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M'AIMES TU VRAIMENT ?

M'AIMES TU VRAIMENT ?

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Résumé

Table des matières

Que se passe t'il quand une jeune femme devient l'objet de désir de l'homme le plus puissant du pays ? Ashley vient de perdre ses parents dans un accident de circulation à sa charge son petit frère Idriss et sa grand-mère Amandine. Sans qu'elle ne le sache, elle va attirer l'attention de Boni le Président de l'une des entreprises les plus puissantes de son pays. Que va-t-il se passer de la vie de cette jeune fille à peine sortie de l'adolescence ?

Chapitre 1 Chapitre 1

Je m'appelle Ashley Jennifer Mensah âgée de 18 ans. Ma vie allait bien jusqu'au jour où mes parents décèdent dans un accident de circulation.

Nous voilà tous assis au salon. Les invités venaient saluer tout le monde. Pour moi , le monde s'écroulait et je voyais tout mais je ne voyais rien , je n'entendais plus rien. Dans ma tête , tout était vide. Qu'est-ce que j'allais devenir ? Nous voilà dans les problèmes. Un accident de la route avait arracher la vie à mes parents en nous laissant sans soutien , sans protection dans une maison où chacun était son propre Dieu.

Je n'allais plus jamais mettre ma tête sur leurs genoux. Qui allait tirer mes cheveux en criant te peigner ? Ma mère était la femme la plus gentille et mon père , l'homme le plus tendre que je connaisse. Nous étions tous assis au salon quand mon oncle Rodrigue et mon oncle joseph rentrent dans la cour avec les cercueils contenant le corps de mes parents. Les corps sont installés dans leur chambre sur le lit conjugal. Chacun allait les voir pour un dernier À Dieu. Quand tout le monde finit de passer, mon oncle me dit de rentrer dans la chambre.

Rodrigue : Ashley , va dans la chambre et reste là un peu avec eux. Si tu as quelque chose à leurs dire , c'est ta dernière chance.

Mon oncle va directement vers sa femme Éliane pour prendre les enveloppes d'argent que les invités avaient donné. Elle s'était poser directement devant la table des enveloppes pour ne pas perdre de vue l'argent sous le regard indigné de ma grand-mère et celui de plusieurs de nos voisins.

Eliane : Mais où vas-tu avec l'argent ? Dépose ça ici je vais garder.

Joseph : Tu veux que je te gifle devant tout le monde ici ?

Ma grand-mère Amandine calme mon oncle qui n'avait qu'une seule envie , en finir avec ces funérailles.

Amandine : Joseph calme toi. Elle veut mettre la honte sur nous et vas-y t'occuper de la petite.

Mon oncle prend les enveloppes et me les pose dans la main et m'accompagne ensuite dans la chambre. Me voilà pour la première fois devant des cadavres. Cela fait un (1) mois que je n'avais pas pu vu maman et papa et les voilà couchés sans vie sur ce lit. Je laisse tomber les enveloppes et je cours me blottir dans les bras de maman comme une gamine de 3 ans. Mes larmes coulent mais pas de caresses de la part de papa pour les sécher. Son corps était froid, pas de geste tendre comme dans son habitude, pas de bisous. Je ne voulais pas le croire cette maman et ce papa si câlins qui n'avaient que des bisous pour nous, ne vont même pas ouvrir les yeux pour me regarder. Qu'est-ce que je n'ais pas promis le jour là pour qu'ils se réveillent mais rien. Ils étaient là sans rien dire, sans rien faire. Maintenant c'est clair pour moi ma mère et mon père sont parti. J'éclate en sanglots pendant que j'avais la tête sur la poitrine de ma mère pleurant de chaude larme, j'entends mon oncle crier.

Joseph : Eliane tu fais quoi ici ?

Eliane : Regarde ce que cette fille fait. Elle laisse l'argent au sol avec la porte grande ouverte. Et si quelqu'un entre et vol tout ça ?

Eliane était entrain de ramasser les enveloppes que j'avais laissé tomber. Joseph a failli pété les plombs. Si Lucie la sœur de mon père n'avait pas intervenu, on aurait eu 3 morts sur le bras. Mon oncle la sort de la chambre en la traînant par les cheveux. Ce petit moment d'interruption m'importait peu car je ne voulais que mes parents. J'avais tellement pleurer que j'avais perdu ma voix. Vers 13h , la porte s'ouvre à nouveau et je comprend que c'était la dernière fois que je les reverrais. Le photographe prend une dernière photo d'eux et mon oncle me fait sortir de la chambre. Grand-mère Amandine est restée seule dans la chambre pendant 25 minutes. Au bout d'un moment, elle s'éclate en larme.

Il est 15 heures et les cercueils sont apprêtés pour leur dernier voyage. On arrive au cimetière et voilà que je vois leurs corps enfermés dans ces cercueils disparaître peu à peu dans ces deux grands trous. Je ne sais pas ce qui m'a prise et je voulais les arrêter mais mon oncle Rodrigue me l'empêche et me dit calme toi. Comment vais-je me calmer si je voyais et qu'ils allaient refermer la tombe sur eux ? Je ne voyais plus rien et petit à petit je me perds mes sens , le sol sous mes pieds avait disparu.

Je ne sais pas comment mais j'avais survécu à cette mauvaise et maudite journée. Dans la nuit , je n'avais pas fermer les yeux. Je n'ai fais que pleurer.

Le lendemain matin sans voix , je suis assise au côté de mes oncles et de ma grand-mère Amandine qui me donnent 60 des 80 enveloppes cotiser pendant les funérailles.

Joseph : Prend cet argent c'est pour ton petit frère et toi. Je n'ai pas ouvert les enveloppes parce qu'ils sont à vous. C'est la coutume.

Ashley : Merci oncle. Mais tu n'as pas encore payé les frais !

Joseph : Ça ce n'est pas ton problème. C'est à moi de m'en occuper. C'est à toi de savoir où les garder. C'est l'argent de ta mère. Prends en bien soin.

Joseph se lève et en voulant mettre ses ces sandales, il entend Eliane me dit.

Eliane : Donne je vais garder pour toi.

Joseph : Je vais te blesser Eliane. Ne me pousse pas à bout. Toi, vas déposer l'argent dans ta chambre puis tu vas dans la chambre de tes parents. C'est maintenant ta chambre.

Eliane : Non je voulais cette chambre pour Monique et Sonia.

Il a suffi d'un seul regard de Joseph pour faire taire Eliane. Je vais arranger mes affaires et j'aménage dans la chambre de mes parents avec l'aide de ma grand-mère. Je commence à sortir les habits de mon père et de ma mère pour les laver. Cela avait pris un peu de temps mais j'y suis arrivée. Une fois bien laver et repasser, je les ai bien rangé dans une grosse valise et déposé à côté de l'armoire.

Le soir je suis allée chercher mon petit frère chez la sœur de maman. À mon retour, je suis allée au marché acheter des condiments pour la cuisine. De retour à la maison, je remarque que ma chambre avait été fouillée. J'en parle à Joseph qui remet les pendules à l'heure dans la maison.

"Ashley"

2 ans plus tard...

J'ai quitté très tôt la maison familiale. Je vendais du Attièkê et du poisson non loin de la maison. Du haut de mes 18 ans, je n'attendais rien de la vie et la vie n'attendait rien de moi.

La majorité de mes clients était des prostituées, des personnes pas fréquentable mais moi je m'en foutais. Ce commerce me nourrissait moi, ma grand-mère et mon petit frère. Comme dans la coutume après la mort du fils aîné, ses biens revenaient à ses frères et ses enfants. Et à première vu, mon père ne possédait pas grande chose. Pour mes oncles, il était hors de question de m'envoyer à l'université avec leurs argents.

À part la dépendance dans laquelle nous vivons avec papa dans la maison de mon grand-père, nous n'avions plus rien. Un an après je me suis retrouvée à vendre du Attièkê pour pouvoir payer l'écolage de mon petit frère. Après avoir compté l'argent des funérailles, je décide de les mettre sur un compte d'épargne pour mon petit frère Idriss. Moi je me débrouillais.

Je m'étais fais construire une cabane derrière les murs de la maison ainsi une autre voisine s'était joint à moi ainsi qu'un jeune homme du quartier. Eux aussi vendaient de la nourriture pour survivre. À l'abri de la pluie, du vent et du froid, on se tenait compagnie entre voisins.

Je craignais rien vu que la majeure partie des clients de mon voisin Stéphane étaient souvent des policiers qui venaient boire du café chez lui. Les policiers nous avaient surnommé les deux vendeuses et le pédé faisait référence à l'homosexualité de notre voisin Stéphane encore surnommé Stéphanie.

Ce dernier ne s'en cachait pas et les habitants du quartier le laissaient tranquille car malgré l'homophobie qui régnait dans leur cœur, Stéphane était le seul, celui qui possède une petite voiture. Si quelqu'un tombe malade la nuit, c'est avec sa voiture qu'on l'amène à l'hôpital et l'hôpital était trop loin. La dernière fois où certains jeunes du quartier l'avait agressé, il est resté hospitalisé pendant 6 jours.

Dans la même semaine, un jeune garçon est tombé très malade dans le quartier. Il y avait un monsieur qui possède une moto mais transporter un enfant malade à moto n'était pas facile car sur le chemin qui menait au CNHU, ils ont eu un accident grave et malheureusement l'enfant est décédé. Il y avait un chauffeur de taxi dans le quartier mais malheureusement il a déménagé après avoir aidé trois (3) personnes. Pour ne plus à aider qui que ce soit, il a préféré partir en douceur.

Tout le monde a vite compris que la gentillesse de Stéphane avait des limites car il avait décidé de vendre sa petite voiture pour se trouver un studio loin de chez nous. Quelques hommes du quartier sont allé s'excuser auprès mais depuis ce jour, plus personne ne le regarde de travers.

Après une longue soirée de travail, je rentre à 01 heure du matin toute épuisée avec ma grand-mère et mon petit frère sur le dos. Nous ne traînons pas trop au dehors. En plus c'est dimanche et je devais aller me coucher très tôt pour faire le marché. Vers 13 heures, je me réveille et je vais prendre une douche. Je cour faire le marché. À mon retour, je vois Sonia qui était entrain de s'amouracher avec le fils du voisin et je fais comme si je ne les ai pas. Sonia est ma cousine, elle était plus âgée que moi. Son père, mon oncle lui ne l'a pas râté, il les a surpris et a battu sa fille. Alors que je m'apprêtais à partir, Monique la grande sœur de Sonia vient m'aborder et vu son visage, elle n'était pas venu pour jouer.

Monique : Tu savais que papa était derrière toi mais tu es passée sans prévenir Sonia. Dit moi, pourquoi tu as fais ça Ashley ?

Ashley : Vous deux vous m'aviez interdit de me mêler de votre vie donc je me tiens loin de vous c'est tout. Où est le problème ?

Monique : Va là-bas jalouse là. Tu voulais justement que papa les surprenne pour nous voler notre place. Mais t'es vaincu au nom de Jésus.

Ashley : Vous voler quoi Monique ?

Monique : Notre héritage,ton père est déjà mort et je ne sais pas ce que tu fais encore dans cette maison. Tu attends que mon père meurt aussi pour prendre la maison familiale mais cela n'arrivera pas.

Ashley : Tu es pitoyable Monique. Cette maison appartient à tout les monde. Donc sortez de vos rêves toi et ta mère.

Tout d'un coup, je vois cette idiote avancée son pied vers la grande bassine remplie de poisson et d'Attiékê pour tout renverser au sol. J'ai attrapée son pied de justesse en colère et je l'ai donnée une bonne correction.

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Mis à jour : Chapitre 33 Chapitre 33   05-16 10:12
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