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INITIE-MOI... Mes jours contre tes nuits

INITIE-MOI... Mes jours contre tes nuits

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Résumé

Table des matières

Ingride supporte vivre chez un homme d'affaire très riche ils sont dans la ville de paris. Malgré toute les maltraitance qu'elle va subir de la par de ce monsieur, elle supportera son travail de boniche chez cet homme à cause qu'elle doit s'occuper de ses enfants. Son mari est décédé et elle joue le rôle de homme et de la femme. Venez découvrir cet histoire qui est Amour difficile

Chapitre 1 Un patron très arrogant

initie-moi mon amour

écrit par le messager

Chapitre_1

Ingride : allez les enfants debout il est l'heure pour aller à l'école

Ingride, jeune mère célibataire de 34 ans vient d'entrer dans la chambre de ses deux enfants pour les réveiller. Mia, sa fille aînée âgée de 12 ans se frotte les yeux en boudant. Elle n'est pas du tout contente de la façon dont sa mère les réveille.

Judith : maman tu ne peux pas être douce parfois

Ingride : réveille ton frère vous allez vous laver je me dépêche de vous faire le petit déjeuner

Ingride sort de la petite chambre de ses enfants qui comporte un lit à étage. Mia qui occupe le lit du bas descend du lit et lève la tête pour réveiller christophe son petit frère âgé de 9 ans. Elle le secoue longuement avant qu'il ouvre les yeux en maugréant des paroles que sa sœur n'écoute pas

Judith : tu dors quoi comme ça lève toi moi je vais me doucher et si tu n'est pas prête maman va te laisser à la maison seul.

Judith va sous la douche tant dis que son frère peine à se lever.

Nous sommes dans un quartier appelé Mendong dans la ville de paris où ingride occupe un petit studio qu'elle a divisé en deux pour en faire un côté la chambre de ses enfants. N'ayant pas assez les moyens pour s'offrir un bel appartement, elle et ses enfants se serrent dans ce mini studio le temps que les choses aillent mieux. Il y a trois ans que la maladie a arraché brutalement la vie de leur père Emmanuel avec qui ils vivaient et depuis sa mort Ingride est seule à s'occuper de ses enfants. Elle exerce comme femme de ménage dans le domicile d'un monsieur très riche. Ce n'est pas le boulot rêvé pour elle, ce n'est pas non plus la joie de faire le travail de boniche tous les jours pour un homme méprisant, hautain, irresponsable et négligent qui ne pense qu'à s'amuser, mais ça lui permet de nourrir ses enfants et de les envoyer à l'école. Ingride a une sœur aînée qui vit à l'Ouest du pays avec qui elle partage ses peines et ses joies malgré la distance qui les sépare. Après le décès de son compagnon, ingride a déménagé pour un autre quartier à Marseille où elle a trouvé une maison moins coûteuse et à la hauteur de ses moyens, malgré le fait que sa sœur lui a plusieurs fois demandé de rentrer à l'Ouest pour mieux vivre. Ingride s'y est toujours opposée, elle veut rester en ville, travailler dur pour pouvoir offrir à ses enfants un avenir radieux. Pour elle, rentrer à l'Ouest voudra dire qu'elle a échoué. Ses parents ne sont plus de ce monde du coup rien ne l'encourage à entrer dans sa ville natale.

Ingride apprête le petit déjeuner pour ses enfants comme presque tous les matins, du moins lorsqu'il y'en a. Elle dépose tout sur leur petite table qui occupe son minuscule salon. Judith arrive avec son sac à dos

Judith : bonjour maman

Ingride : Bonjour. Ton frère s'est réveillé j'espère

Judith : oui il a déjà fini. Je ne sais même pas s'il s'est lavé hein deux minutes il a déjà fini hummm

Ingride : ça lui ressemble….ehhh christophe fait vite je ne veux pas arriver en retard au travail.

Christophe se dépêche et sort de la chambre, il traîne carrément son sac au sol.

Ingride : porte moi le sac là si tu veux tu déchire même l'année prochaine je n'achète le sac à personne, voilà.

Christophe boude et va s'asseoir il prend sa tasse.

Christophe : maman n'est ce pas on a fini de composer on va encore à l'école faire quoi

Judith : c'est même vrai hein nous même avions déjà composé bientôt ce sont les vacances

Ingride : oui mais vous allez faire les corrections. Vous n'irez plus à l'école quand le directeur ou le proviseur vous le dira. S'il ne vous a pas encore envoyé en vacances vous continuez à y aller. Et j'espère pour vous que vous avez bien travaillé je n'ai pas l'argent pour payer la pension d'un échoué

Judith : tu es toujours comme ça tu n'as jamais l'argent

Ingride : quand je parle tu fermes ta bouche mal élevée. Faites vite Didon. Judith tu rentres des classes tu chauffes le reste de nourriture je vais rentrer le soir chercher ce qu'on va manger. Tu as compris ?

Judith ne répond pas elle fait mine de n'avoir pas compris

Ingride : fait comme si tu n'as pas compris que je rentre ici et mon fils me dit qu'il n'a pas mangé tu vas me sentir.. buvez moi vite tout le lait dépêcher vous

Christophe : maman ca chauffe attend nor

Ingride n'a pas trop de temps devant elle, elle fait tout pour ne pas arriver en retard au travail. La dernière fois son patron lui a crié dessus pour juste 2 minutes de retard ce jour-là elle a cru qu'il allait la virer. Elle a mis la pression à ses enfants, ils ont fini et ils sont partis. C'est toujours un devoir pour elle d'accompagner elle-même ses enfants pour l'école par prudence même s'ils peuvent aller tout seuls. L'école n'est pas loin de la maison, ils sont vite arrivés et ingride a pu trouver son taxi pour le quartier la liberté ou vit son employeur. Elle arrive et sonne. Le gardien lui ouvre. Elle guette au parking ses 3 voitures sont bien garées ce qui signifie qu'il est là. Ingride travaille chez Monsieur Andrew FOE, jeune héritier de 36 ans qui est à la tête d'une entreprise de transport terrestre et d'un hôtel 4 étoiles et une usine de fabrication d'eau minérale. Il partage ses fonctions avec son Grand frère qui n'a jamais été d'accord que leur père confie la majorité de son héritage à son petit frère qu'il qualifie d' irresponsable. Andrew est célibataire sans enfants. Il aime la belle vie ce qui est son point faible, néanmoins il est très intelligent et conserve à la perfection les biens de son père. Ça fait juste un an qu'il a recruté ingride comme ménagère, aujourd'hui celle-ci se retrouve en train de tout faire, même la cuisine, parce qu'il passe son temps à virer ses employés pour un oui ou un non...

Ingride entre dans le grand Salon, un désordre l'accueille. Des bouteilles et verres partout, les coussins des chaises au sol, certains trainent au balcon, ce n'est pas la première fois qu'elle vient trouver la maison dans cet état pitoyable, son patron aime faire la fête et ne se prive pas lorsqu'il a l'occasion. Elle suis les bruits à la cuisine et s'y rend. Une jeune fille s'y trouve, elle a porté un tablier de menage et fait du rangement.

Ingride : bonjour

Elle : bonjour madame

Ingride : tu es qui ?

Elle : je m'appelle violette je suis la nouvelle cuisinière je suppose que tu es ingride

Ingride : euhh oui.. je ne savais pas qu'il y avait une nouvelle cuisinière tu es arrivée quand.?

Violette : Hier soir tu étais déjà partie. C'est monsieur lui même qui m'a reçu

Ingride : ok.. bienvenue alors dans ce foutoir

Violette : c'est toujours comme ça avec le désordre ?

Ingride : ah oui. Aujourd'hui c'est moins grave, ils n'ont rien cassé. Tu as vu monsieur ce matin ?

Violette :. Non c'est comme s'il dort encore

Ingride : tant mieux. J'espère qu'il est de bonne humeur aujourd'hui parce que celui là il me sort souvent par les narines pfff

Andrew : qui te sort par les narines ?

Les deux filles sursautent. Elles n'avaient pas suivi entrer leur patron. Andrew est tenu devant la porte en peignoir, son visage chocolat laisse voir les traces d'eau qui n'ont pas séché, ses cheveux mouillés qui coulent sur son torse. Il dévisage les filles qui sont devenues muettes

Andrew : Mlle ingride vous avez fait connaissance avec violette c'est notre nouvelle cuisinière

Ingride : oui monsieur nous avons fait connaissance

Andrew :. Bien. Je peux savoir pourquoi mon petit déjeuner n'est pas servi ?

Ingride regarde violette, celle-ci est bloquée elle ne sait quoi dire, connaissant son patron, Passy sait que si elle ne réagit pas ça va barder pour elle. Elle décide donc d'intervenir

Ingride : euhhh monsieur c'est que euuhh violette me demandait de lui monter le nécessaire pour le petit déjeuner et comment vous le prenez c'est ça qui nous a perdu du temps désolée monsieur

Andrew : hummm ok. Je le veux dans 15 minutes avant de sortir

Ingride : d'accord monsieur.

Il s'en va. Violette pousse un ouff de soulagement.

Violette : merci je ne savais pas quoi dire

Ingride : il faut faire très attention à ce que tu peux lui donner comme réponse il est très bizarre. Il suffit qu'il soit de mauvaise humeur pour te chasser pour rien

Violette : ok. Je me dépêche alors pour le petit déjeuner. Tu peux m'aider s'il te plaît

Ingride : ok faisons vite j'ai du ménage à faire.

Les deux femmes se sont mises au travail, elles reprendront le bavardage plus tard. Quelques minutes après on sonna à la porte, ingride est allée ouvrir. C'est un monsieur de la cinquantaine bien vêtu et très propre. Ingride lui sourit et le laisse entrer

Ingride : bienvenue Monsieur FOE

Mr FOE : où est mon neveu ?

Ingride : il est dans sa chambre monsieur. Je vais le prévenir

Mr FOE : non ça va je vais y aller moi même.. pourquoi tout ce bassard dans le salon ne me dit pas qu'il a encore fait la fête

Ingride : euhhh peut-être.

Mr FOE secoué la tête en signe de désolation et se dirige dans la chambre de son neveu. Il cogne et entre. Andrew est devant son énorme miroir, il serre bien sa cravate autour de son cou. À travers le miroir, il peut voir son oncle entrer. Ce dernier va s'asseoir sur le fauteuil qui occupe la chambre et croise les pieds

Andrew : bonjour tonton

Mr FOE : bonjour Andrew. Viens t'asseoir il faut qu'on parle

Andrew : qu'est ce qu'il y a encore mon oncle. Quand tu viens chez moi le matin, c'est pour un problème.

Andrew vient s'asseoir et fixe son oncle.

Andrew : je t'écoute tonton

Mr FOE : j'ai encore reçu une plainte de ton frère. Il dit que tu dilapide de l'argent dans le vin et les femmes et ne me dis pas le contraire il suffit de regarder ton salon pour savoir que tu as encore fait la fête hier.

Andrew : tonton es-tu allé à l'entreprise on t'a dit qu'il ya un soucis dans les comptes ? Es-tu allé à l'hôtel ? À l'usine même pour t'enquerir de la situation financière ? Comment Henry peut dire que je dilapide l'argent..je fais la fête c'est avec mon argent et non celui des entreprises. Tonton tu sais que je suis irréprochable dans mon travail je suis un homme qui ne s'amuse pas avec ses finances des sociétés de papa je m'en occupe très bien et aucune n'a coulé au lieu que Henry vienne m'aider dans la gestion de nos entreprises il va s'asseoir chez lui pour médire de moi..petit jaloux oui

Mr FOE : ton frère s'inquiète pour toi

Andrew : il ne s'inquiète pas pour moi tonton c'est un jaloux il n'a jamais été d'accord avec le fait que papa m'est tout confié. Ce n'est pas de ma faute si papa a cru en moi et non à lui.. je suis un leader et je l'ai longtemps prouvé en travaillant avec mon père pendant que lui se baladait en Europe. Il réclame quel héritage ? Il sait comment tourne un hôtel ? Une usine de transformation, il sait comment ça fonctionne ?. n'importe quoi qu'il me fiche le camp

Mr FOE : écoute mon fils ton père n'a pas voulu que ses enfants se déchirent à cause de cet héritage, c'est pour vous deux donc n'en fait pas une affaire personnelle

Andrew : je n'ai jamais empêché Henry de venir m'aider je ne lui ai jamais interdit de donner son avis dans nos affaires mais à chaque fois qu'il ya réunion d'administration je l'appelle il me dit que ça me regarde mais lorsqu'il faut partager les bénéfices je 'lui envoi sa part, non là il prend jusqu'à revendiquer une plus grande part parce qu'il est le grand frère. Tonton dit lui que s'il ne veut pas venir travailler avec moi qu'il reste chez lui et attend son argent tous les mois, les plaintes à deux balles là il sait où les mettre. Moi j'en ai fini.

Mr FOE : d'accord. Maintenant parlons d'autres choses, tu attends quoi pour te responsabiliser ? A ton âge tu passe ton temps à jouer la vie tu changes les femmes comme si c'était des chaussettes. Cette maison est grande mais vide, ça te plaît de rester ici seule ? Ne va tu pas te trouver une femme Andrew tu prends de l'âge mon fils penses-y et arrête moi ce désordre la..tu es peut-être bon en affaires mais côté femmes c'est la catastrophe. J'ai très honte quand je viens ici trouver la maison d'un homme qui se dit responsable dans un état de cochon. Si tu veux que ton frère te respecte mari toi aussi comme lui fonde une famille tu auras le respect de plus d'un crois moi. Tu m'as compris ?

Andrew : j'ai compris mais tu sais tonton le mariage ne me dit rien je ne vais pas me marier pour les formalités il faut que je trouve la bonne personne, que je tombe amoureux et ça m'a l'air être compliqué pour moi qui ne sait pas se contenter d'une seule femme. Je ne te promets rien tonton ça viendra quand j'aurai rencontré l'âme sœur comme ça se dit

Mr FOE : c'est toi qui voit je te donnais un conseil..bon je vais aller au travail

Andrew : reste déjeuner avec moi on sort tous les deux

Mr FOE : ah non ça va merci j'ai déjà déjeuné ce matin. à plus mon fils

Andrew ; allons je t'accompagne

Andrew est sorti accompagner son oncle jusqu'à la porte, ensuite il est allé à la cuisine. Debout à la porte, il a les mains dans les poches. Il les regarde et prend un air sérieux que ingride connaît bien, elle sait déjà qu'il va gueuler mais ne sait pourquoi ?

Andrew : je peux savoir pourquoi mon salon est encore dans cet état ? Alors que tu es entrée depuis le matin

Ingride : je vais mettre de l'ordre monsieur je voulais d'abord aider violette pour le petit déjeuner

Andrew : il faut être deux pour faire le petit déjeuner d'une personne ? Tu me prends pour ton ami ? Tu trouves ça normal qu'à presque 9h mon salon soit encore si sale. N'importe qui va arriver constater que je me suis amusé hein c'est ce que tu veux ?

Ingride : non monsieur. Je suis désolée je vais de ce pas faire le rangement

Andrew : que ça prenne fin cette attitude de petite villageoise. Ce comportement montre à suffisance que ta propre maison est sale et ça va se plaindre d'être célibataire pfff du vrai n'importe quoi. Si je reviens trouver ce désordre je vous fous à la porte toutes les deux, je ne vous paye pas cher pour que vous venez discuter, es ce que je me fais bien comprendre.

Elles : oui monsieur

Andrew : je n'ai plus faim, vous pouvez me débarrasser la table.

Il sort de la cuisine, va prendre son sac et sort de l'appartement. Violette est encore sur le choc, elle est restée quelques secondes dans les vaps sans bouger.

Ingride : ehh ohh violette tu es perdue ?

Violette : je suis dépassée

Ingride : bienvenue chez Monsieur Andrew FOE l'homme le plus sarcastique et dégueulasse que j'ai rencontré. Le plus moche des patrons que j'ai déjà eu. Si ce n'était pas qu'il paie bien et que j'ai des enfants c'est que je ne serais plus ici

Violette : mince quelle arrogance. Voilà le petit déjeuner qu'il a réclamé il n'a même pas goûté

Ingride : c'est comme ça qu'il est. Les enfants riches sont toujours aussi mal élevés. Je comprends pourquoi il est célibataire qu'elle femme va accepter ce comportement de petit bourgois pourri gâté. Moi au moins j'avais un homme dans ma vie avant qu'une saleté de maladie me l'a arraché. Lui il a qui ? il a quoi ? Son propre frère le déteste, un feignant. J'ai souvent envie de l'empoisonner

Violette : Hahahahahahahaha

Ingride : ris bien demain tu me diras que tu as la même envie il est très prétentieux.

Violette : je comprends pourquoi ses employés ne restent pas longtemps. Toi tu as quand même duré

Ingride : je sert le cœur. J'ai besoin de ce travail

Violette : je vois. Et pour le repas il va manger quoi ?

Ingride : c'est ou tu vas saigner ma belle. Bonne chance je vais faire le ménage il peut revenir

Violette : ehhh Passy aide moi pour le repas je ne sais pas ce qu'il aime et il n'a rien dit. Passy s'il te plaît

Ingride : monsieur Andrew aime quelque chose le matin le soir il l'a déteste donc fait ce que tu veux en priant que ce soit à son goût et ne me demande pas quel est son goût je ne sais pas, il change de goût comme il change de copine.

Violette : hummm j'ai cherché le travail j'ai trouvé. Pfff

A suivre...

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