette dame au nom de Henriette était bien une bonne cliente a nous mais elle se la pétait juste trop...mais bon, elle avait ce que nous n'avions pas comment ne pas...
-regarde ta sœur...elle dort hein ?...oh fainéante...lève-toi cria Ngapika alors qu'on marchait et qu'il aperçut Ngabou sous l'arbre
Elle dormait...c'est clair que c'était de douleur... Ngapika aimait taquiner sa sœur jumelle ainsi car de nous tous c'est elle qui avait du mal à s'adapter à cette vie que nous menions...elle se plaignait souvent et disait vouloir vivre comme les autres enfants de l'autre village ou l'on partait parfois prendre de l'eau au bord de la rivière. J'étais toujours triste quand elle parlait ainsi mais je lui faisais comprendre que nous notre vie c'était ça et qu'elle devait juste s'y faire comme nous, même si c'était difficile et surtout ne pas envier les autres.
- donc malgré mes cris elle ne se réveille pas....OH FAINE...
-Ngapika arrête...elle ne se sent pas trop bien
-hum comme toujours hein ! Moi aussi je vais commencer a faire comme elle ici...
-elle s'est gravement blessée tout a l'heure avec la houe...
Il se tourna vers moi puis courut vers elle. Je le regardais qui s'était accroupi près d'elle. J'arrivais enfin a leur limite. Elle dormait toujours malgré le fait que son frère tenait légèrement son pied...
-je vais repartir travailler dis-je a l'avis de Ngapika qui ne bougeait pas et avait juste le regard porte sur le pied de Ngabou...
Il acquiesça juste d'un geste de la tête sans détourner le regard. Je repartais donc a mes occupations et essayais de chasser toutes les pensées qui fourmillaient dans ma tête depuis tout a l'heure...
-comment va-t-elle me demanda mon père alors que je passais vers lui
-je ne sais pas trop...elle dort en fait...
-hum soupira-t-il...souvent je m'en veux de vous faire vivre tout ca...c'est de ma faute si...
-papa ce n'est pas de ta faute l'arrêtais-je. Si on ne t'aide pas comment allons-nous survivre ? A toi seul, tu ne peux pas faire tout ça...
-......
-Ngapika est de retour, il a pu livrer les légumes...elle en demande encore pour la semaine prochaine mais exige qu'on soit à l'heure cette fois-ci
-tchuiiipppp fit mon père...comme c'est en bicyclette qu'on se déplace, elle a raison...tchuipp...une mauvaise femme comme ca
Hum ! C'est toujours ce qu'il disait mon père, et j'étais bien d'accord avec lui mais seulement c'était la cliente qui nous rapportait plus d'argent. Ce que cinq ou six personnes nous offrait en achetant nos légumes ou autres plantation elle nous les offrait a elle toute seule.
Mon père repris à planter et je continuais mon chemin pour continuer mon travail...il me fallait finir de planter les cinq autres rangées avant le coucher du soleil.
La journée passa très vite et le soleil finit par se coucher mais il nous restait trois sillons a planter encore mon père et moi. Ngapika s'était joint a nous afin qu'on finisse vite...
Nous rentrâmes des champs aux environs de dix-neuf heures car non seulement le chemin entre la maison et notre chantier était loin mais aussi parce qu'on prenait assez de pause a cause de papa qui portait Ngabou surtout que ce dernier boite déjà de nature...on faisait donc des tours pour porter la petite...
-Ngapika allume le bois pour moi s'il te plait pendant que je vais laver Ngabou
-d'accord Yaya
Je rentrais dans notre petite case puis m'abaissais vers Ngabou et la remuais tout doucement car elle s'était endormie une fois de plus...
-viens je vais te laver comme ça tu pourras manger et dormir...
-je suis fatiguée Yaya dit-elle les yeux mis-clos...la plaie fait mal
-je sais mais tu dois te laver...papa va encore te soigner, il a ramené les feuill...
-non je ne veux pas commença-t-elle en pleurant...je ne veux pas qu'il me mette les feuilles la encore sinon je vais mourir...
-il ne faut pas dire ça Ngabou...tu ne vas pas mourir. Les feuilles la sont celles qui soignent mieux et aussi rapidement...
-....
-viens, je vais te laver... Ngabou ? Insistais-je car elle ne bougeait pas
Elle se redressa en pleurant, puis je la débarrassais de ses vêtements. Une fois l'avoir lave, je l'aidais à s'habiller puis allait vérifier le reste de la nourriture d'hier qui était au feu avant de préparer le plat de demain soir.
-bon appétit dis-je alors que nous étions tous assis sur la natte pour partager le repas
-merci répondirent-ils tous
Je les regardais qui mangeaient avec appétit, surtout Ngapika. Il avait l'air de quelqu'un qui n'avait pas mangé depuis des lustres. Nous n'avions normalement droit qu'à un seul repas par jour, mais parfois on prenait deux quand la récolte était bonne et qu'on payait toutes nos marchandises mais c'était un peu rare quand même...
-Nstele pourquoi tu ne te joins pas a nous ? Me demanda papa
-comme je n'avais pas faim j'ai laissé ma part dans la marmite. Je mangerai après
-ah okay... mais je ne comprends pas comment tu n'as jamais faim alors que c'est le seul vrai repas que l'on a de la journee
-les fruits du champ me remplissent le ventre en fait, j'en ai assez mange dans l'après-midi
-okay...mais il faut manger. J'ai meme l'impression que tu as maigri
Ce n'est pas une impression, j'ai effectivement maigri car comme aujourd'hui je m'etais privee de nourriture. Oui tout a l'heure j'ai menti, c'est toute la nourriture qui était le bol, elle était déjà si petite que je préférai les laisser manger...cette nuit je me contenterai de manger la canne-à sucre avant de me coucher...
Ils finirent de manger, se nettoyèrent les mains alors que je mettais le bol dans le coin de la case ou on gardait nos petites histoires de cuisine.
-Ngabou...
A peine mon père eut prononce son nom quand qu'elle se mit a pleurer...oui elle savait que s'était pour se faire soigner...mais je voyais mon père calmement, il avait vraiment l'air épuisé rien qu'a voir ses yeux...
-mais Ngabou pourquoi tu pleures ? demanda-t-il
-mais tu vas encore me mettre les feuilles la...ça fait très mal papa dit-elle en pleurant
-je sais mais on doit le faire dit-il en prenant les feuilles qui était dans la casserole tout en baillant
Je savais bien qu'il était fatigue mon père
-papa... laisse je vais faire. Va te coucher, tu as l'air fatigue...
-tu es sur ?
-oui répondis-je...tu as besoin de repos
-merci beaucoup maman dit-il en se levant. Bonne nuit les enfants
-merci papa. Dors bien répondîmes-nous
Je pris donc la relève et voyais Ngabou qui essuyait ses larmes a la vue des feuilles. J'avais mal de la voir souffrir ainsi mais il n'y avait pas d'autres moyens pour la soigner. Cinq minutes plus tard je m'avançais donc vers elle alors qu'elle avait déjà enfui son visage contre le torse de son frère, ce dernier lui serrait la main tandis que je versais la, la première goutte provenant des feuilles que j'avais écrasé...trente minutes plus tard, elle s'était calmée...
Je leur racontais donc comme tous les soirs une a trois histoires, et ils s'endormirent l'un contre l'autre sur leur natte. Je les couvrais avec un pagne et les regardais pendant de bonnes minutes ainsi avant moi aussi de me coucher car demain était dimanche et il me fallait être debout a cinq heures...
Plongez vous dans l'univers de Marie Kate pour en savoir plus sur son journal.
Une histoire réelle d'une métisse basée sur des faits réels à lire absolument.
"Tu es libre de faire tout ce que tu veux...", dit Jorik "Absolument tout?", demande Athéna les bras croisés "Quand je parle, tu me laisses finir. Je disais tu es libre de faire ce que tu veux, C'est-à-dire coucher avec qui tu veux, mais attention fais en sorte que je ne vois aucun de tes amants sinon je les tuerais tous", dit Jorik qui est de dos "Pour un homme impuissant, tu es plutôt pathétique", dit-elle en se dirigeant vers la sortie Il sort son arme et tire...
Il y a deux ans, Ricky a été contraint d'épouser Emma pour protéger la femme qu'il chérissait. Du point de vue de Ricky, Emma était méprisable, recourant à des stratagèmes sournois pour assurer leur mariage. Il a gardé une attitude distante et froide à son égard, réservant sa chaleur à une autre. Pourtant, Emma est restée entièrement dévouée à Ricky pendant plus de dix ans. Alors qu'elle se sentait lasse et qu'elle envisageait d'abandonner ses efforts, Ricky a été pris d'une peur soudaine. Ce n'est que lorsqu'Emma était mourante avec le bébé de Ricky qu'il a compris que l'amour de sa vie avait toujours été Emma.
Elliana, la vilain petit canard mal-aimée de sa famille, était humiliée par sa demi-sœur Paige, que tout le monde admirait. Paige, fiancée au PDG Cole, était la femme parfaite... jusqu'à ce que Cole épouse Elliana le jour du mariage. Choqués, tous se demandaient pourquoi il avait choisi cette femme laide. Alors qu'ils s'attendaient à ce qu'elle soit rejetée, Elliana a stupéfié tout le monde en révélant sa véritable identité : guérisseuse miraculeuse, magnat de la finance, prodige de l'évaluation et génie de l'intelligence artificielle. Lorsque ceux qui avaient maltraité Elliana ont exprimé leurs regrets et imploré son pardon, Cole a révélé une photo stupéfiante d'Elliana sans maquillage, provoquant un véritable choc dans les médias. « Ma femme n'a besoin de l'approbation de personne. »
Cheryl, une orpheline ordinaire, a réussi à épouser l'homme le plus puissant de la ville. Il était parfait dans tous les aspects, à un détail près : il ne l'aimait pas. Trois ans après leur mariage, elle est enfin tombée enceinte, mais c'est aussi le jour où son mari lui a remis les papiers de leur divorce. Il semblait qu'il était tombé amoureux d'une autre femme, et pour une raison qu'elle ignorait, il semblait croire qu'elle était également tombée amoureuse d'un autre homme. Juste au moment où elle pensait que leur relation touchait à sa fin, tout d'un coup, il ne semblait pas vouloir qu'elle parte. Elle était déjà prête à y renoncer, mais il lui a avoué son amour pour elle. Que devait faire Cheryl dans cet enchevêtrement entre amour et haine, tout en étant enceinte d'ailleurs ?
Je me suis réveillée après cinq ans dans le coma. Un miracle, selon les médecins. Mon dernier souvenir, c'était de pousser mon mari, Damien, pour l'écarter de la trajectoire d'un camion. Je l'avais sauvé. Mais une semaine plus tard, à la mairie, j'ai découvert un acte de décès établi deux ans plus tôt. Les noms de mes parents y figuraient. Et puis, la signature de Damien. Mon mari, l'homme que j'avais sauvé, m'avait déclarée morte. Le choc a laissé place à un vide glacial. Je suis retournée chez nous, pour y trouver Angélique Martin, la femme qui avait provoqué l'accident. Elle y vivait. Elle a embrassé Damien, un baiser désinvolte, familier. Mon fils, Émile, l'appelait « Maman ». Mes parents, Anne et Gilles, l'ont défendue, disant qu'elle faisait « partie de la famille maintenant ». Ils voulaient que je pardonne, que j'oublie, que je comprenne. Ils voulaient que je partage mon mari, mon fils, ma vie, avec la femme qui m'avait tout volé. Mon propre fils, l'enfant que j'avais porté et aimé, a hurlé : « Je veux qu'elle s'en aille ! Va-t'en ! C'est elle, ma maman ! » en pointant Angélique du doigt. J'étais une étrangère, un fantôme qui hantait leur nouvelle vie heureuse. Mon réveil n'était pas un miracle ; c'était un dérangement. J'avais tout perdu : mon mari, mon enfant, mes parents, mon identité même. Et puis, un appel de Zurich. Une nouvelle identité. Une nouvelle vie. Catherine Dubois était morte. Et désormais, je ne vivrais que pour moi.
Pendant cinq ans, j'ai été le sale petit secret de Julien Moreau. En tant que PDG d'un empire technologique, il était un roi, mais une neurotoxine rare avait fait de lui un prisonnier. Ma biochimie unique était son seul antidote, nécessitant des heures de contact intime pour le maintenir en vie. Il était convaincu que c'était moi qui l'avais empoisonné – une harceleuse obsessionnelle qui l'avait piégé dans une dépendance abjecte. Ce soir, il m'a offert l'« attention » que, selon lui, j'avais toujours convoitée, en diffusant en direct une vidéo de nos moments les plus privés lors d'une vente aux enchères privée. Alors que les enchères grimpaient, il m'a présenté sa nouvelle fiancée, Cassandra. C'était elle sa véritable sauveuse, a-t-il annoncé. Sa famille avait mis au point un remède permanent, dérivé de mon propre sang. Après ce soir, il serait enfin libéré de moi. Il avait tout faux. Je n'étais pas née avec l'antidote. J'étais une biochimiste qui avait passé un an dans un laboratoire secret à modifier mon propre code génétique, me transformant en un remède vivant pour sauver l'homme que j'aimais depuis l'enfance. Il m'a laissée dans cette pièce, la diffusion en direct toujours en cours, son rire résonnant dans le couloir. L'amour que j'avais pour lui s'est changé en cendres. Je suis sortie, j'ai trouvé une cabine téléphonique et j'ai appelé la seule personne qui connaissait la vérité. « Je veux que tu m'aides à simuler ma mort. »
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