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Bloquée entre amour et trahison

Bloquée entre amour et trahison

3.5
22 Chapitres
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Résumé

Table des matiĂšres

CalĂ©e entre amour et trahison....que faire ? Le cƓur a bien ces raisons que la raison ignore dit-on. Il Ă©tait mon destinĂ©, j'Ă©tais sa destinĂ©e..

Chapitre 1 Chapitre 01

"Je suis calée : Entre amour & trahison''

Episode 01 :

"Ils disent de suivre ton cƓur, mais si ton cƓur est en mille morceaux quel morceau vas-tu suivre ?"

J'ai pris une grande dĂ©cision aujourd'hui tu sais. Ce texte t'es destinĂ©, et mĂȘme si je sais que tu ne le liras jamais, sache que maintenant c'est terminĂ©, je vais t'oublier. J'ai trop souffert Ă  cause de toi, Ă  cause de tes promesses non tenues, Ă  cause de tes rĂ©ponses Ă  mes sms que je n'ai jamais reçues. Tu m'as rayĂ© de ta vie aussi vite que j'y suis arrivĂ©e, et quoi que j'ai pu faire cela n'a rien changĂ© ! Je n'Ă©tais qu'un jeu, un amusement, une fille de passage pour toi. Oui, j'ai encore du mal Ă  le digĂ©rer parce que moi je t'aimais, et je t'aime mĂȘme encore. Mais j'ai dĂ©cidĂ© de dire stop Ă  tout ça, de m'amuser, de profiter : aprĂšs tout je n'ai qu'une seule vie. Moi aussi je veux pouvoir penser Ă  toi en ne ressentant rien, moi aussi je veux pouvoir dire que tu n'Ă©tais absolument rien pour moi. Ça sonnerait vraiment faux, ça ne serait qu'un gros mensonge mais je n'en ai que faire maintenant.

Cela fait beaucoup trop de temps que je pleure sur mon sort, que j'espĂšre des choses qui n'arriveront jamais. Je mĂ©rite mieux que ça, je mĂ©rite mieux que toi. Quelqu'un qui a ignorĂ© toutes mes alertes, et qui a esquivĂ© tout l'amour que j'avais Ă  donner, ne me mĂ©rite pas. Trouve toi une autre fille, aucune ne t'aimera comme moi, personne ne pourra t'accorder autant de chances que j'ai pu t'en offrir. Tu me semblais le plus inoffensif, le mieux de tous ; mais en fait tu Ă©tais le pire ; j'aurai dĂ» me mĂ©fier. Mais comme une idiote je suis tombĂ©e face Ă  toi ; ouais, j'ai perdu la partie! Le point positif dans tout ça c'est qu'au moins tu pourras te vanter devant tes potes d'avoir bousillĂ©, Ă©crasĂ© le cƓur de quelqu'un. J'ai Ă©tĂ© tellement naĂŻve. Surement parce que malgrĂ© tout, j'arrive encore Ă  croire aux deuxiĂšmes chances, que les gens peuvent changer et devenir meilleur. Toutes les filles se disent au fond d'elles que le garçon idĂ©al existe, qu'il nous Ă©coute, qu'il soit intelligent, beau, parfait. Quelle connerie de croire encore Ă  ce genre de bĂȘtises qui ne fait que crĂ©er de faux espoirs en nous. Ton prĂ©nom est dĂ©sormais classĂ© dans le dossier "banalitĂ©" de mon cerveau. Je t'oublierai, je te remplacerai, ton stupide prĂ©nom n'aura bientĂŽt plus sa place dans mon cƓur et dans mon esprit. Je t'ai rayĂ© des choses importantes de ma vie. On se reverra ; j'en suis certaine ! Mais ce sera toi qui souffriras pour moi cette fois, tu peux me croire. Au pire, tu m'aimeras et moi je brĂ»lerai ton cƓur. « Donnant donnant », je ne ferai que me venger de ce que tu m'as infligĂ©. DĂ©sormais je ne crois plus en toi, je ne crois plus en nous. C'est fini entre nous Yvan Tristan Lebou ! Je te dĂ©teste !!! Va au diable !

J'hĂ©site d'appuyer sur la touche "envoyer" mais je dois le faire. Je suis consciente de ce que me coĂ»terait ce long message. Il ne va plus m'adresser la parole. Suis-je vraiment prĂȘte Ă  renoncer a MON Tristan ? Mon homme, mon meilleur ami, mon confident ??? Mais quand je repense Ă  ce qu'il a osĂ© me dire hier j'ai des frissons et je me dis qu'il est vraiment temps de tourner cette maudite page une fois pour toute. Ca sert Ă  quoi vraiment d'ĂȘtre dans une relation oĂč nous ne sommes pas heureux ? dans une relation oĂč chaque fois tu as l'impression de te donner Ă  200% alors que l'homme ne fait rien et quand bien mĂȘme tu le lui rappelles, il s'irrigue en victime et se met Ă  te sermonner ? J'ai toujours supportĂ© les caprices, et toutes les infidĂ©litĂ©s de Tristan mais cette fois je ne peux plus vivre avec. Il arrive des moments dans la vie oĂč il faut surpasser ses sentiments et penser Ă  son mĂ©rite. Je pense que je mĂ©rite mieux. J'ai cachĂ© en moi ce malaise, affichant un masque de sourire, croyant que les annĂ©es sauront me faire oublier tout ce que j'ai endurĂ© avec Yvan Tristan. Je lui ai tendu la main Ă  plusieurs reprises me disant dans mon cƓur qu'il finira par changer...

Je me suis dis que l'amour qui nous a liĂ©s Ă©tait assez grand et assez fort pour effacer tous les faux pas et tout recommencer, ou peut ĂȘtre tout reprendre comme si de rien n'Ă©tait. MĂȘme avec toutes mes blessures profondes j'ai essayĂ© d'ĂȘtre non pas la fille parfaite, mais une petite amie exemplaire essayant Ă  chaque fois de ne pas lui infliger les reflets du mal qui me rongeait tout au fond.

Que mĂȘme dans mes colĂšres ou dans ses mots blessants, qui me faisaient souffrir, je gardais toujours un calme lĂ©gendaire. Et lui, de son cĂŽtĂ©, il ne bougeait pas mais, cherchait plutĂŽt Ă  se dĂ©fendre.

Et aprĂšs ces annĂ©es, je ne peux pas nier que j'ai peur, que le temps n'a pu ni effacer ni attĂ©nuer, la blessure qui refait surface chaque fois oĂč j'essaye de l'Ă©touffer. Et mĂȘme avec tout l'amour que j'ai en moi, l'amour que je n'ai pas pu oublier, comme je n'ai pas pu effacer les moments qui me faisaient mal, mĂȘme avec tout cet amour j'ai encore peur. Peur de le perdre et pourtant il se fiche pas mal de moi.

Il y a des choses qu'on ne peut pas effacer, surtout au moment oĂč on ne devait pas y songer. Des choses qui surgissent de nulle part, qui envahissent la pensĂ©e comme une avalanche destructrice qui balaie tout dans sa trajectoire ne laissant ni beau ni laid. Et Tristan est juste l'une de ces choses.

Trop c'est trop ! Qu'il sorte de ma vie à tout jamais. Je prends une bonne bouffée d'air ; j'inspire et j'expire et j'appuie sur « envoyer le message ». Une fois fait, je sais désormais que c'est fini entre nous.

Pourquoi ai-je pris cette dĂ©cision de lui annoncer que je le quittais ? Parce que hier alors que je me suis sacrifiĂ©e pour lui organiser une fĂȘte surprise pour ses 30 ans, monsieur s'est plutĂŽt pointĂ© avec une autre femme. Et le comble : C'est qu'il m'a toujours dit que cette fille Ă©tait juste une collĂšgue et pourtant il se foutait bien de ma gueule. J'ai tout fait pour Tristan, depuis cinq ans maintenant que je le connais... Je me suis toujours sacrifiĂ©e pour l'honorer et lui faire plaisir mais apparemment ce n'est pas assez suffisant pour qu'il ferme sa braguette. Depuis trois mois je planifiais cet "incroyable anniversaire". Tous ses amis Ă©taient au courant. J'ai tout fait sans lui demander un seul radis : De la location de la salle en passant par les services traiteurs, le DJ et mĂȘme son costume... Et pour me remercier, il se pointe Ă  la fĂȘte avec cette fille de Lupita. Il m'a humiliĂ©e devant tout le monde et ce qui me choque encore plus c'est que Monsieur me prĂ©sente comme excuse en me racontant que "de toute façon il m'avait dĂ©jĂ  dit que sa famille ne voulait pas de moi parce qu'ils me trouvent VIELLE". Moi ? Nana, vieille ?? lol. Ça me fait mĂȘme rigoler... Mais bref ainsi va la vie !

Mon tĂ©lĂ©phone sonne et c'est Marie NoĂ«lle, ma copine. Elle Ă©tait lĂ  hier et m'a vue sortir de la fĂȘte en sanglots

Dring -dring- dring

Je n'ai pas envie de décrocher parce que j'ai déjà des prémonitions de ce dont elle veut me parler : « Nana , je suis désolée, mais je t'avais prévenu... Blablabla » Je ne suis vraiment pas d'humeur. Mais c'est Marie Noëlle. Si je ne décroche pas elle va appeler pendant toute la journée.

-Allo ?

- Oui Marie N

- Nana ça va?

- Oui je vais bien et toi ?

- ça va bien aussi. Tu fais quoi ?

- j'Ă©tais entrain d'Ă©crire un long message Ă  Yvan

-Wow !!!? Pour lui dire quoi encore ma chĂ©rie ? Il a Ă©tĂ© trĂšs clair hier envers toi, en venant avec une autre Ă  une fĂȘte que tu as planifiĂ©e depuis des mois. Ma chĂ©rie, ce gars est l'incarnation mĂȘme du mĂ©pris donc ne pleure plus ma puce ; il ne te mĂ©rite pas.

-Tu sais quoi ? Je ne veux plus parler de lui ma puce. Je vais essayer de dormir car je n'ai pas fermĂ© l'Ɠil de toute la nuit.

Je raccroche avec elle et j'essaye de me coucher. J'ai eu une soirée assez tendue et j'ai vraiment besoin de me reposer.

Vous vous demandez certainement qui suis-je pour venir vous raconter ma vie ici sans mĂȘme me prĂ©senter ?

Je me nomme Nana-chou mais on m'appelle plus souvent Nana. Je suis une jeune fille Camerounaise de 30 ans sans enfants. Physiquement je suis trĂšs grande, mince et bio. Je ne me maquille pas et je ne mets pas de cheveux de morts sur ma tĂȘte. Je suis l'aĂźnĂ©e d'une famille de cinq enfants. Nous sommes trois filles et deux garçons. Mes parents sont dĂ©cĂ©dĂ©s quand j'avais 16 ans et je suis devenue la maman de la maison. J'ai dĂ» abandonner mes Ă©tudes pour prendre soin de mes cadets. Mes deux parents sont dĂ©cĂ©dĂ©s dans un accident de voiture alors que ma mĂšre Ă©tait enceinte de ma derniĂšre petite sƓur. Les mĂ©decins ont pu sauver seulement l'enfant mais mes parents non. Ma petite sƓur est donc nĂ©e avant l'heure et a fait deux mois dans une couveuse et j'ai dĂ» prendre la relĂšve aprĂšs. Je ne suis vraiment pas allĂ©e loin dans les Ă©tudes ; j'ai juste mon Brevet d'Etude Primaire et Secondaire.

Cette année là aprÚs l'obtention de mon brevet, un cousin éloigné de ma mÚre m'avait donné une somme de 500 milles Francs pour me lancer dans les affaires. J'ai dû commencer le grand commerce. Je voyageais dans le sud du pays pour acheter des grandes quantités de concombres, poissons fumés, viandes boucanées...Etc. Et je revendais en détails. Les soirs, je faisais du « poisson braisé » en bordure de route. Heureusement pour nous, mes parents ont laissé une petite maison de deux chambres au quartier Cité-Verte de Yaoundé donc on n'a pas de problÚme de loyer.

Au village aussi, Papa avait construit une petite maison et laissĂ© des plantations, des bananeraies,... etc. Je profite des vacances scolaires pour y prendre soins et continuer les travaux que mon papa avait entamĂ©s. Il avait aussi Ă  son actif, une petite porcherie que ma grand-mĂšre « gĂšre ». Notre PĂšre Ă©tait un trĂšs grand dĂ©brouillard. Nous avons grandi ainsi dans les travaux champĂȘtres, l'agriculture et l'Ă©levage. Quand mes frĂšres et sƓurs auront finis les Ă©tudes, je vais me lancer dans l'agriculture. Pour l'instant ils sont encore trĂšs jeunes et je me dois d'assurer qu'ils aient tous des licences et des masters et aprĂšs je ferais ma vie.

Revenons Ă  ma vie amoureuse. Je n'ai connu qu'un seul homme dans ma vie : Yvan Tristan. Oui je suis une fille de 30 ans mais avec un seul homme dans mon carnet d'adresse.

J'ai rencontré Yvan lorsque je faisais « le poisson braisé » devant son école. L'ENAM (Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature) qui est une école trÚs renommée du Pays et tous les fils de « ... » y fréquentent.

J'avais 24ans Ă  l'Ă©poque quand nous nous sommes connus. Il achetait constamment mon poisson, ses amis et lui. C'est ainsi que nous avons sympathisĂ© et sommes devenus des amis... Puis aprĂšs, lors de sa sortie d'Ă©cole il m'a demandĂ© de faire Ă  manger pour sa soutenance car il n'aimait pas les services traiteurs. Il m'a payĂ© et j'ai fait son buffet. Chose faite, ses parents ont apprĂ©ciĂ© ma nourriture et m'ont demandĂ© si je voulais ĂȘtre leur cuisiniĂšre... Le salaire Ă©tait vraiment trĂšs convainquant. Comment pouvait-on dire non Ă  120 mille/mois juste pour cuisiner ? Ça me sortait des routes tous les soirs et des voyages dans le Sud chaque mois.

Je pouvais dĂšs lors avoir un travail dĂ©cent qui ne demandait pas trop d'efforts. Alors j'ai acceptĂ© et ça m'a encore plus rapprochĂ© de Tristan. On se voyait tous les jours avant qu'il ne parte en France pour faire une formation de six mois. Tout a vraiment pris un sens lorsqu'il est revenu de la France. L'annĂ©e de nos 25 ans : c'est le jour oĂč j'ai connu l'homme pour la premiĂšre fois... J'ai baissĂ© la garde et nous l'avons fait. Depuis ce jour-lĂ , je suis devenue sa femme comme il aimait bien le dire. Mais seulement on ne sortait jamais ensemble devant les gens. Les seules personnes qui savaient qu'on entretenait une relation sont ses amis proches rien d'autre mĂȘme sa petite soeur n'y savait rien ! Et pourtant je l'ai soutenu (...)

Quand il est revenu de France, son papa n'était plus ministre il a du chÎmer et traßner un bon moment à la maison avant de trouver son boulot... et durant tout ce temps, c'est moi qui l'aidais. Je l'ai soutenu moralement et aussi financiÚrement. Je l'ai aidé à prendre son propre appartement, j'ai meublé sa maison et décoré tout. J'étais sa bonne à tout faire. Lorsqu'il organisait ses soirées, c'est moi qui faisais le ménage, la cuisine, le rangement et tout. Et pourtant j'ai quatre bouches chez moi dont je m'occupe aussi. Tristan ne m'a jamais rien offert (...), si oui un petit bracelet qu'il a m'a offert pour mes 28 ans.

En 5 ans il est venu chez moi deux ou trois fois. Il ne connait mĂȘme pas les prĂ©noms des mes frĂšres. Et lorsqu'ils ont des manifestations chez eux, il ne va jamais avec moi car selon lui il ne faut pas que sa mĂšre sache qu'on sort ensemble elle risquerait de me virer et il ne veut pas que je perde mon boulot (...)

Tous les jours il me dit qu'il m'aime, (Enfin il me disait qu'il m'aimait...) qu'il veut faire sa vie avec moi mais je ne vois rien de tout cela.

J'ai juste l'impression qu'il se fout de moi. Je n'ai pas beaucoup d'amis, si oui quelques cousines et ma copine Marie NoĂ«lle. Je vis comme une grand-mĂšre. Pire encore, quand Tristan a commencĂ© son boulot de cadre je suis devenue sa petite boniche : celle qui doit s'assurer qu'il mange le soir quand il rentre et que ses vĂȘtements soient propres et ses costumes bien repassĂ©s le matin et quand je pense juste une seconde que l'annĂ©e derniĂšre ce salopard m'a demandĂ© d'emmĂ©nager avec lui et de laisser mes petits frĂšres se dĂ©brouiller... Pff.

Mais malgrĂ© tout ça, j'Ă©tais toujours lĂ . Je refusais de voir la vĂ©ritĂ© en face. Et pourtant tout porte Ă  croire que ce gars ne m'a jamais aimĂ©. Plusieurs fois je l'ai surpris et pris en flagrant de lit avec des femmes chez lui mais il a toujours niĂ© et chaque fois que je voulais partir, il revenait toujours me supplier de ne pas le laisser tomber et tout bĂȘtement je retombais dans son piĂšge...

Mais aprÚs la scÚne d'hier je me sens tellement mal que je me pose mille et une questions : "Comment j'ai pu avoir les yeux fermés depuis tout ce temps et pourtant j'avais toutes les piÚces de puzzle devant moi ?" Mais j'ai choisi le « bad boy » qui me fait souffrir. C'est à croire que nous les filles nous préférons souffrir à cause des mauvais garçons mais comment reconnaßtre un bad boy ? : je crois avoir ma petite idée déjà :

- Il ne nous offre pas d'amour mais on veut le rendre amoureux ;

- On veut faire mieux que les filles de son passé qui n'ont pas réussi à le faire changer ;

- On veut qu'il craque pour nous ;

- On pense qu'avec nous ce sera différent (...)

Quand on pense ainsi, qu'on est dans cette bataille, c'est qu'on est face à un mauvais garçon !

Ça ne se reconnaĂźt pas au premier abord, parce qu'un mec n'est pas forcĂ©ment bad boy dĂšs le dĂ©but, ou au contraire il l'est mais ne le sera pas avec nous : c'est selon ce que l'on ressent en le frĂ©quentant que l'on peut savoir. En gĂ©nĂ©ral vous avez tendance Ă  vous accrochez Ă  un espoir, pourvu qu'il change et qu'il se rende compte Ă  quel point vous l'aimez. Mais cette situation vous fait surtout agir Ă  contre-courant en vous montrant encore plus dĂ©pendante de lui, en favorisant davantage des sentiments et en Ă©tant en permanence en demande. C'est simple, tout ce qu'il ne faut pas faire avec ce type de mecs, sinon... et bien vous tombez dedans !...

Ce que Tristan m'a montrĂ© hier, mince !!! Mais je finirais par me relever. Il a osĂ© me jeter en pleine figure que sa famille dit que je suis vieille et qu'il m'avait prĂ©venu depuis le dĂ©but mais j'ai insistĂ© et je le suppliais. J'ai quittĂ© une fĂȘte que j'avais moi mĂȘme organisĂ©.

« Ding dong... » C'est la sonnette, ça doit ĂȘtre ma copine Marie NoĂ«lle qui est lĂ , me suis-je dit. Je me lĂšve et vais ouvrir la porte. C'est bel et bien elle. Je la fais entrer dans le salon et nous nous dirigions vers ma chambre. Elle prit place sur le lit et on se mit Ă  causer.

- Alors comme tu te sens ? me demande-t-elle

- Je vais bien, lui répondis-je.

- Okay. C'est l'essentiel en tout cas. Tu as les nouvelles de Tristan ?

- Non ! je lui ai envoyé un mail cet aprÚs midi pour lui dire que c'est fini entre nous.

- Et ?

- Et rien ma chérie... Il ne m'a pas répondu et pourtant ça marque bien " lu".

- Laisse tomber Nana. Ce gars, il ne t'aime pas ! Regarde comment il te traite depuis cinq ans, tu aurais mĂȘme dĂ©jĂ  trouvĂ© un homme et un vrai mieux que lui depuis.

- Tu as raison mais je l'aime tellement que je me demande si je vais pouvoir l'oublier...

- Tu dois absolument l'oublier.

- Je vais essayer Michou.

-Tiens, Habille-toi et allons manger.

- On va oĂč ?

- Au Wengué

- D'accord, donne-moi quelques minutes je me prépare...

Je saute rapidement Ă  la douche et je me verse l'eau ensuite j'enfile une robe sans manche en couleurs et une jolie sandale ouverte. Je me parfume lĂ©gĂšrement et je suis prĂȘte. On emprunte un taxi et direction le restaurant le WenguĂ©.Une fois sur place, Michou et moi prenons place et passons nos commandes. Elle commande une cuisse de 'poulet braisĂ©' avec des frites de plantains pendant que moi je prends du 'porc braisĂ©' avec des frites de pommes accompagnĂ© d'un bon vin blanc.

On entame donc notre repas en parlant de tout et de rien. Michou de son vrai nom Marie NoĂ«lle est une amie d'enfance, on habite le mĂȘme quartier depuis toujours. Elle est professeur d'Espagnol au CollĂšge Ebanda de YaoundĂ©. C'est une fille assez calme et trĂšs gentille. On a vraiment jamais eu d'embrouilles elle et moi. J'ai toujours Ă©tĂ© lĂ  pour elle et vice versa. Elle est comme une sƓur pour moi. On a fait nos 400 coups ensemble. Je ne lui cache rien et on se dit pratiquement tout, je l'aime comme une sƓur.

Jusque lĂ , le dĂźner se passait bien... Sauf que je sens une main se poser sur mon Ă©paule et en levant ma tĂȘte, qui vois-je ? Yvan Tristan.

- Tu fais quoi ici ? me demande-t-il arrogamment.

Non mais il se prend pour qui ? Non seulement il m'humilie Ă  une fĂȘte que j'ai organisĂ©e pour lui. Je lui envoie un message auquel il ne rĂ©pond pas et il ose venir me demander ce que je fais ici ???

- "Je n'ai pas de compte à te rendre Monsieur !" lui répondis-je... en buvant mon verre de vin.

- Et depuis quand tu me parles avec autant de mépris ? Rajoute-t-il.

La colÚre de Michou commençait à monter et je sais qu'elle n'a jamais aimé Tristan. Pour elle Tristan m'a toujours utilisé (...)

- Tu peux nous laisser finir notre dßner s'il te plait ? Renchérit Michou.

- Toi tu la fermes quand je parle à ma femme !! Lui répond Tristan.

- Ta quoi ? ah-ah-ah-ah vraiment hein Tris-machin-truc tu as ta chance que tu as affaire à une fille bien élevée parce que si c'était moi je t'aurai déjà versé ce plat de frites sur le visage. Rajoute-t-elle

Il tire ma main et se met Ă  me trainer hors du restaurant

- C'est toi qui demande Ă  tes vilaines copines de me manquer de respect devant les gens ?

- LĂąche-moi s'il te plait !

- Je ne te lĂąche point.

Il me tire hors du restaurant et ouvre la portiĂšre arriĂšre de sa voiture et me demande de monter.

Michou sort du restaurant et vient me remettre mon téléphone que j'avais oublié sur la table dedans.

- T'es sĂ©rieuse lĂ  Nana ? Tu vas oĂč Nana ? AprĂšs tout ce que ce garçon t'a fait hier devant tout le monde ? tu es vraiment sa bonne Ă  tout faire toi.Tu me déçois Nana Pfff...

Elle tourne le dos et me laisse lĂ .

Pendant que j'arrange ma robe , j'aperçois Lupita la fameuse collĂšgue de Yvan Tristan, celle qui Ă©tait sa cavaliĂšre hier Ă  la fĂȘte. Elle sort du restaurant et Yvan lui ouvre la portiĂšre de devant et me demande de monter Ă  l'arriĂšre.

Michou se retourne pour voir ma réaction...

- Tu demandes Ă  qui de monter derriĂšre ? Lui demandai-je.

- A toi! me répond Lupita aprÚs m'avoir dévisagée.

J'avoue qu'elle est super bien habillée "chique"

- Je ne t'ai pas sonné toi ! Lui dis-je. Tu demandes à qui de monter derriÚre Yvan ?

- Monte s'il te plait. On dépose Lupita et on va s'expliquer toi et moi à la maison...

Je monte donc sur le siÚge arriÚre dans la voiture de "Mon supposé chéri".

Je sais que vous allez me juger et me traiter de tous les petits noms d'oiseaux mais j'aime ce gars. C'est comme s'il m'a fait quelque chose. Yvan Tristan Lebou c'est mon mal et mon bien. Je n'arrive pas à lui RESISTER !!! Que faire ? aidez-moi s'il vous plaßt..."Je suis calée" ça ne me laisse pas

Bienvenue Ă  tous dans les aventures de Nana

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Mis à jour : Chapitre 22 Chapitre 22   09-20 16:17
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