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La puissance du pardon Écrit par« Moa»❤️
La puissance du pardon Écrit par« Moa»❤️
PROLOGUE
Il y a quelques semaines j'étais en France, banlieue parisienne je menais une vie paisible entourée de ma famille, mes amis et mon chéri.. Mon cœur saigne en pensant à lui à nous, Booba..
Début Août, accompagnée de mon grand frère, Christian, nous prenions l'avion direction le Cameroun, pour 1 mois de foliiiiiieee Douala oooo bosssssoo !!!
C'est notre premier voyage sur le sol de nos ancêtres. Un vrai bouillon de découverte et de pur bonheur : entre la plage de Kribi, les marchés, les visites familiales, les boites, les bars, les taxis, ect.. On ne s'est pas ennuyé, j'ai pu me reposer et surtout apprendre à connaitre tant ma famille maternelle que paternelle ! Il ne nous restait qu'une semaine avant le départ que nous avons décidés de passer au village chez notre grand père maternelle enfin mon frère avait beaucoup insisté pour qu'on aille là-bas ce que je n'ai pas compris au début puisque le village ce n'est pas trop son truc mais bon..
Arriver au village, nous fûmes très bien accueillis et chez papy j'ai ma chambre de plus je me suis faite pas mal d'amies au village en plus de mes cousines, le courant ne passe pas avec tout le monde mais dans l'ensemble, je suis à l'aise je me sens renaitre de nouveau, loin de la ville, ses euphories et ses tracas. Je remarquais certains regards sur moi j'en parle à mon frère qui me dit de ne pas m'inquiéter que ce sont des aigris. Mon grand-père n'est pas très apprécié ici.
Aujourd'hui, c'est mariage ! Hier, une coiffeuse est passée me coiffer et une autre me faire les ongles de pieds et des mains mais aussi à plusieurs de mes cousines et femmes et filles du village. Je trouvais l'ambiance joviale mais tendue, je ne savais quoi penser.
Me voilà debout me regardant dans la glace, je ne suis jamais trouvé aussi belle. Une dame est passée en me disant de l'attendre pour m'habiller, elle n'a pas dit pourquoi et quand j'ai voulu pourquoi elle est partie précipitamment, j'ai même proposé à mes cousines de se préparer avec moi mais elles ont toutes déclinés mon offre je ne comprends rien..
J'avais une longue robe africaine qui épousait mes formes, elle avait la forme bustier. Maman m'avait pris mes mesures avant de venir au pays, elle me l'a donné hier me disant que c'est pour le mariage quant à ma coiffure elle est ornée d'un foulard du même ton que ma robe, j'ai même les bijoux qui vont avec. Non, je suis magnifique, j'ai même l'impression que c'est moi la mariée..
Quelques heures plus tard...
Je suis là assise dans cette chambre entourée de mes 3 grands-frères, mes parents et mon grand-père maternelle. Je n'en crois pas mes oreilles, je sens mes forces me lâcher petit à petit..
C'est un rêve, oui un mauvais rêve ou plutôt un cauchemard mais je vais me réveiller oui oui je vais me réveiller. Dites-moi que je vais me réveiller ! Ils ont préparés leur coup, je ne savais même pas qu'ils devaient être là..
_ je suis désolée mama mais on fait ça pour ton bien et..
Moi : hahahahaha non ça c'est trop fort, tu dis quoi pour MON bien hein ? Hahahaha non tu veux me kill aujourd'hui ou bien ?
C'est un rire nerveux, un rire jaune. Ils sont là et me regardent comme si j'étais folle mais je ris de plus belle et mes larmes se mélangent à mes rires tandis que mon maquillage en subit un coup. Puis je revois mon enfance, mon adolescence, mon vie adulte entourée des miens dont une partie est là à me regarder.
Ma mère pleure en silence, mon père n'ose pas me regarder, mon grand-père quant à lui essaye de garder une bonne stature et mes frères d'un air désolés..
Moi : ne me touche pas !
Ma mère recule surprise par ma réaction.
_ Natacha, je sais que tu nous en veux mais plus tard tu nous remercierais ! Ta vie de femme commence aujourd'hui tu ne peux pas rêver mieux, dit mon grand-père.
Je me prénomme Natacha NGO MBOCK, camerounaise vivant en France, j'ai 22 ans.
Ma famille a décidé de me marier ! Moi, victime d'un mariage forcée ? Il n'y a pas de ce genre de pratiques dans ma famille, les mariages arrangées oui mais pas de mariages forcées, non jamais ! Surtout chez les Bassaa, on ne connait pas ce genre de chose dans notre village, dans nos familles maternelles comme paternelles. De plus, je suis née en France, j'ai grandis en France, mes parents ne nous ont jamais éduquer avec cette idée et sont même plutôt contre ce type mariage..
_ Jamais de la vie ! Tu m'entends jamais de la vie tu n'épouseras ce musulman ! Plutôt me passer sur le corps. Tu nous a assez fait honte comme ça, la récréation est terminée cria Joseph, l'aîné des garçons.
Voilà le nerf du problème : Booba. Nous ne sommes rencontrés au lycée j'avais 18 ans et nous sommes ensemble depuis 3 ans, j'ai dû me battre pour que ma famille l'accepte surtout avec mes frères qui voyaient notre relation d'un mauvaise œil parce qu'il est musulman et moi chrétienne. J'avais beau leur dire que je ne me convertirai jamais pour eux cette relation n'avait pas lui d'être mais à force de ténacité et stratégie, ils ont finis par l'accepter enfin je croyais..
Moi : Papa, Maman ! Vous ne dites rien ? Je demande hein depuis quand cautionnez-vous ce genre pratique ?
Mes parents avaient les yeux baissés et ne dirent rien..
Moi : Christian, même toi ? Donc tout ça c'était la comédie alors ces vacances ensemble.. Christian même toi tu es dedans ?
Il ne dit rien non plus. Hervé, celui qui précède Christian prit la parole :
Hervé : ne lui en veut pas tu sais..
Moi : hahahahahaha hahahahahahahah ! Sniff
Je me remis à rire de plus belle mais cette fois ci je me cognais partout sur les murs, je pris tous les objets à ma disposition pour les balancer au sol, sur les murs, je criais, je pleurais ma peine. Je tentais d'arracher mes cheveux, je cherchais à sortir je devais incontrôlable alors mes frères me tenait les bras avec forces je me déchaînais en les suppliant de me laisser partir.
Moi : laissez-moi partir ! Snif Maman ooo maman ooooo ne les laisse pas me faire ça ! Pitié c'est toi qui m'a porté non ? Stp ma mère ne me laisse pas comme ça. Ne laisse pas me marier comme une vulgaire trainée ! Tu n'a jamais eu de problèmes avec moi je t'ai toujours honoré. Maman oooooo sniiff
Ma mère s'écroula sur le lit son visage remplit de larmes, elle me regardait me débattre. Mes frères me tenaient toujours, j'étais à présent au sol. L'un me tenait les bras, l'autre les jambes et l'un la taille. Je me tourne vers mon père..
Moi : Papa ! Sniff Tu dis toujours que je suis ta fierté la relève de maman mais qu'est-ce que je t'ai fait ? Hein Papa j'ai fait quoi ? Comment tu peux laisser ce faire un tel chose sur moi ? Hein Pa' répond moi stp Papa ooooo sniifff
Lui aussi demeurait dans un silence, un silence très pesant. Nos regards se croisèrent, il détourna le sien..
Joseph : Papa Maman sortez on s'en occupe !
Moi : nooooooooooon ! Ne partez pas pitié restez avec moi ! Ne me laissez ooooooo Papa stp ! Maman pitié !!
Mon père prit la main de ma mère qui prit la sienne fébrilement, elle se leva suivit son mari et me regarde avant de sortir. Lorsque la porte se referma je criais de plus belle. Ce sont les cris d'une femme, d'une jeune femme qui voit sa vie basculée, mes parents me tournent le dos, mes frères complotent contre moi et je suis là couchée au sol exprimant ma douleur, mon cœur saigne, j'ai mal, très mal..
Petit à petit, je sens les forces me manquer, je sombre...
Quelques heures plus tard...
_ ééééééééé Hosanaaa ééééééééé Yésus !
Je me réveille, je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, je suis allongée sur mon lit. J'entends des bruits, des femmes qui chantent surement le bruis des calebasses, djembé et autres. Je sens une présence dans la pièce, mon frère Christian, assis sur une chaise pas loin du lit me regardant le regard triste, je dirais même qu'il a pleuré, ces yeux brillent. Il se lève et vient vers moi..
Christian : ça va ?
Moi : ...
Christian : euh.. je.. tu as besoin de quelque chose ?
Moi : ...
Je me lève m'assoit sur le lit sans même lui accordé un regard, il ne me mérite pas que je le regarde, il ne mérite pas la moindre considération de ma part !
Christian : bon.. euh.. j'appelle maman alors..
Il se lève, arrivé devant la porte je le sens hésitant et son regard sur moi. Il ouvre la porte et la referme derrière lui.
Je suis dans la baignoire ma mère est entrain de me laver avec ma crise de tout à l'heure, mes habits, mon maquillage et ma tenue sont foutus donc là voilà entrain de laver tout en pleurant et reniflant.
Maman : je suis désolée ma fille, pardon..
Voilà ce qu'elle me répète depuis qu'elle est revenue. Le bain finit une femme vint pour m'habiller et pour me maquiller, je suis donc prête j'ai compris que je ne pouvais pas fuir ni même contester. Je ne contrôle plus rien, ce sont eux les maitres je ne fais qu'exécuter.
Des cris encore des cris apparemment cela fait plus de 5h qu'ils sont là. "Ils" ma future belle-famille c'est toujours les négociations ça ?
_ Mama viens ! Le moment est arrivé, me dit la femme qui s'occupe de mon habillement.
La cour est immense je ne distingue même pas qui est qui tellement qu'il y a du monde. Je sens des regards sur moi, des chutotements..
_ C'est lui qui est assis avec le même ensemble que toi, mama stp ne fais pas honte à la famille, tu te dois de l'honorer, Dieu est avec toi ma fille.
Je ne sais même plus ce que s'est passé j'ai fait comme la dame m'a dit et là je me retrouve assis sur un trône habillée sur un ton pagne en compagnie de mon mari. Mon mari..
En parlant de lui, je ne sais même pas à quoi il ressemble depuis j'ai la tête baissé, les larmes veulent couler, je les sens venir je veux les retenir mais je ne peux pas, une larme s'échappe sur ma joue gauche.
Des gens viennent nous saluer, nous féliciter et nous embrassant je ne sais pas qui est qui. Je me contente de sourire, un photographe est là pour prendre une photo à chaque fois qu'une personne vient à nous.
Je sens un regard sur moi, c'est lui qui me regarde, je lève les yeux et le regarde. Je ne saurais décrire ce regard.. Il a l'air sur de lui, remplit d'orgueil et de mépris.. La fête bat son plein, les gens dansent, chantent et boivent..
Je suis ailleurs, mon esprit est ailleurs, mon cœur est en France ! Booba oh mon Booba, l'homme de ma vie mais qu'est-ce que je vais lui dire, qu'est ce qui va se passer ? Comment va-t-il réagir ? Et s'il ne comprend pas ? Et s'il..
Nous sommes Lundi, les mariages civil et religieux ont eu lieu dans la même euphorie que la veille rien que d'y penser j'ai envie de vomir le peu que j'ai mangé depuis hier, c'était dire, rien !
Je ne saurais même pas dire qu'elle est mon nom de famille, mon nom d'épouse.. je ne sais pas parce que ça ne m'intéresse pas à chaque fois que je l'entends ça entre par une oreille et ça ressort de l'autre.
Nous sommes à l'aéroport de Douala il est 10h nous avons voyagé de nuit du village à la ville pour prendre l'avion. Ma famille, ma belle-famille et des gens du villages sont aussi là ainsi que l'homme.. Mon grand-père a fait aussi le voyage, le temps d'embarquer est arrivé, je prends mon sac et m'avance sans un regard pour personne quand j'entends :
_ Ma femme tu ne m'embrasse pas ?
Ce petit nom qu'il affectionne tant.. Je me retourne, reviens sur mes pas, court me jeter dans ses bras, et le sert très fort ainsi que lui aussi, mes larmes coulent lui aussi pleure personne ne peut comprendre mais je ne lui en veut pas, mon grand-père et moi c'est une longue histoire. J'avais déjà dit au revoir à ceux qui était là mais lui voulait un au revoir spécial.
J'étais venue en vacances sur le sol de mes ancêtres, heureuse et couple avec l'homme de ma vie. Me voilà dans l'avion du retour quasiment détruite et mariée de force à un homme que je connais pas, que je n'aime pas.
Je ne le sens pas du tout...
Seigneur, viens a mon secours, les forces me manque et mon esprit est troublé. J'ai peur de ne pas être assez forte.. Pitié Seigneur..
La vie terrestre ne s'arrête pas à ce que l'on voit avec nos yeux physiques mais à bien plus par ailleurs.
**** Mon combat pour ma liberté **** Comme une coquille, il faut souvent forcer pour qu'elle s'ouvre. A trop se renfermer on finit par laisser nos blessures, cicatrices, déceptions, humiliations, trahisons prendre le dessus sur notre manière de penser, de réfléchir, de voir les choses et même de vivre. Derrière un sourire se cache des humiliations Derrière un sourire se cache du courage Derrière un sourire se cache une histoire. Derrière un sourire se cache des larmes. Derrière un sourire se cache de grandes souffrances. Quand ta vie bascule tu te retrouve souvent plonger au cœur d'une prison où toi seule à la clé. De cette prison, tu as vécu. De cette même prison, tu as appris. De cette même prison, tu es devenue adulte. Elle s'est bâtie un jardin secret où personne ne peut entrer, elle s'est bâtie cette forteresse là où même ses proches n'ont jamais pénétré car cette grande solitude a eu raison d'elle. Comme une coquille, elle appris à donner le dos et entretenir son mystère. Incomprise, ses blessures prendront le dessus sur sa vie au point de la détruire à petit feu.. C'est le récit d'Eulalie. Une femme au grand cœur, une femme comme beaucoup qui se bat pour préserver le peu qu'elle a. Une femme qui se bat pour préserver son jardin secret qui lui est si précieux. « Mon combat pour ma liberté ».
Valeria Brown était la fille unique de la famille Brown, une famille plutôt aisée. Elle avait une meilleure amie, Ashley. Mais celle-ci et sa mère avaient l'intention de tout lui prendre. Par ailleurs, Mason, qui était sorti avec Valeria pendant quatre ans, la trompa. Elle surprit son petit ami, Mason, en train d'embrasser Ashley dans la voiture ! Cependant, cette dernière n'eut aucune honte. Au contraire, elle drogua Valeria avant de demander à un gigolo de la dépuceler. D'une manière inattendue, un inconnu surgit de nulle part pour chasser le gigolo. Il était au courant de ce qui se passait. Lorsque Valeria s'était réveillée, elle découvrit cet homme inconnu et sexy s'allonger à côté d'elle. Elle se souvenait que selon Ashley, cet homme était un gigolo. A ces pensées, elle s'énervait. Mais en fait, cet homme, qui avait sauvé Valeria du gigolo et qui avait couché avec elle, n'était autre que le plus riche PDG…
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Sept ans auparavant, Emerald Hutton avait laissé sa famille et ses amis pour le lycée à New York, berçant son cœur brisé dans ses mains, pour échapper à une seule personne. Le meilleur ami de son frère, qu'elle aimait depuis le jour où il l'avait sauvée des petites brutes quand elle avait sept ans. Brisée par le garçon de son rêve et trahie par ses proches, Emerald avait appris à enterrer les débris de son cœur au plus profond de ses souvenirs. Jusqu'à sept ans plus tard, elle doit revenir dans sa ville natale après avoir terminé ses études universitaires. La ville où réside maintenant un milliardaire au cœur froid, pour qui son cœur mort battait autrefois. Traumatisé par son passé, Achille Valencian était devenu l'homme que tout le monde craignait. La brûlure de sa vie avait rempli son cœur de ténèbres. Et la seule lumière qui l'avait gardé sain d'esprit était une fille aux taches de rousseur et aux yeux turquoise qu'il avait adorée toute sa vie. La petite sœur de son meilleur ami. Après des années de séparation, lorsque le moment est enfin venu de capter sa lumière sur son territoire, Achille Valencian va jouer à son jeu. Un jeu pour réclamer ce qui lui appartient. Emerald sera-t-elle capable de distinguer les flammes de l'amour et du désir, et les charmes de la vague qui l'avait autrefois inondée pour protéger son cœur ? Ou laissera-t-elle le diable l'attirer dans son piège ? Car personne n'a jamais pu échapper à ses jeux. Il obtient ce qu'il veut. Et ce jeu s'appelle... Le piège d'Ace.
Emily était une fille naïve qui menait une vie simple, un jour un appel de la police a complètement changé sa vie. Tout ce qui s'est passé dès lors était comme un tour de montagne russe. Elle a rapidement découvert que son petit ami de longue date, Jack Gu, était en train de la tromper avec sa meilleure amie. Comme si les choses n'allaient pas assez mal, elle s'est retrouvée par hasard dans la voiture de l'oncle de Jack, où ils ont fini par passer ensemble une nuit d'intimité. Emily s'est alors trouvée prise en plein milieu d'une lutte acharnée entre Jack Gu et son oncle Jacob Gu.
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Il était une fois, il y avait deux royaumes qui vivaient en paix. Le royaume de Salem et celui de Mombana... Jusqu'au jour où le roi de Mombana est décédé et un nouveau monarque a pris la relève, le prince Cone. Le prince Cone avait une envie croissante de pouvoir après son couronnement, il a alors décidé d'attaquer Salem. L'attaque était si inattendue que Salem ne s'y est jamais préparé. Ils ont été pris au dépourvu. Le roi et la reine ont été tués, le prince héritier a été réduit en esclavage. Les habitants de Salem qui ont survécu à la guerre ont également été réduits en esclavage, les terres leur ont été enlevées et les femmes sont devenues des esclaves sexuelles. Ils ont tout perdu. Le mal s'abat sur le pays de Salem portant le nom du prince Cone, et le prince de Salem dans son esclavage était rempli de rage. Lucien, le prince de Salem, jura de se venger. 🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳 Dix ans plus tard, Lucien, à l'âge de trente ans, a organisé un coup d'État et a échappé à l'esclavage. Ils se sont cachés pour récupérer. Ils s'entraînaient jour et nuit sous la direction de Lucien intrépide et froid qui était motivé par son aspiration de récupérer les terres de ses ancêtres et de s'approprier le territoire de Mombana. Il leur a fallu cinq ans avant de tendre une embuscade et d'attaquer Mombana. Ils ont tué le prince Cone et ont récupéré tout ce qui leur revenait de droit. Alors qu'ils criaient leur victoire, les yeux de Lucien se sont posés sur la fière princesse de Mombana. La princesse Danika, fille du prince Cone. Lucien la fixait avec les yeux les plus froids qu'on n'a jamais vus, il sentit la victoire pour la première fois. Il marcha jusqu'à la princesse avec la chaîne d'esclave qu'il avait portée pendant dix ans et qui cliquetait dans sa main alors qu'il marchait. Il s'approcha d'elle et d'un mouvement rapide, il lui colla le cou. Puis, il lui releva le menton, fixant les yeux les plus bleus et le plus beau visage, il lui fit un sourire froid. « Tu es mon acquisition. Mon esclave personnelle et sexuelle. Ma propriété. Je te paierai à la pelle, tout ce que toi et ton père avez fait à moi et à mon peuple », déclara-t-il sèchement. La haine pure, la froideur et la victoire étaient la seule émotion sur son visage.
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